Qu'une femme n'ait que sa vulve pour vivre est une aventure assez banale, qu'un homme apprécie de promener son membre dans ce havre sec et ennuyé semble dans l'ordre des choses. Disons seulement que ces deux-là n'ont pas une haute estime de leurs bas morceaux.
Certains utopistes espéraient encore lutter contre la désertification ou sauver venise, d'autres rêvaient tout haut à d'anciennes saisons douces, des températures raisonnables et des pluies d'eau pure. On bronzait à l'air libre, mais pas sans danger. La californie existait, tokyo aussi, la malaisie et la hollande n'étaient plus que des souvenirs, les ruines d'istanbul fumaient, kyushu était deux fois plus grande qu'aujourd'hui, les tempêtes de neige au-dessus de l'antarctique commençaient juste, le réseau n'était même pas standardisé, enfin vous voyez que je ne suis pas jeune.
Le plus ennuyeux, en matière politique, est que chacun des participants croit qu’il est seul à avoir lu sun tzu et machiavel. Résultat, vous y croisez cent mille connards qui nomment “tactique” leur sauvagerie, “influence” le goût des autres pour leur argent, “efficacité” leur absence de vues à long terme, “réalisme” leur manque de convictions et “victoire” les bourdes du camp d’en face.
Vous me répondrez que ce sont les blancs, et pas nous, qui ont dépeuplé l’afrique et les deux amériques, qui les ont pillées, qui y ont entretenu un feu roulant de dictatures et de guerres civiles et les ont finalement achevées avec des maladies indigènes croissant sur une misère d’importation, et vous aurez raison.
Aucune civilisation n'aime que l'on se suffise à soi-même.
Le ciel était noir, ma mère, le voyait jaune sombre, il était en tout cas très bas. Malgré mon casque, ça puait. Les vapeurs délétères avaient creusé dans le métal énorme de fines dentelles pulvérulentes, nos combinaisons piaillaient sous l'overdose de gaz carbonique et d'acide urique.
Il faut du temps pour trouver qu'être suffit. Au bout du compte, les soûleries affectives ne sont pas plus inutiles que les cérémonies amères du réalisme, et elles sont plus rigolotes.
D'accord, apprendre les règles est important pour évoluer en ce monde, encore faut-il enseigner l'envie d'y vivre.
On ne se méfie jamais assez des gens qui vous aiment.
Shi était moins lu, moins payé, moins connu et reconnu que cmatic mais il était plus intelligent et cmatic le savait. C’est-à-dire qu’il le sentait et ne se l’est jamais avoué, vous connaissez ces européens.