Les premières lignes, on se dit mais il nous fatigue Watson avec ces archives à classer... Mais bien vite on change d'avis, car
Conan Doyle a une idée derrière la tête, car il nous parle de la discrétion des deux compères, qu'ils ne livrent rien sans autorisation préalable des familles concernées mais que nos deux héros déplorent une tentative de détruire les archives si précieuses, notamment pour les apprentis criminologues ... Et oui, c'est que même sous la confidentialité, il faut former des détectives!! Bravo, message bien reçut Mr Doyle... Et voilà pourquoi le recueil contenant cette nouvelle s'appelle les Archives de
Sherlock Holmes, parce qu'on y apprend qu'elles ne seront pas toutes publiés, visibles du public, simplement utiliser afin de résoudre d'autres enquêtes criminelles ... Les Archives de
Sherlock Holmes nous indiquent qu'il n'y a pas que les systèmes d'emprunte, d'identification, de données génétiques, mais là on entrevoit la question moderne du profilage... Qui est d'ailleurs sous entendu régulièrement dans les histoires... Puis que régulièrement Holmes y cherche dans une autre affaire, soit le nom du coupable, c'est sa façon de faire, soit une réponse à la question comment le crime à été commis.. Et c'est encore un sujet abondamment, traité dans la série Sherlock, sous le nom de MInd Palace, palais mental en Français... des archives cette fois indestructible parce que dans la tête... constitué comme un ordinateur dont il faut retrouver le dossier... ce n'est plus des papiers à bruler ou des ordi à détruire pour les éliminer, il faut carrément tuer Sherlock... Et voila Watson, convoqué à Baker Street qui tombe sur une dame dans un épais nuage de fumée.... de tabac... C'est une propriétaire qui a une pensionnaire bien tranquille, qui paye bien, mais si défigurée qu'elle se cache... Mais ce n'est pas le fait qu'elle se cache pour dissimuler son infortune qui inquiète la détentrice des lieux, au contraire jamais un locataire n'a été si facile à vire... le problème c'est que cette femme est terriblement tourmenté par son passé, et parle d'un ancien meurtre... sans en dire plus... Il ne s'agit donc pas d'apriori sur l'apparence de la locataire qui pousse la proprio a appelé à l'aide, mais bel et bien les tourments que vie sa locataire et détraque sa santé... et combien on aimerait que nos concitoyens actuels raisonnent de la même façon.. On le voit bien par la modernisation de la série Sherlock,, où le talentueux détective, est surtout traité comme un monstre... avons nous réellement progresser? Beaucoup penses que non... le modernisme se remet de plus en plus en question, malgré quelques personnes qui s'y accrochent encore... Et Dieu merci la série Sherlock nous ouvrent les yeux... Entre critique constructive et calomnie on ne fait plus la différence Hélas... Et malgré les Jack L'Eventreur nous titille l'affirmation, probablement injuste, la modernité a quand même apporter des choses, et si c'était mieux autrefois??? Certainement pas... mais... les mauvais coucheurs étaient moins voyants et moins excusés de leurs comportements, quoiqu'on en dise... Mais passons sur les critiques du modernisme... c'est donc par l'intermédiaire et sur l'idée de la propriétaire qu'une affaire de meurtre est amenée... Une affaire que connaît déjà le fin limier... une affaire dont les déductions du coroner l'avait déjà fait tiquer... Il a déjà une vision de l'affaire justement... Une affaire dont les conclusions, il en est certain, sont fausses.... Dabs un milieu dans lequel il n'a pas enquêté, un milieu qui pourtant c'est développé et était l'immense pourvoyeur des dompteurs d'animaux sauvages et d'écuyers de l'époque : le Cirque.... Il s'agit plus de décrire ici, les tourments des femmes de l'époque plutôt qu'autre chose ici, avec un Holmes surtout de bon conseil... un livre qui sort des canons habituels des policiers... Même pour un
Conan Doyle...