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Citations sur Sherlock Holmes : La Disparition de Lady Frances Carfax (12)

L’une des positions sociales les plus dangereuses au monde », dit-il, « est celle de la voyageuse solitaire. Elle est bien souvent la plus inoffensive des créatures mais est aussi la plus attirante.
Elle est la cible privilégiée du crime.
Elle est sans défense, elle est mobile.
Elle dispose de ressources suffisantes pour la mener de ville en ville, d’hôtel en hôtel.
Elle s’égare le plus souvent dans un imbroglio de rentes et de pensions.
Elle est l’agneau égaré au milieu des loups, dont les bêlements de détresse ne seront pas entendus.
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Sherlock Holmes était de trop mauvaise humeur pour bavarder et trop
énervé pour dormir. Je le laissai à sa pipe sur laquelle il tirait sans arrêt ;
ses épais sourcils sombres s’étaient rejoints sur une même ligne droite ;
ses longs doigts sensibles tapotaient les bras de son fauteuil ; il était en
quête de toutes les solutions possibles du mystère. A plusieurs reprises
au cours de la nuit, je l’entendis déambuler dans l’appartement. Enfin
juste après mon réveil, il se précipita dans ma chambre. Il était en robe de
chambre, mais je n’avais qu’à regarder ses yeux creux et la pâleur de son
visage pour être sûr qu’il n’avait pas fermé l’oeil.
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Durant ce
séjour elle avait fait la connaissance d’un docteur Shlessinger et de sa
femme : c’était un ménage de missionnaires qui revenait de l’Amérique du
Sud. Comme beaucoup de femmes seules, Lady Frances trouvait de quoi
s’occuper et se consoler dans la religion. La forte personnalité du docteur
Shlessinger, sa dévotion et son dévouement, le fait qu’il relevait d’une
maladie contractée dans l’exercice de ses devoirs apostoliques, lui firent
grande impression. Il passait ses journées, comme me le raconta le directeur
de l’hôtel, sur une chaise-longue placée dans la véranda, avec une
dame de compagnie de chaque côté. Il travaillait à une carte sur les Lieux
saints, plus particulièrement à l’époque des Midianites, sur le royaume
desquels il écrivait une monographie.
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Mais vos recherches éclairciront certainement bientôt ce mystère.
— Mes recherches ?
— D’où cette expédition revigorante à Lausanne. Vous savez qu’il
m’est impossible de quitter Londres tant que le vieil Abrahams vit dans
une telle terreur. Et puis, d’une manière générale il vaut mieux que je ne
quitte pas l’Angleterre. Scotland Yard se sent abandonné quand je m’en
vais, et mon absence provoque une excitation malsaine dans les milieux
criminels. Vous partirez donc, mon cher Watson, et si un modeste conseil
de moi peut valoir le tarif extravagant de two pence, le mot, il sera à votre
disposition jour et nuit à l’autre bout du fil télégraphique.
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— Que lui est-il arrivé ?
— Ah ! qu’est-il arrivé à Lady Frances ? Est-elle morte ou en vie ? voilà
notre problème. C’est une dame d’habitudes régulières ; depuis quatre ans
elle a écrit une fois tous les quinze jours à Mlle Dobney, sa vieille gouvernante,
aujourd’hui retirée à Camberwell. C’est cette Mlle Dobney qui
m’a consulté. Près de cinq semaines se sont écoulées sans un mot. La dernière
lettre provenait de l’hôtel National à Lausanne. Lady Frances semble
être partie sans avoir laissé d’adresse. La famille est anxieuse et, comme
il s’agit de gens extrêmement riches, des crédits illimités sont mis à notre
disposition pour éclaircir cette affaire.
— Mlle Dobney est-elle l’unique source de renseignements ? Lady
Frances avait sûrement d’autres correspondants !
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« Mais pourquoi cette mode turque ? » s’écria M. Sherlock Holmes en
regardant fixement mes souliers.
J’étais en train de me reposer dans un fauteuil, et mes pieds pointant
en avant avaient étiré son attention toujours en éveil.
« Ils viennent d’Angleterre, répondis-je un peu étonné. Je les ai achetés
chez Latimer, dans Oxford Street. »
Holmes me sourit d’un air patient et las.
« Je parle du bain ! dit-il. Du bain ! Pourquoi aller dans des bains turcs
plutôt que de prendre un bain chez soi ?
— Parce que ces derniers jours j’ai senti mes vieilles douleurs rhumatismales.
Un bain turc est ce que nous appelons en médecine un dérivatif :
quelque chose comme un nouveau point de départ, un assainissement de
l’organisme…
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Il est armé trois fois celui dont la querelle est juste
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Aussi je me rendis à Baden, après avoir expédié à Holmes un compte rendu de toutes mes démarches, et avoir reçu en guise de réponse un télégramme d'éloges semi-humoristique.
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« Et vous avez mené une enquête singulièrement consistante, mon
cher Watson ! me dit-il. Je ne vois pas quelle gaffe vous avez oubliée. Vos
démarches se résument à ceci : vous avez alerté tout le monde, et vous
n’avez rien découvert.
— Peut-être auriez-vous fait mieux ! répondis-je, vexé.
— Il n’y a pas de peut-être. J’ai fait mieux. Voici l’honorable Philip
Green, qui est un compatriote et qui habite dans le même hôtel que vous.
C’est de lui que j’attends le point de départ d’une meilleure enquête. »
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J’écrivis à Holmes pour lui montrer la rapidité et le sérieux avec lesquels
j’étais parvenu jusqu’aux racines de l’affaire. En réponse je reçus
une dépêche me réclamant une description de l’oreille gauche du docteur
Shlessinger. Holmes a toujours eu un sens particulier de l’humour, parfois
offensant ; aussi ne me préoccupai-je nullement de cette plaisanterie
déplacée. Pour dire le vrai j’étais déjà arrivé à Montpellier à la recherche
de la femme de chambre Marie quand son message me parvint
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