Sixième enquête pour Tracy Crosswhite, mais découverte pour moi. Ce tome peut tout à fait être lu indépendamment des autres.
Je finis cette lecture assez mitigée, c'est un roman policier construit classiquement : disparition, meurtre, recherche du coupable, un «qui l'a fait» ordinaire. Peu de suspense car j'avais compris assez rapidement le mobile.
Ce qui m'aura le plus gênée sera finalement ce sentiment de trop de blabla, ça papote, ça raconte la vie de tel ou tel enquêteur, ses états d'âme et, en fait, ce n'est vraiment pas intéressant. Est ce parce que je découvre ces personnages et n'ai pas eu le temps de m'y attacher? Aucun ne m'a émue et même les situations les plus sensibles ne m'ont convaincue.
Je souhaite bonne route à Tracy mais ne pense pas recroiser son chemin.
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Au vue de la moyenne obtenue sur le site (plus de 4 sur 5 ! ), j'ai été particulièrement déçu; toutes les ficelles pour "faire de la page" sont rassemblées ici:
- Nous avons droit à une promo : deux enquêtes pour le prix d'une !
- Démagogie : nombre de protagonistes ont des problèmes d'enfant; l'une en attend un, d'autres ont vu leur enfant partir, ou ne vont pas tarder à voir...
... et tout ça fait de la page. il y a de nombreux paragraphes verbeux: entre Faz et Del, entre Tracy et Kins, entre Faz et Gonzalèz. Sont reprises des informations que l'on connaissait déjà ! Même Lucy d'ailleurs s'en rend compte ! Elle dit à Nolasco "Est-ce qu'on n'a pas déjà parlé de tout ça ? "
Heureusement, il y a un certain humour entre les deux compères Faz et Del, et puis, en toute honnêteté, Dugoni sait, malgré toutes les redondances et les lourdeurs, mener un récit et tenir son lecteur en haleine, même si la chute ne faisait aucun doute pour moi.
Un livre qu'on peut très bien ne pas lire; sauf en état de grand manque.
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