Jeu de dames

Toulouse , incontestablement , peut être classée parmi les plus belles et accueillantes villes de France . le soleil qui y brille tout de même souvent fait rutiler le rose des constructions et l'accent " chantant " qui sinue de la place du Capitole jusque dans les rues animées du centre - ville ont tout pour vous " prendre dans leurs filets " ...Vite , l'office du tourisme avant de se lancer . Alors que la voix de Nougaro distille son magnifique " ô Toulouse " , un livre abandonné sur une table , attire votre regard ....Miracle !!!! L'action se déroule à ...Toulouse et pendant que votre compagne ou votre compagnon se fait aimablement " expliquer " les meilleurs et inévitables circuits, vous feuilletez les premières pages de ce " Jeu de dames " ... "ô Toulouse " , mais on m'aurait menti ...C'est ça , Toulouse ? Un soir, un carrefour , une joggeuse , une voiture , une main gantée , un coup de feu , un cadavre de plus à mettre au compte d'un tueur en série qui défie la police depuis ...un certain temps...avec une quinzaine de victimes ...Vous imaginez ? Non? Moi non plus et la police des polices non plus qui " cuisine " le commandant Sandrine Poujol chargée de l'enquête et dont la carrière est " en jeu " , remarquez , 15 cadavres , ça fait quand même désordre ...Ah , y'avait bien des témoins mais , sous l'effet de l'émotion , de la peur aussi , ils ont quitté les lieux sans demander leur reste . Peu glorieux ? Oui , sans doute mais qu'auriez- vous fait , vous , en voyant une femme s'écrouler sous le tir du terrible et implacable Baba Yaka , l'homme aux quinze ou seize cadavres ?...Ludovic , Claire , Ousmane , on préfère être à notre place qu'à la vôtre, surtout quand vous parviendra le message . Quel message ? Ben , il est marqué sur la quatrième de couverture , moi , je ne l'écris pas ici mais , c'est " chaud " , tellement chaud que :
- Chéri(e) , j'ai les documents , on va visiter ?
- Une autre fois chéri(e) , viens , on s'en va ....
( J'ai écrit chéri(e) pour établir une certaine égalité entre vous et éviter tout conflit , c'est déjà assez complexe dans le roman )
Ça va vous rappeler le célèbre " Liliane , fais les valises, on rentre à la maison " du non moins célèbre et facétieux Georges Marchais .
Allez , partez si vous voulez mais n'oubliez pas " Jeu de dames " , un roman qui " vaut le détour " , bien écrit , rythmé , surprenant du début à la fin , surprenant dans sa construction alternée, " action en direct et réunion de la cellule de crise policière " , un roman dans lequel les personnages révèlent leur propre nature ...pas toujours ...bon , déjà , ils se sont enfuis de la scène de crime....mais c'est pas tout ....
Nicolas Druart sait " manipuler " son lecteur et , malgré quelques " excès ou exagérations " l'emmène...en des lieux bien effrayants " .
Certains ont pu penser , ces derniers temps , que les touristes " avaient fui " la ville .. C'est vrai , mais , et c'est moins drôle, c'est à cause de la Covid !!!! Aux dernières nouvelles , Nicolas Druart et son " Jeu de Dames " sont encore les bienvenus à Toulouse ...mais il conviendra de " ne pas pousser le bouchon trop loin " .....

En plein emballement médiatique, sur l'affaire du tueur en série "Baba-Yaga", Toulouse compte ses morts. Un soir d'hiver, Ludovic analyste financier et père de famille, Ousmane jeune livreur en scooter et Claire ambulancière solitaire, assistent à l'exécution d'une joggeuse à la sortie 16 du périphérique toulousain. Pris de panique ils prennent tous la fuite.
Dès le lendemain, ces témoins gênants se trouvent embarqués dans un jeu de piste où seul la peur les guide à travers l'emblématique ville rose. le but ? En sortir vivant, coûte que coûte.
La narration alterne ici entre les trois témoins et le commandant de police en charge de l'enquête sur le tueur en série, avec des chapitres courts et rythmés. On suit leur parcours de vie depuis l'assassinat de la jeune femme, jusqu'au dénouement avec une attente palpable.
La personnalité des personnages est très travaillée et apporte des émotions à un récit riche en révélations.
Très agréable à lire, Jeu de dames de Nicolas Druart, fait également référence à la mythologie russe et ancre son thriller dans un environnement actuel.
Mais le must have de ce très bon roman reste pour moi le twist final, digne de la saga Saw, on ne le voit pas venir, purement jouissif !!

Après avoir apprécié son premier roman « Nuit Blanche » qui se déroule en huis clos, j'ai décidé de partir à la découverte de son deuxième roman qui vient de sortir en poche chez Harper Collins cette année. 3 personnes différentes, Ludovic cadre qui est dans sa voiture, Claire qui est ambulancière et Ousmane sur son scooter ont comme seul point commun de se retrouver au même moment à une sortie de périphérique et d'assister à l'exécution d'une joggeuse. Par peur chacun prend la fuite et pensait que malgré le choc qu'il venait d'avoir que leur vie allait reprendre son cours. Sauf que le lendemain, chacun reçoit un sms : « Je sais ce que vous avez vu ». Ils vont se trouver dans un stratagème macabre, un jeu de piste mais ils n'ont pas le choix s'ils veulent rester en vie.
Malgré l'histoire qui est très prenante, j'ai été un peu moins emballée par ce deuxième roman (il faut dire que j'adore les huis clos) qui m'a semblé moins réaliste mais la tension est là et on veut connaitre absolument la fin, alors on tourne, on tourne les pages. Pour moi l'auteur a été parfois trop dans les clichés, les extrêmes mais alors il se rattrape avec le twist final. Je sais qu'il me reste qu'une chose à faire : me procurer son dernier roman qui vient de sortir en grand format « L'entrave » car on le voit passer beaucoup sur les réseaux.

« Je sais ce que vous avez vu »
Une phrase laconique reçue par SMS qui donne des sueurs froides à Ludovic, Claire et Ousmane.
Leur point commun ? Aucun ! Si ce n'est qu'ils ont tous les trois assisté à un meurtre commis la veille au soir à une sortie du périphérique toulousain, et ont tous les trois pris l'option de faire demi-tour et de s'enfuir sans autre préoccupation que leur petite personne…
Hantés par cette vision, affolés par le SMS et entrainés contre leur gré dans un jeu de piste infernal, ils vont chacun tenter de se sortir d'une situation délicate, ne faisant au final qu'aggraver leur délit de fuite par des comportements de plus en plus illicites…
Dans la ville rose, la police est sur les dents pour tenter de neutraliser un tueur en série implacable, déjà coupable d'avoir torturé et assassiné plus de 15 femmes et que les médias ont baptisé Baba-Yaga.
Ayant déjà lu et apprécié le 1° roman de Nicolas Druart (Nuit blanche), j'ai poursuivi ma découverte de l'auteur par ce « Jeu de dames ».
L'intrigue est haletante, oppressante ; les 3 principaux protagonistes alternent dans des chapitres qui deviennent de plus en plus brefs avec l'accroissement du suspense et du malaise qui les broie.
Nous suivons l'enquête par un interrogatoire musclé de la commandant Sandrine Poujol, sommée par ses supérieurs d'éclaircir un déroulement peu académique…
J'ai été particulièrement séduite par la plus grande partie de ce livre dont l'intrigue dure seulement quelques heures, avec une tension qui monte crescendo mais le final en apothéose avec un rebondissement inattendu m'a un peu laissée sur ma faim… un peu trop confus et trop de questions qui sont restées sans réponse…
Quoi qu'il en soit, je vais poursuivre avec les autres thrillers de Nicolas Druart dont le talent indéniable a l'art de m'embarquer en quelques pages 😊

Ils sont trois Ludovic, cadre dynamique, Claire ambulancière, Ousmane livreur de sushi, et chacun à leur manière, ils vont être témoins les uns des autres d'une terrible exécution qui aura lieu sous leurs yeux.

Au lieu d'appeler la police, ils vont tous faire comme si rien ne s'était passé et vont prendre la fuite.

Carapatez chez eux, ils vont se refaire le film dans la tête et tour à tour commencer à psychoter, sans oublier qu'ils ont tous vu la même chose et que non, ce n'était pas un rêve, mais la réalité sous leurs yeux. 

Place au regret, au remords, au doute, aux questions.

Mais trop tard, c'est le lendemain, que l'oiseau de mauvais augure, par le biais d'un SMS, va leur présager le pire, " Je sais ce que vous avez vu ".

Ils sont alors tous saisis d'effroi et chacun à sa façon va chercher des réponses sur Internet et découvrir qu'un tueur en série sévit dans la région. 

Ils vont commencer à flipper, angoisser, stresser et ne plus savoir que faire, d'autant plus que les messages continus sans relâche. 

Qui les a vus ? Que va-t-il leur arriver ? Pourquoi cela leur arrive ? Que faire maintenant ? Sont-ils en train de devenir dingue ? S'ils auraient su ?

Tout un tas de questions tourne dans la tête et l'heure s'égrène tel le tic-tac de l'horloge, eux-mêmes ne se connaissent pas, mais ils sont prêts à tout, et même si leur vie en dépend.

Manipulation, jeu, pions, vengeance, risque, interrogatoire, plan et tout un tas d'autres éléments seront le lot de cette histoire et tout cela sans aucun répit.

Comment faire quand du jour au lendemain ta vie si tranquille devient un véritable cauchemar et que tu deviens une marionnette, et cela, sans savoir qui tire les ficelles.

Tu sais juste que tu deviens une marionnette et que tu es incapable d'arrêter cette spirale infernale et que tes propres choix auront des répercussions sur ta vie.

Une histoire pas banale, prenante et je dirais addictive où peu à peu le jeu de dames lance sa partie de manipulation sournoise et diabolique, c'est carrément bien fichu.

J'ai bien aimé ce récit et ce jeu de dames où les personnages sont de véritables pions sur le damier et moi-même avec eux, je me suis retrouvé dans cette partie de jeu aux ramifications dangereuse et scabreuse.

Lorsque au jeu de dames, on sépare les pions, ils sont perdus.
Proverbe indien.

Le jeu, c'est tout ce qu'on fait sans y être obligé.
Mark Twain

Un très bon thriller, très rythmé et addictif.
Alors certes, le roman n'est pas sans défaut, à commencer par des personnages un peu caricaturaux, mais cela ne m'a pas gâché la lecture. J'ai notamment beaucoup aimé la construction du roman ainsi que la surprise finale qui clôt très bien le roman.

On commence ce livre avec le meurtre d'une joggeuse, un soir, à Toulouse. Trois personnes ont assisté à la scène et ont fui. Mais le lendemain, ils reçoivent un texto leur indiquant « Je sais ce que vous avez vu »… Un terrible jeu se met alors en place… Surtout quand on sait qu'un tueur en série opère depuis quelques temps dans les mêmes coins…

C'est le deuxième livre que je lis de Nicolas Druart. J'avais beaucoup aimé « Nuit blanche » avec une sacrée ambiance angoissante.

L'histoire de « Jeu de dames » est très différente mais on retrouve cette fameuse ambiance. J'ai lu ce livre de plus de 400 pages en ½ journée : j'ai eu du mal à le lâcher une fois commencé. On veut savoir comment cela va se terminer et j'étais loin d'avoir deviné ce sacré dénouement !

La construction est intéressante car on va suivre plusieurs personnages à des moments différents. C'est très rythmé car, malgré le laps de temps très court, on va se trouver dans plusieurs lieux, dans plusieurs situations et la tension va clairement monter. J'accroche vraiment bien avec l'écriture de Nicolas Druart.

Une très bonne lecture. Hâte de découvrir les suivants !
Lien : https://www.instagram.com/p/..

Oh ! un polar qui débute à quelques kilomètres de chez moi, sur une des sorties de la rocade toulousaine ! 

Il n'en fallait pas davantage pour que je lise ce roman sitôt arrivé sur les étals numériques où j'approvisionne ma liseuse ! 

Deux narrations s'y entrecroisent : l'une est l'interrogatoire par une entité de la police des polices du commandant Sandrine Poujol, engoncée dans ce tailleur anthracite qui la boudine, et qui doit rendre compte de l'absence de résultats d'une enquête qui se prolonge beaucoup trop sur le serial killer aux 13 ou 15 victimes (on en perd le compte !) qui attaque les joggeuses toulousaines.

L'autre est la traque par un inconnu des personnes ayant assisté à l'assassinat d'une joggeuse, un soir, très tard, au feu de la sortie n°16, trois personnes ayant pris la fuite : un cadre sup' stressé, une ambulancière et, un scooter de livreur de sushi.

Tous trois se verront contacter par un mystérieux harceleur qui n'aura de cesse de les réunir ...

Un thriller au rythme croissant où les fausses pistes se multiplient.

Une fin que je n'avais pas envisagée !

Un roman que je n'ai pas su lacher avant d'en avoir lu la dernière page !    

Un auteur dont je vais essayer de trouver d'autres ouvrages, en tous cas, un auteur à suivre :) 
Lien : http://les-lectures-de-bill-..

Après « Nuit blanche », son premier roman que j'avais particulièrement aimé , Nicolas Druart nous offre, avec son second thriller, une intrigue particulièrement oppressante.

Nous sommes à Toulouse le jeudi 30/11 vers 23h30, et 3 personnes prennent la sortie 16 du périphérique pour rentrer tranquillement chez elles. Lorsqu'elles assistent soudain au meurtre d'une joggueuse. Leur premier réflexe sera de prendre la fuite, Ludovic dans son SUV, Claire dans son ambulance et Ousmane sur son scooter. Sauf que le lendemain, chacune d'elles recevra un texto « Je sais ce que tu as vu ».

La suite du récit est une alternance de chapitres dédiés aux réactions de ces 3 individus qui n'en mènent pas large et se sentent à la fois perdus et en danger. Et les questions fusent : Comment ont-ils été identifiés ? Faut-il se rendre au commissariat pour déclarer ce meurtre ? Sont-ils les prochaines cibles de ce tueur ?….

Parallèlement, une réunion se tient dans les locaux de la police, durant laquelle la commandante Sandrine Poujol, en charge de l'enquête sur le tueur en série qui sévit sur Toulouse depuis 4 mois et a déjà fait 14 victimes, est mise sur le grill par les boeufs carottes et sa carrière semble compromise.

Jeu de dames est une intrigue palpitante et habilement construite. Car comme les 3 fuyards, on sent que quelque chose nous échappe dans les événements qui s'enchaînent.

A n'en pas douter Nicolas Druart reste le maître d'un jeu dont il est le seul à connaître les règles, nous reléguant au rang de simples pions qu'il prend plaisir à manipuler à sa guise.

Un thriller captivant qui nous tient le bec dans l'eau …. jusqu'au bout du bout.

Toute est une question d'intention. Et de cohérence par rapport à cette intention. L'intention de Nicolas Druart, que j'ai eu le plaisir de rencontrer lors du dernier festival du polar de Lyon, est clairement de divertir ses lecteurs, de leur procurer des émotions fortes à base de suspense et de rebondissements incessants. Quitte à charger la mule. C'est parfois tiré par les cheveux, c'est parfois improbable, mais à partir du moment où on le sait, où l'on connaît les intentions de l'auteur, ça passe mieux. Et donc après avoir dévoré l'excellent Nuit blanche, j'ai également pris beaucoup de plaisir à lire Jeu de dames, véritable page-turner, un livre à grand spectacle, une bombe textuelle survitaminée, un roman à suspense haletant jusqu'au coup de théâtre final que je n'avais vraiment pas vu venir.


Quel est le point commun entre un cadre supérieur spécialisé dans les finances, une ambulancière à son compte, et un jeune livreur de sushis ? Ces trois personnes ont pris en même temps, un soir d'hiver, la sortie 16 du périphérique toulousain. Et ont assisté au meurtre d'une joggeuse. Peut-être une nouvelle victime du Baba-Yaga. Un tueur en série qui enlève et assassine sauvagement, depuis plusieurs mois, des joggeuses. Quand la ville rose vire au noir...

Je ne vous en dis pas plus et vous laisse le soin de lire ce thriller globalement bien ficelé, bien écrit dans un style plutôt simple, visuel et limpide, au service d'un récit fluide et composé de chapitres courts, qui ne laissent aucun répit aux lecteurs. L'intrigue est assez classique, il n'y a rien de révolutionnaire, mais l'ensemble est bien fichu, avec son lot de révélations et de surprises.

Au final, un bon thriller divertissant à emporter dans ses valises et à déguster sur un transat au bord d'une plage ou d'une piscine. J'ai quand même préféré Nuit blanche, un huis clos captivant, que je vous recommande sans réserve.
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