Citations sur Les Voleurs d'empires, tome 6 : La Semaine sanglante (10)
La mort de mes ennemis, la mort de l'échec. Elle s'est installée dans mes salons et s'est vautrée dans mon lit, elle a brouillé mes cartes n'en faisant plus qu'à sa tête. Et pour finir, j'ai même dû subir ses ordres.
La Mort s'était accrochée. Elle aimait notre pays, elle aimait le sang de ses habitants. Elle s'était choisie une autre victime qui portait avec fierté la même bague à son doigt et qui allait, qui allait semant le vice et la destruction.
Tu ne décides plus, Nicolas ! Ton passé t'échappe. Ton présent n'est qu'une illusion, et ton futur leur appartient.
Les bombardements se succèdent sans relâche. Paris plie, mais ne rompt pas. Paris se vide aussi. Et le long des routes, des voies de chemin de fer, ce sont de longues processions qui cherchent à s'éloigner de ce déluge de feu. Bourgeois et ouvriers, tous réunis dans la même hâte, sans la même sueur.
Le décret des otages - Pour chacun de leurs partisans abattus par nos forces, il sera ordonné l'exécution d'un nombre triple d'otages.
Mon signe est accroché à sa chair.
Paris ne change pas, monsieur. Il est comme un bocal. Nous aurons beau nous agiter à l'intérieur, le verre ne se brisera pas.
Ils l'avaient rêvée, leur république idéale. Ils n'en voulaient plus de ce vieux monde gouvernemental et clérical, du militarise, du fonctionnarisme, de l'exploitation, de l'agiotage, des monopoles et des privilèges. Et leurs rêves se sont brisés, alors même qu'ils entraient dans la légende.
Quelqu'un s'impatiente, quelqu'un qui trouve que le jeu a assez duré… Jeux de l'amour ou de la guerre… En somme, la même précipitâtion, le même anéantissement..
- Nicolas…? Nicolas…? Viens m'aider, je ne parviens pas à lacer mon corsage…
- Nicolas est parti, il ne reviendra plus.
- A… Anaïs ??
- Attends ! Ne bouge pas… J'ai presque fini… Voilà… Tu peux te retourner…
- Eh bien ça !!… Quelle surprise ! Depuis le temps…
- La pension de Mme Froidecœur. J'étais déjà amoureuse de celui qui se trouvait dans ton lit.
- Ah… Tu sais… Dommage… Mais… Bon… Nicolas est libre… Je ne l'ai pas forcé…
- Nicolas n'est pas libre ! Je porte son enfant dans mon ventre !!
- ?!