Dans le tome 2 du "Comte de Monte-Cristo" de Dumas, la quête de vengeance d'Edmond Dantès atteint son apogée. À travers ses manipulations habiles, il révèle la nature humaine dans toute sa complexité, montrant les conséquences dévastatrices de la cupidité, de la trahison et de l'obsession pour le pouvoir. La morale qui se dégage de ce récit est que la vengeance peut être un chemin dangereux et auto-destructeur, et que la quête de justice doit être équilibrée par la compassion et la réflexion.
A lire !!!
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Je viens de terminer ce pavé grandiose, cette vendetta méticuleusement organisée, de Rome jusqu'à Paris. Ce récit est si riche de péripéties, de personnages, de paysages. Et ce comte de Monte-Cristo… une figure éternelle de la littérature française au moins !! Grace à cette écriture, aussi riche sur plus de 1000 pages : quel chef d'oeuvre. L'intrigue ne nous lasse jamais, et ce, jusqu'à la dernière page. Et même si nous devinons, petit à petit, les subterfuges du Comte. Waou, c'est certainement une oeuvre inoubliable qui ne cessera jamais d'impressionner.
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Ce livre grimpe directement en première position dans mon top 5 des livres préférés. Je l'ai lu avec un ami, chapitre par chapitre, on en débattait et on a tous les deux adoré. le thème principal est la vengeance suite à une terrible injustice. On pense que c'est exagéré et que ça ne pourrait pas se passer aujourd'hui. Et pourtant cette histoire serait tirée d'une histoire vraie...!
Dumas développe plein d'autres thèmes également: l'amour, la haine, la trahison, l'amitié sincère, l'argent, le pouvoir, la jalousie... La plume de l'auteur est agréable, fluide, intelligente. Je recommande ce livre à tous. Un classique de la littérature à lire absolument.
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Un tour de force romanesque. Je voulais le lire depuis longtemps, et je ne suis pas déçue. Merveilleux roman d'aventure, très dense, mais qui ne s'écarte jamais d'une structure rigoureuse qui voit, sur près de 1600 pages, l'étau de la vengeance se resserrer lentement autour des personnages que Monte Cristo pourchasse en secret. L'intrigue est magistralement orchestrée, le style plaisant, jamais lourd. Quelques aspects ont vieilli, l'orientalisme naïf de cette époque par exemple, mais cela reste une merveilleuse lecture.
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Suite palpitante du premier tome, que j'ai toutefois trouvé un peu plus lente (un grand nombre de choses se mettent en place) et, de fait, un peu moins prenante que le début des aventures de ce cher Edmond. Il est d'ailleurs quasiment "effacé" du récit, simple liant misanthrope.
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L'écriture classique n'est pas méchante à lire, mais… c'est long. Personnages manichéens. Des invraisemblances, par exemple lorsqu'un doute plane sur l'identité du comte, on s'étonne de la facilité avec laquelle il trompe encore le monde. Ou encore (attention spoiler), à la fin, lorsqu'il sauve une personne de manière rocambolesque mais expliquée en deux phrases. On comprend que l'intérêt était de maintenir le doute et l'attention du lecteur le temps d'une ellipse de plusieurs chapitres. Les innocents qui douillent et qui étaient (presque tous) inclus dans ses calculs. le manque de confrontation avec ses adversaires. Après une vengeance tellement préparée, je m'attendais à des confrontations sensationnelles, des débats, de la philosophie, quelque chose de dantesque (tiens tiens), mais non. Également, confrontation décevante avec la femme qu'il voulait pourtant retrouver. On sent le roman feuilleton et que des pistes ont été abandonnées. Les touches d'orient pas vraiment creusées. Avis personnel : long passage à Rome avec les deux jeunes bourgeois parisiens, personnages pas follement attrayants (parlent de mode, d'argent et de femmes), et peu retrouvés ensuite. Un retournement pour l'histoire de coeur du comte somme toute banale. J'ai été étonné de voir une histoire de révolte de jeunesse qui réussit et une histoire entre deux femmes, mais déception (encore, goût personnel), les deux femmes sont surprises par un personnage poursuivi par les gendarmes. Elles sont surprises dans le même lit, s'affolent, préviennent les gendarmes, partent de l'hôtel honteuses, le jeune homme, innocent de tout, est pris. La jeune femme que l'on suivait entre au couvent. Double, triple, quadruple déception. Quoi, la police gagne sur les innocents ? Mais c'est quoi ce livre ?! .
Enfin, ça parle tout le temps d'argent, d'investissement, de bourse, de rente. Oui, le comte en joue, ses adversaires sont bourgeois, l'un est banquier. Mais, tout le temps, personnages pauvres et secondaires inclus.
Et pour finir, la morale, littéralement la dernière phrase du roman, est classiquement christiano-passive et pas dans mes attentes de lecteur venu pour des aventures !
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