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Citations sur Venus H., tome 2 : Miaki (8)

Les amants ont une fâcheuse tendance à oublier le reste du monde. Donnez-leur un lit, ils en font une île. Donnez-leur une chambre, ils en font un continent. Donnez-leur un corps, ils en font un livre. Donnez-leur une ville, ils en font une chanson.
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C’est vrai, j’oubliais : vous appartenez à monsieur Zatoga.
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Respirer… Expirer… Ne pas penser… Tenir… Respirer… Expirer… Ne pas penser… Respirer… Expirer… Tenir… Tenir la distance… Encore une longueur… Puis une autre… Respirer… Expirer… Ne pas penser… Tenir… Rejeter la douleur… Respirer… Expirer… Ne pas penser… Continuer… Ne pas s’arrêter… Ne pas penser… Oublier… Les autres… Tous les autres… Oublier… Les regards… Les mots… Tenir… Respirer… Expirer… Tenir… Oublier… Les mains, les caresses, la salive… Tenir… Respirer… Expirer… Ne pas penser… Ne pas s’arrêter… Ne pas se courber… Se tenir droite… Droite… Respirer… Expirer…
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Toute vérité cache un mensonge. Mais tout mensonge possède sa vérité.
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Bruit du bouchon que l’on assassine. Des verres qui se saluent. Des cigares qui prennent vie. Du rouge qui s’écrase sur des lèvres. Des journaux qui hurlent. Des confidences et des rumeurs qui encanaillent. Et puis, il y a monsieur Zatoga. Méfiez-vous ! C’est un requin de haute envergure et de basse température. Il prétend connaître personnellement le propriétaire des lieux, le prince Al Waleed. Il porte toujours sur lui une photo de Gong Li. Une photo dédicacée qui parle d’une nuit passée à Singapour. Quelque part, à l’intérieur de son corps, monsieur Zatoga porte une prothèse qui craque quand il pleut. Des prothèses, il en a des centaines dans sa villa au bord de la mer. Elles ornent ses murs. Elles reposent au milieu des tables. Certaines scintillent, d’autres pèsent.
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Que je vous explique comment tout ceci a commencé. Nous sommes à Paris à la fin septembre. La ville garde dans ses flancs, la chaleur de l’été, mais déjà la Lune gagne de l’espace. Sister Moon sort sa palette trompeuse et ses feutres de métal. À présent, les couleurs vont griffer, et les filles qui passent sont peintes sur un fond d’amertume. Au bar du Raphaël, les amours s’impatientent et c’est bien ainsi.
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À Zochi il sera interdit de se dénuder. Interdit de se toucher. Interdit d’espérer. Il lui sera permis seulement de s’écraser, de ramper de lécher.
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Quai Voltaire, je marche. Sur la passerelle des Arts, j’hésite encore. Square Barye, je me décide. Voilà, c’est simple au fond. Je songe à ce proverbe : prenez patience, attendez sur la berge, vous finirez toujours par apercevoir le cadavre de votre ennemi flotter au fil de l’eau. J’ajoute : c’est nettement moins zen lorsque l’ennemi est un homme que vous avez aimé.
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