Le Comte de Monte-Cristo

Si j'ai bien accroché les 500 premières pages, les 1000 suivantes ont été bien moins passionnantes. J'ai aimé Edmond Dantès, jeune homme fougueux, passionné, fauché en pleine jeunesse par les ambitions politiques de l'un et les ambitions amoureuses de l'autre, qui, en prison, et jusqu'à sa rencontre avec l'Abbé Faria, va connaître de grands moments de désespoir.
Il devient le comte de Monte-Cristo, que la prison a rendu incroyablement maître de lui-même et de toute la spontanéité des sentiments dont l'être humain est capable. C'est à la "naissance" du comte que j'ai perdu de mon enthousiasme. Par la nécessité vitale qu'éprouve le comte à se venger de ceux qui l'ont mis au cachot, on infiltre alors dans un monde politique, superficiel et bourgeois. Je n'ai pas compris où tenait la pertinence de certaines scènes, et j'ai parfois trouvé le temps long. Jusqu'à ce que Mercédès et le comte se retrouvent face à face... Bref, un intérêt en dents de scie, pour une aventure toutefois agréable dans l'ensemble.