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EAN : 9791033907862
464 pages
Harper Collins (07/04/2021)
3.93/5   249 notes
Résumé :
Sur l'Enclave, tout a été dit : qu'elle serait une zone blanche perdue dans la vallée du Lot, qu'on y vivrait en parfaite autonomie, qu'une créature y régnerait sans partage... Tout a été dit, mais on préfère se taire.
C'est ce à quoi le jeune adjudant-chef Stanislas Sullivan est confronté. À l'inverse de ses collègues de la gendarmerie de Buzac, il n'est pas un enfant du pays. Aussi, quand une de ses affaires, tombée au coeur de l'été, se révèle être un cas... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (73) Voir plus Ajouter une critique
3,93

sur 249 notes
Alors là, on est en présence d'un livre qui ne pourra vous laisser indifférent. C'est le genre de livre qui risque de vous marquer et de vous poursuivre un bon bout de temps après sa lecture et ce, que ce soit positivement ou négativement (même si je ne vous le souhaite vraiment pas). Si vous ne voulez pas vous fermer à toute vie sociale (en même temps, vu le confinement, ça ne serait pas trop grave) ou si vous ne voulez pas sacrifier des heures de sommeil, alors n'ouvrez surtout pas ce livre de Nicolas Druart. Mais si vous le faites quand même, sachez que vous allez passer un terrible moment de lecture…

Par cette petite introduction, vous aurez compris que ce livre m'a énormément plu et ce, pour plusieurs raisons. Tout d'abord, c'est le genre d'histoire qu'on aurait tendance à croire venant d'un écrivain anglo-saxon. Pourtant, ici, les décors sont plantés au fin fond de la France, dans la vallée du Lot, que certains d'entre vous doivent déjà bien connaître. Pour ma part, c'était une totale découverte. Ayant malgré tout déjà voyagé en France, le cadre distillé par l'auteur m'a permis d'y vagabonder en compagnie des personnages de l'histoire.

Ensuite, j'ai beaucoup aimé l'écriture très visuelle de Nicolas Druart. Ce dernier offre une lecture comme si on regardait un film ou une série, assis dans son divan. Pourtant, c'est notre imagination qui fait le boulot mais elle est bien aidée par ce style graphique. En plus, la phraséologie est très directe et offre beaucoup de sensations quant à l'atmosphère des lieux.

Une fois le suspens installé, je n'ai pas pu m'empêcher de ressentir les angoisses et les sentiments en même temps que les protagonistes. Pourtant, pour me faire frémir, je pense qu'il faut déjà y aller mais j'étais parfois tellement plongée dans ma lecture en soirée, que le moindre bruit aurait pu me faire sursauter et provoquer une crise cardiaque. Cela faisait longtemps que je n'avais pas ressenti ce genre d'émotions par la lecture d'un livre. Et qu'est-ce que j'aime ça pourtant!

Au début du livre, j'aurais pu trouver quelques petits désagréments de style mais vu que le contenu de l'histoire m'a directement plu, je n'en ai pas tenu rigueur très longtemps à l'auteur. En plus, c'est comme si au fil des pages, ils s'évanouissaient progressivement.

Une fois commencé, c'est vraiment très difficile de reposer ce livre. Deux histoires se déroulent simultanément et on veut à tout prix connaître le fin mot de l'histoire. Et là, très gros étonnement puisque Nicolas Druart vous offre une de ces surprises que vous n'auriez même pas songer ou avoir le moindre doute. Sans me vanter, je pense que j'ai déjà lu de très nombreux thrillers et pourtant, un coup de théâtre de la sorte a été une grande première pour moi et j'en suis tombée sur les fesses (enfin, façon de parler puisque je lis en position assise et heureusement, donc!).

Je dirais qu'il y a, quand même, une grosse déception à cette lecture comme dirait Bruno Lamarque, libraire à Toulouse sur la quatrième de couverture : celle d'avoir terminé la lecture de cette bombe.

C'était le premier thriller de Nicolas Druart que je lisais mais ça ne sera définitivement pas le dernier tant il m'a convaincue avec « L'enclave ».
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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En vérité je ne sais comment vous donner mon ressenti sans paraître dure et dieu seul sait à quel point j'essaie toujours d'éviter les commentaires négatifs. Cela sera probablement compliqué à lire autant sur la forme que sur le fond (d'ailleurs, je risque de révéler une partie de l'histoire mais je ne peux pas faire sans) mais ce livre a été une véritable déception. J'ai eu énormément de mal à le lire et j'ai bien failli m'arrêter dès la centième page. Cependant, je me suis forcée à le finir en espérant voir du mieux car je déteste laisser quelque chose d'inachevée.

L'idée de base est excellente : des disparitions inexpliquées, une enquête compliquée, des légendes qui donnent à réfléchir même si au final je découvre que le Nazgoulac n'est en rien une légende de l'Aveyron. Elle n'existe même pas. C'est un peu frustrant quand on sait que l'Aveyron regorge de légendes et d'histoires qui lui sont propres. Mais bon, tout est réquisitionné pour faire un bon thriller et on ne va pas trop s'en plaindre.

Oui mais non. Ma lecture a été mise à mal par le nombre important d'insultes et de termes vulgaires présents tout au long de la narration. Je ne pense pas que pour parler de personnes vivant dans une zone grande et coupée du monde on ait besoin de mettre deux à trois autres termes bien crûs en plus de « consanguins ». Sauf si l'envie est de démonter personnellement, en tant qu'auteur, les personnes se mariant entre mêmes familles. Surtout que, si j'ai bien compris, cette Enclave immense à été construite en 1988, que ces insultes se passent en 1998 et que, si il y a une bonne grosse communauté déjà en place et arrivant petit à petit depuis d'autres zones, le taux de « consanguinité »en 10 ans ne peut-être qu'assez bas. Question de logique.

Je continue sur ma lancé. 1998, Vanessa, métisse de la Réunion, vit à Paris et devient Aide Médico-psychologique. Soit une personne bienveillante, tolérante, aimant passer son temps libre à lire. Hors, ses références lorsqu'elle se trouve dans l'Enclave deviennent cinématographiques, et de plus, en arrivant en Aveyron, elle pense que tout le monde est raciste et pervers etc. Tous les bons travers qu'ont apparemment les français et que l'on retrouve désormais en bombes sur les réseaux sociaux de 2020 et 2021. Mais pourquoi ? O.K., par moment elle se remet en question, mais avons-nous vraiment besoin de ceci ? Quand on lit, on lit pour s'évader. Sinon j'irais directement choisir un livre politique ou polémique, ça irait plus vite.

Mais mon dieu toutes ces incohérences : L'Enclave se ferme au monde mais fait du profit en vendant ses produits (bon OK), mais finit par enlever des pèlerins car le « maire » de cette zone déteste les religieux. Les gens signalent les disparitions, mais non il ne faut pas toucher à l'Enclave, elle prodigue de bons produits et il y a un monstre qui y vit ! Non mais pardon, un membre de ma famille disparaît comme ça sans raison, croyez-moi je deviens aussi collante qu'une sangsue. Je deviens un cauchemar ambulant.
Des anciens chef de gendarmerie qui, en 2018, ne se parlent pas entre-eux concernant les quelques dossiers qui pourraient être intéressant à savoir quand on vient à devenir le chef d'une administration à sécurisé ? Et surtout, comment la gendarmerie pourrait fermer les yeux devant autant de disparition ?
Je continue toujours : un coup les personnes de l'Enclave sont des individus intelligents, un coup se sont des personnes totalement sanguinaires n'hésitant pas à violer des jeunes filles et femmes qui font même parties de leur propre société. Et alors qu'on soigne cette fameuse Vanessa pour éviter que sa blessure n'empire avant son viol, on se fiche totalement de savoir qu'elle devient une chose purulente et donc sujette à transmettre des maladies à cause de ses blessures subis pendant ses viols répétés où elle n'est même pas lavée ? D'ailleurs merci de me faire savoir comment la jeune femme va être violée, c'est vrai que c'est bien utile à l'histoire. Et puis, comment peut-on avoir un langage anglicisé dans une zone telle que l'Enclave en 1998 ?

Donc en fait on se retrouve avec un vocabulaire imbuvable où l'on mélange la grossièreté et le sadique avec des termes plus scientifiques, médicales que seule les personnes ayant fait médecine peuvent comprendre. Avec pour comprendre ce monde un contexte géo-politique intéressant mais trop politisé à mon goût.

Vous l'aurez compris, je suis extrêmement déçue par ce livre : c'est à peine si les protagonistes handicapés sont présents : trois pages concernant la pensée d'Emilie, jeune fille atteint de trisomie 21, et qui, contrairement au dire de la fin, n'est pas vue, dans notre société bien réelle, comme une personne à la pensée et aux capacités limitées ; et 3 pages pour Théo dont en fait on ne sait rien de lui si ce n'est qu'il est violent et asocial. Et puis la fin où l'on donne les rennes de l'Enclave directement à une inconnue qui a été prisonnière… Oui mais non…
Enfin bref, 456 pages de tortures, où l'insignifiant a eu plus d'importance que l'histoire en elle-même et où la fin a été visiblement bâclée. Des personnages qui ont disparu réapparaissent d'un claquement de doigts et alors que l'auteur dit vouloir mettre en avant les personnes atteints d'handicapes (merci le catalogue ajouté par la maison d'éditions où se trouve son interview), les place au dernier plan.
Et je vais m'arrêter là dans mon avis, mais sachez qu'il y a encore beaucoup de choses qui m'ont dérangé car ça m'obligerait à parler de ces choses qui font aujourd'hui polémiques. En espérant que les deux autres ouvrages de l'auteur sont bien mieux que celui-ci qui me semble être une ode à la vulgarité, à la cruauté et voir peut-être à l'intolérance.
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Que ça faisait longtemps que je n'avais pas pris autant de plaisir à lire un livre! Je suis contente que le choix de cette lecture commune se soit porté sur "l'Enclave".

Alors qu'ils pensaient passer un agréable week-end en Aveyron à faire de nombreuses activités sportives, Vanessa, aide médico-psychologique et son groupe de jeune atteint de différents  handicaps vont se retrouver par accident au coeur de l'Enclave, une zone blanche crainte par les populations du coin. Et pour cause, de nombreuses rumeurs et légendes se rejoignent pour dire qu'un monstre y vit et que personne ne peut en sortir vivant. En ignorant les mises en garde des locaux, Vanessa va devoir faire face à l'horreur absolue qu'elle n'imaginait pas vivre un jour...

En parallèle, un jeune adjudant-chef, tout fraîchement arrivé en Aveyron va devoir enquêter sur la disparition inquiétante de deux marcheurs. Tout laisse à penser que les deux pèlerins en chemin pour Saint-Jacques de Compostelle ont franchi eux aussi les limites de l'Enclave. Alors même que tout le monde l'en dissuade, Stanislas Sullivan est bien décidé à faire la lumière sur l'affaire et à franchir les portes de cette zone interdite...

Dès les premières pages le ton est donné. On sait que l'on va se plonger dans un thriller où notre niveau d'angoisse va monter en crescendo. Et pourtant, même si l'on se doute que l'on va devoir affronter les pires horreurs, la curiosité prend le dessus et on ne peut lâcher ce livre. 

Nicolas Druart a su rendre le récit très vivant et mettre en scène des personnages auxquels ont s'attache très facilement. La force de l'ouvrage est vraiment la mise en avant de la rage et de la ténacité des personnages principaux que ce soit le personnage de Vanessa qui veut protéger ses jeunes ou encore celui de Stanislas qui souhaite lever le voile sur les cas de disparition dans la région.

Même si ce roman peut donner des cauchemars, j'ai beaucoup apprécié qu'apparaisse des personnages différents de ceux que l'on a l'habitude de trouver dans ce type de littérature. Cela donne un tout autre regard sur les capacités de chacun quelques soient les pathologies qu'il peut avoir.

Enfin, en tant que fille du Sud-Ouest, j'ai aimé la promotion par Nicolas Druart faite à plusieurs reprises des produits du terroir. J'avoue avoir regretté de ne pas avoir eu un saucisson sous la main lors de ma lecture sinon il aurait été dévoré 😉
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L'Aveyron, ça sent bon le soleil, les vacances, la farniente, les descentes en kayak, le GR de Compostelle, bref, la dolce vita !

Ben non, loupé ! Oubliez la "dolce vita" et foutez le camp fissa avant que le Nazgoulag ne vous attrape et que vous ne disparaissiez corps et âme.

Si ce thriller est addictif, il ne manque pourtant pas de défauts qui seront équilibrés par des qualités, notamment dans le final coup de pied au cul (même si on me l'avait déjà fait, ce coup-là).

L'écriture de l'auteur est fort visuelle, de ce côté-là, faut pas avoir peur, si votre imagination suit bien les indications de la plume, vous flipperez un bon coup et vous vous poserez bien des questions sur ce qui se passe dans l'Enclave et comment est-ce possible qu'une telle chose soit permise en France.

Une zone de non-droit dans la campagne aveyronnaise ! Pas dans le 9-3, pas en Amérique du Sud chez les narcotrafiquants, en Afghanistan ou ailleurs. Non, non, dans un petit village bucolique où les touristes se baladent.

Et les habitants des villages voisins, ils en disent quoi ? Rien, ils regardent ailleurs, comme les Humains ont toujours fait à travers l'Histoire et comme nous faisons toujours. Tant que ça ne nous touche pas, hein, on continue de regarder ses godasses.

Des disparitions ont eu lieu à proximité et personne ne dit rien, omerta totale, comme si la mafia tenait tout le monde et arrosait les flics, juges, magistrats (Al Capone, on sait que tu es là). On n'emmerde pas les gens de l'Enclave, point à la ligne. D'ailleurs, comme pour Voldemort, on ne parle pas de l'Enclave !

Comme la carte satellite de l'Enclave est floutée, cela m'a fait penser à un terrain militaire ou à la zone 51 (Fox Mulder est demandé). le gendarme Sullivan, qui voudrait aller enquêter dans ce petit monde fermé, se fait mettre des bâtons dans les roues par tout le monde, surtout par le maire. C'est louche et ça pue !

Deux récits s'entrecroisent : ceux des moniteurs avec leur groupe jeunes trisomiques qui va rencontrer des emmerdes grosses comme des immeubles et le gendarme Sullivan qui, nouvel arrivant au bled, voudrait savoir ce que l'on traficote dans cette putain d'enclave qui sent plus que le souffre.

Les personnages ne m'ont pas fait vibrer et si l'utilisation de jeunes gens trisomiques (ou à autres problèmes) était originale, ensuite, on les perdra de vue… On en retrouvera deux plus tard, ils auront leur place dans le récit, mais j'aurais aimé les suivre plus longtemps, car ils étaient touchants, eux.

Peu de nuances par contre pour les méchants ! Purée, je n'ai jamais vu une telle concentration de psychopathes au km² dans un thriller, moi ! Violeurs, assassins, pédophile, amateur de tortures, bref, toutes les horreurs concentrées dans les mains de quelques-uns, dont un dictateur tyrannique de la pire espèce, avec une carrure de gorille, l'esprit d'un petit pois. L'hypocrisie lui sortait par les trous de nez et les excuses à la con aussi.

Et nom de Zeus, pas besoin de savoir que l'autre dictateur a une bite comme sa carrure juste avant la scène de viol ! Par pitié ! Pas besoin non plus de donner des détails de torture d'une prisonnière qui subit des viols à répétition. de grâce ! J'ai déconnecté mon cerveau, les détails étaient trop explicites à mon goût. Trop de gore tue, surtout lorsqu'il est gratuit et ne sert à rien, si ce n'est à dégoutter les lecteurs.

Ce que j'ai particulièrement apprécié dans ce thriller, ce sont les mystères qui planent sur l'enclave, ces horreurs qui semblent y être rattachées, ces légendes qui tournent autour de ce lieu mystérieux où personne n'entre, mais qui livre tous les villages alentours avec des bons produits du terroir.

Et puis, le final est génial, il m'a scotché au divan, m'a mise sur le cul, bien qu'on m'a déjà fait ce coup de Jarnac dans un autre roman. J'aurais pu le voir si mes yeux n'avaient pas été fermés, concentrés sur autre chose. Les indices étaient aussi tournés de manière à ce que ça ne saute pas aux yeux du lecteur et je suis contente de m'être laissée avoir.

Bon, pour profiter pleinement du final, j'ai dû faire l'impasse sur des points de détails un peu gros, notamment le silence des familles des disparus, les réactions de nos jeunes handicapés et le côté too much d'un truc que je ne peux pas dire ici sous peine de spolier. Ce sera à vous de voir si vous lisez ce thriller…

Ce thriller a aussi un petit côté Série B parfaitement assumé, ce qui a donné lieu à des petits traits humoristiques avec les pensées d'une prisonnière évadée, dans des moments de chasse à l'Homme. Non, je n'ai pas ri.

Ce thriller est addictif, remplis de mystères qui s'expliqueront tous à la fin, sans faire appel au fantastique. Dommage que l'auteur ait forcé tous les traits, donnant un caractère peu réaliste à son roman.

La surenchère est un trait de l'Homme, il adore faire peur et se faire peur, je le reconnais volontiers. Pourtant, j'aurais aimé que l'auteur en mette un chouia moins dans son récit, qu'il tienne un peu la bride à l'imagination de ses personnages et qu'il garde la pédale douce sur les scènes de tortures dont les détails n'apportent rien au récit.

Avec ce thriller, j'ai eu des hauts et des bas et sans le twist final déjà vu, il aurait terminé avec une mauvaise note. Avec ce truc (que je ne dévoilerai pas sauf si on me paie très cher), cela donne un autre éclairage sur le récit et redresse la barre, évitant de ce fait de se prendre la montagne dans la gueule.

À vous de voir ce que vous en penserez, sinon, sur Babelio, il y a des tas de critiques plus élogieuses que la mienne qui est, comme on dit chez moi "half en half" ("moitié moitié").

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Lire un roman de Nicolas Druart c'est entrer dans l'angoisse dès les premières pages.
Une étrange bête poilue qui semble se nourrir d'être humains.
Dans un même temps, un groupe de 6 personnes se rendent dans l'Aveyron pour passer une semaine de vacances.
Simon L infirmier, Vanessa l'AMP (l'aide médico-psychologique) et quatre jeunes personnes atteintes de pathologies variées font du canoë lorsqu'un accident leur arrive.
Ils sont proches de l'enclave, cette zone prés de Buzac que tout le monde redoute et interdise d'approcher.
Pourtant, le nouveau gendarme l'adjudant-chef Stanislas Sullivan va vouloir y mettre les pieds lorsque deux jeunes, partie en pèlerinage, sont portés disparus.

La tension reste tout au long du roman.
C'est quand même un roman très noir, très violent.
Des viols, de la torture, des meurtres, du sang à gogo.
Je ne suis plus très fan de tant d'hémoglobine mais la manière d'écrire de Nicolas Druart est tellement efficace, que je veux savoir et que je vais quand même jusqu'à la fin du roman.
Comme d'habitude, j'ai bien fait. Encore une fois, il m'a cueillie.


L'auteur aborde beaucoup de thèmes dans ce roman : les personnes handicapées et la manière dont elles sont perçues, les conditions climatiques, la pollution, l'écologie, l'agriculture, le pouvoir...

Bref, si vous avez envie de vous faire peur et que vous n'avez pas contre des scènes décrites de façon crues, si vous aimez les thrillers psychologiques, celui-ci peut vous plaire.
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Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
Stan ouvrit la bouche au moment où "Carotte" s'insurgea :
- Il n'y a pas de Nazgoulac ou autre créature démoniaque. Les monstres, ça n'existe pas ! Vous êtes débiles, ou quoi ? Vous ne voyez rien ? Il y a juste une sorte de secte, probablement dirigée par un gourou sociopathe, qui procède à des sacrifices humains ou d'autres actes abominables.
Dupont et Dupont firent la même moue incrédule. Stan se redressa.
- C'est bon, Gaëlle, je crois qu'on l'a compris, ton point de vue.
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Le Nazgoulac existait.
Elle avait entendu bon nombre de ragots à son sujet en arrivant dans le coin, des contes destinés à calmer les enfants turbulents pour qu'ils s'assagissent une fois la nuit tombée. « Si tu n'es pas sage, le Nazgoulac viendra te chercher dans ton sommeil ! » On l'invoquait tel le croque-mitaine, une sorte de boogeyman aveyronnais que les plus âgés mentionnaient pour menacer leur progéniture. La légende le décrivait comme une bête errante, abominable, un monstre formé d'empiècements de cadavres imbriqués entre eux dans un équilibre répugnant, et qui dévorait ses victimes à mains nues. Ces récits folkloriques hantaient les rêves des plus jeunes mais, finalement la peur et l'incertitude érodant les esprits fragiles, ils effrayaient aussi les adolescents et faisaient même cauchemarder les parents.
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C’est une zone où personne n’est autorisé à aller. Des gens y sont morts, d’autres ont disparu …. C’est une zone dangereuse, maudite, où il se passe des phénomènes étranges. La rumeur dit qu’elle est hantée… que les morts reviennent à la vie… et qu’une créature y vit… par chez nous, on l’appelle l’Enclave.
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Le Nazgoulac existait.
Elle avait entendu bon nombre de ragots à son sujet en arrivant dans le coin, des contes destinés à calmer les enfants turbulents pour qu’ils s’assagissent une fois la nuit tombée. « Si tu n’es pas sage, le Nazgoulac viendra te chercher dans ton sommeil ! » On l’invoquait tel le croque-mitaine, une sorte de boogeyman aveyronnais que les plus âgés mentionnaient pour menacer leur progéniture. La légende le décrivait comme une bête errante, abominable, un monstre formé d’empiècements de cadavres imbriqués entre eux dans un équilibre répugnant, et qui dévorait ses victimes à mains nues.
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C'est une zone où personne n'est autorisé à aller. Des gens y sont morts, d'autres ont disparu... C'est une zone dangereuse, maudite, où il se passe des phénomènes étranges. La rumeur dit qu'elle est hantée... que les morts reviennent à la vie... et qu'une créature y vit... Par chez nous, on l'appelle l'Enclave.
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