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Citations sur Les amours prisonnières (7)

Place du Martouret, fixée à la façade de la mairie, une boîte aux lettres s'offrait. Respectueuse de Ludwig, Colette lui présenta sa lettre, veillant à ne pas en lire l'adresse. Le prisonnier la posta. Colette fit de même avec la sienne, prenant bien garde à son tour de n'en pas laisser voir le recto de l'enveloppe. Ces coordonnées recélaient pour chacun leur intimité et ni l'un ni l'autre ne souhaitaient la dévoiler. L'un comme l'autre comprenaient et respectaient cela.
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Rappelez-vous : les hommes sur le front ne sont pas en état d’écrire souvent ; de plus, la poste aux armées se trouve elle aussi soumise aux aléas de la guerre.
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Parler du loup le fait parfois sortir du bois.
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Pour chaque homme, le baquet contenait trois patates. C’était le meilleur repas consommé en leur état de prisonniers. Les pommes de terre savourées, car les hommes mangeaient lentement, comme pour mieux apprécier et faire durer plus longtemps leur pitance, à tour de rôle ils se passèrent le bidon.
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La peur ne nourrissait pas. Les hommes désignés pour la corvée de ravitaillement n’en revenaient pas toujours, fauchés en route par l’explosion d’un obus ou la rafale d’une mitrailleuse. Parfois, terrorisés, pour survivre, où qu’ils soient, même sur d’autres cadavres, ils se plaquaient au sol dès les premiers sifflements. La bouffe se renversait, les bidons de vin et d’eau pissaient leur contenu. Lorsque ces hommes revenaient, s’ils revenaient, ils se faisaient méchamment engueuler de n’avoir rien rapporté, ou si peu.
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Le plus dur n’était pas de marcher, du moins pour les paysans comme moi qui en possèdent l’habitude ; en revanche, les gars des villes souffraient davantage.
Non, le plus dur se faisait sentir dans le manque de nourriture et de boisson. Pour plusieurs jours : une boule de pain rassis, douze biscuits, une boîte de singe, un bidon de rouge et une gourde d’eau.
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Pourquoi parler ? Elle s’écarte. Les mains de Jean la saisissent, ses lèvres en attente embrassent les siennes épaisses. Bientôt, sa bouche descend, couvre de baisers le cou et puis les seins piquants titillés de la pointe de la langue ; elle descend encore jusqu’à la naissance du monde. Fous de plaisir, leurs corps se lovent l’un dans l’autre. L’excitant de la main, il la pénètre. Jeune et plein de forces, désirant la posséder sans cesse, il la reprend.
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