AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,54

sur 3576 notes
5
71 avis
4
24 avis
3
9 avis
2
2 avis
1
0 avis
Nous avions laissé Edmond Dantès devenu le comte de Monte-Cristo (ou Sinbad le marin, ou Lord Wilmore, ou l'abbé Busoni) s'apprêtant à retrouver à Paris ceux dont il désire vivement se venger.

Le tome 1 faisait état d'un saut de dix années dont on ne sait rien, mais il faut deviner (je pense) que durant cette période Monte-Cristo a beaucoup voyagé, racheté Haydée sa fille adoptive, et emmagasiné des connaissances (sur les drogues et poisons en particulier) et des détails compromettants sur la vie de ses ennemis au cours des vingt dernières années, détails qui vont l'aider à mettre en oeuvre son projet.

Il est fort plaisant pour le lecteur d'être tenu suffisamment au courant par Dumas (sans lourdes explications) et d'avoir un bon temps d'avance sur les protagonistes du roman. Petit à petit on comprend pourquoi l'achat de la maison d'Auteuil (à la campagne à l'époque ^_^), les conseils à Madame de Villefort, la visite à l'employé du télégraphe, l'arrivée d'Andrea, et même la présence de Haydée.

Alternent des moments assez drôles, ou plus dramatiques, ou carrément romantiques, avec une écriture dont je ne me souvenais pas qu'elle fût si agréable et ne négligeant pas les jolies formules, sans quasiment aucun temps mort.

Le Monte-Cristo un peu glaçant et maître du destin des autres (particulièrement dans le tome 2) évolue en homme capable de douter, y compris de sa "mission", ce qui donne de superbes passages au moment du duel d'Albert et du danger planant sur Valentine. Il commence aussi à penser qu'il pourrait connaître un avenir ouvert sur l'amour plus que la vengeance...

Je cite des noms sans explications, mais tous les personnages, y compris les plus secondaires, ont leur utilité. J'ai essayé de prendre Dumas en défaut dans les détails, je n'y suis pas arrivée. Peut être Madame Danglars, "dont la beauté pouvait encore être citée, malgré ses trente-six ans" (sic), était-elle bien jeune pour être mariée et mère plus de vingt ans auparavant (quoique, c'est l'époque).

Justement Madame Danglars a fini par vivement m'intéresser au fil du roman, sans doute que j'étais lassée du tout noir ou tout blanc de certains autres. Mention spéciale à sa fille Eugénie, c'est culotté de présenter un tel personnage de femme faisant fi des préjugés.

Bon, sans doute est-ce ma dernière relecture du Comte de Monte-Cristo, "le" roman de mon enfance, "le" roman tout court, à mes yeux, pas parfait, mais qui se doit d'être lu dans une carrière de lecteur!
Lien : http://enlisantenvoyageant.b..
Commenter  J’apprécie          40
Commenter  J’apprécie          20
Tout l'intérêt est dans la chasse, le fait de repérer sa proie, de la mesurer de la tête aux pieds, de lister ses forces et ses faiblesses, et de manoeuvrer afin de l'approcher au plus près sans éveiller le moindre soupçon, et d'abattre enfin sa proie sans retour possible, assouvir son désir de voir ses ennemis à terre, et surtout de mettre en scène le moment de chaque révélations afin que le coup porte au plus profond, et se fasse dans une prise de conscience totale. Toute l'intrigue est construite de manière addictive, le désir de vengeance est attisé tout au long de l'histoire, nous entraînant vers un dénouement explosif dans l'accomplissement de la vengeance, mais c'est d'autant plus génial de savoir que celle-ci va s'abattre à trois reprises !
Commenter  J’apprécie          20

Premier roman de Dumas que je lis, ayé : ça, c'est fait ! Ouf ! Je voudrais pouvoir dire que je l'ai adoré sans aucune réserve, que malgré tout ce qu'on m'en avait dit mon plaisir a été au delà de mes plus folles attentes... Mais non, ça ne va pas être possible...
Certes, l'aventure est vraiment au rendez-vous. Quand j'ai "compté" les pages, avant d'en entamer la lecture, et prenant conscience que l'évasion incroyable a lieu finalement assez tôt dans le récit, j'ai eu peur de trouver la vengeance complexe (j'appréhendais les descriptions de manipulations financières compliquées et détaillées à l'extrême) et ennuyeuse, mais non, cet aspect là du roman passe sans problème, on suit avec intérêt la vengeance minutieuse de Monte-Cristo.
Ce n'est pas cela qui m'a déplu. Tout d'abord, l'accumulation de hasards réunissant les protagonistes est tellement énorme qu'on finit par se lasser. Ensuite et surtout, le personnage de Monte-Cristo a fini, lui aussi par me fatiguer (le mot est faible). Qu'il se prenne pour le bras vengeur de Dieu tout au long de son implacable machination tentaculaire pour briser ceux qui l'ont envoyé moisir au Château d'If, bon, passons... Qu'on nous le rabâche à chaque chapitre de ce deuxième tome, ou presque, je veux bien, aussi. Mais que Dumas fasse remarquer à ses lecteurs (puisqu'il s'adresse à "nous") la large poitrine, les mains fines mais puissantes, le regard pénétrant et si remarquablement intellllllligent de son héros, page après page... Il ne peut pas entrer dans une pièce sans que Dumas nous refasse le coup, sans parler de son ton vibrant,de son oeil terrible qui flamboie, de sa beauté mystérieuse, et même de son "cri sauvage dont peuvent seuls se faire une idée ceux qui ont entendu le rugissement du lion blessé"... J'ai fait une overdose de grandiloquence (y'a des moment où je croyais lire les impressions de Bella quand elle croise Edward dans Twilight, c'est vous dire !!!!) (ben oui, j'ai lu Twilight, et non, on m'a pas payée ni menacée de mort. Je reconnais que j'ai un peu souffert mais j'ai tout lu quand même, si si)(j'assume).
Je ne regrette pas du tout de l'avoir lu, et, dans quelques temps je lirai peut-être autre-chose de Dumas, mais je comprends pourquoi, ses livres étaient particulièrement appréciés des jeunes lecteurs (haha, nous revoilà dans le teenage book avant l'heure).
J'ai enfin compris que certains auteurs auréolés de gloire et respectés comme de grands Zécrivains du patrimoine et tout et tout peuvent vraiment ne pas être de mon goût quant à leur style d'écriture.
J'avais déjà ressenti un certain malaise en lisant "L'homme qui rit" de Victor Hugo (que j'apprécie par ailleurs comme poète et comme figure incontournable du XIXème...) et je comprends d'autant mieux ce que j'aime chez un Flaubert ou un Maupassant.
Comment s'appelle ce style hyper lyrique ?
Commenter  J’apprécie          20
Lire Monte-Cristo c'est s'attaquer à une somme tout à fait passionnante. L'intrigue certes est archi-connue mais se lancer dans l'écriture de Dumas c'est un vrai plaisir de lecteur. Des pages somptueuses et sensibles, des personnages ancrés dans les passions. La fin est bouleversante, je parle d'Edmond qui finalement ne peut pas revivre le passé et doit quitter Mercedes. Ce sont quelques pages poignantes qui révèlent des sentiments qui nous paraissent à nous aussi tellement vrais. Peut-être que ceux qui liront cette critique ont vu les adaptations ou les verront à l'issue de leur lecture, certaines pages sont intranscriptibles et sont magiques à lire. Inutile de les attendre au cinéma. Quand Dantès retourne au chateau d'if, cela peut sembler anecdotique mais c'est puissant et poignant. Une lecture formidable
Commenter  J’apprécie          20
Le deuxième tome de le comte de Monte-Cristo nous plonge dans la phase plus ou moins philosophique de la vie de Dantès, celui-là qui vient de s'évader de la prison après 14 ans d'emprisonnement. Celui-là qui découvre à nouveau la lumière après de longues années d'obscurité.Comment se réintégrer dans la société dans de pareilles circonstances.

Mais à chaque chose malheur est bon, voici que pendant sa captivité, Dantès rencontre l'abbé Faria, son voisin de prison qui non seulement va lui apprendre les sciences, les langues et la philosophie, il va aussi lui ouvrir les secrets d'un grand trésor enfouis dans les grottes de l'île Monte-Cristo...

De même que Dantès se servira de la dépouille de l'Abbé Faria. Celui-ci, appelé le vieux fou, va mourir d'une crise d'apoplexie, pour sortir de la prison, Dantès occupera bien sûr la place du mort...

Après des recherches assidues dans les grottes de Monte-Cristo, le fugitif découvre le grand trésor...

Alors il devient Simbab le marin, le riche homme qui épargne la mort et la honte au généreux Mr. Morrel qui connait un sérieux déficit financier et un sérieux déficit de la conscience, et la ruine de sa famille...

Le riche homme viendra au secours de Caderousse avec un morceau de diamant contre, d'une manière intelligente, la véracité sur le complot monté par lui et son équipe contre Dantès...

Simbab le marin deviendra le comte de Monte-Cristo, celui qui achète cette île et en fait sa propriété privée ...on entend parler de lui, le grand fortuné, et aussi le grand humaniste, il vient en aide quand il le faut à toute âme qui en a besoin en faisant claquer sa fortune....

Mais tout ne fait que commencer...

La vengeance de notre comte se prépare tout doucement...comme un bon élève du vieux fou de l'Abbé Faria...

Comme toujours, ça se lit avec engouement!!!
Commenter  J’apprécie          310
De loin mon roman préféré d'Alexandre Dumas. On y retrouve de tout: de l'amour, de l'action, de la vengeance, de la trahison, de la tristesse, des luttes de pouvoir, etc. Un roman que je relirais avec grand plaisir sur une île déserte et qui me ferait revivre plusieurs heures d'aventures incroyables!
Commenter  J’apprécie          110
Une première partie longue et difficile. L'intérêt de la lecture revient seulement lorsque les personnages commencent enfin à mourir. Il faut donc s'accrocher jusqu'à la seconde moitié du livre.
Commenter  J’apprécie          00
Je ne suis pas une férue d'Alexandre Dumas. Celui-ci est sans contexte mon préféré. Ah ! la figure d'Edmond Dantes, figure qui devient presque biblique de part son parcours, son histoire, sa psychologie... Tous ces pièges qu'il tend à ses ennemis et qu'il se tend à lui-même ? Il y a des passages épiques bien rendus. le Comte de Monte-Cristo est un peu le "côté obscur". Cette galerie de personnages, qui résument bien une époque, une atmosphère sociale et politique, "une ambition" personnelle. Pour moi il y a un peu des Erinyes chez Dantès et rien que cela est passionnant.
Commenter  J’apprécie          200
Cette fois-ci, changement radical de décor: le bagne du château d'If laisse sa place à la haute société parisienne: richesses, intrigues, bref, une mise en place de la vengeance d'Edmond Dantes, qui laisse présager une fin passionnante. Les détails sont nombreux, et je crois que le troisième tome sera délicieux...
Je me suis tellement intéressée à l'intrigue qui s'il m'avait fallu un mois pour lire le premier tome, je n'ai eu besoin que de deux semaines pour dévorer le second!

Bref, un régal.
Commenter  J’apprécie          130




Lecteurs (15811) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages des Trois Mousquetaires et Vingt ans après

Sous quel nom connaît-on monsieur du Vallon de Bracieux de Pierrefonds ?

Athos
Porthos
Aramis
D'Artagnan

9 questions
183 lecteurs ont répondu
Thème : Alexandre DumasCréer un quiz sur ce livre

{* *}