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4,56

sur 2036 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
(chronique qui vaut pour les 2 tomes)

Encore un livre que j'aurais d'abord classé dans la Bibliothèque Verte, avec ses brigands, ses pirates, sa profusion de déguisements, son trésor secret, ses quelques bonnes gens et ses méchants en veux-tu-en-voilà. Et c'eût été bien dommage d'en rester là, car c'est en fait une histoire universelle que nous conte ici Alexandre Dumas.

Marseille, 1815. Tout sourit au jeune Edmond Dantès : bon fils, le voici promu Capitaine de navire et sur le point d'épouser la belle Mercédès. Mais voilà, il y a toujours des jaloux, et et le pauvre Edmond est arrêté et emprisonné dans la prison de l'île d'If sans même savoir pourquoi. Il y passera plusieurs années, et sera un tout autre homme lorsqu'il en sortira.

Habituellement, le thème de la vengeance m'attire très peu. Mais ici, la vengeance est si bien manigancée que, de péché, elle devient un régal ! Quelle ingéniosité dans la méthodologie vouée à punir ceux qui ont détruit la vie d'Edmond Dantès ! On ne peut qu'admirer un tel déploiement d'intelligence. Mais surtout, et c'est ce que j'ai particulièrement apprécié, l'auteur fait évoluer son personnage au-delà de la vengeance, et offre une dimension plus profonde et émouvante à cette histoire.

Je ne connaissais que très vaguement l'intrigue, je n'en ai vu aucune adaptation TV ou ciné, et c'est donc avec surprise et joie que je me suis laissé emporter tout au long des 1400 pages (oui, et en plus, c'est écrit en tout petit et il n'y a même pas d'images) de ce roman ponctué de rebondissements incroyables et tourbillonnant d'émotions. Et c'est un vrai bonheur de se laisser aller à y croire, de retrouver la crédulité de l'enfance en sautant à pieds joints dans d'aussi palpitantes aventures -car le suspense est savamment entretenu tout au long de ce livre ; damned !, quel tour de force éblouissant d'Alexandre Dumas !
J'admets toutefois que certains passages m'ont semblé un peu longs (notamment l'épisode italien), mais les personnages sont si attachants (les bons si bons, les mauvais si mauvais) que le plaisir reste maintenu malgré tout. Et puis, il y a ce fascinant Comte de Monte Cristo aux multiples facettes, et sa douloureuse quête de vérité, prêt à se prendre pour Dieu, mais finalement beaucoup mieux que Dieu (comme chantait Brel).

J'ai donc énormément aimé ce roman, et je vous invite, si vous ne l'avez pas encore lu, à l'ouvrir à votre tour et à vous laisser emporter ; au cours de votre lecture, votre retrouverez fatalement un morceau de votre âme d'enfant, et de telles occasions sont trop rares pour les laisser s'échapper ; n'hésitez plus, foncez la rattraper !
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Dumas était un homme de théâtre : il met en scène des personnages inoubliables et aime les rebondissements. L'empoisonneuse, l'ancien révolutionnaire devenu muet, le traître et le fils maudit, Benedetto au destin rocambolesque. Mon arrière-grand-père adorait cette histoire, l'histoire d'un juste qui perd tout, avant de se venger de ses ennemis devenus riches et puissants dans le Paris de la Restauration. L'art de conteur de Dumas se déploie dans ses histoires dans l'histoire : les bandits romains, les aventures orientales et le crime de Caderousse raconté par un témoin caché dans son auberge, par une nuit d'orage...Et au dessus de tout ces personnages, l'agent de le Providence, le comte et ses doubles, l'abbé italien et le lord anglais qui fait de ce classique un vrai plaisir de lecture !
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« Bonjour et bienvenue dans cette probablement unique édition de Questions pour un Babélion ! Aujourd'hui, littérature classique. Attention, il y a un piège. Un petit indice pour ceux qui jouent de chez eux : « Vous avez cliqué sur le titre. » Vous êtes prêts ? C'est parti :

Tel l'hiver de Game of Thrones je viens, mais personne ne me voit venir* et je frappe sans pitié. Je suis isolé de longues années, meurtri par la mort de mon père…

-Arya Stark !

-Non. Arya Stark, c'est non.

Meurtri par la mort de mon père et séparé de la femme que j'aimais, j'ai été lâchement trahi par des proches et un magistrat, puis jeté dans la prison du château d'If. Je parviens à m'évader et me sers de ma nouvelle fortune pour machiner une Terrible Vengeance, je suis, je suis, je suis ?

-Le… le comte de Monte-Cristo !

-Et c'est gagnéééééé ! Bravo !

-C'était pas facile, mais j'ai reconnu à partir de « Terrible Vengeance ». Je pensais que vous parleriez des mechas** et des vaisseaux spatiaux de la série animée.

-Les mé… quoi ?

-Bah les robots géants, quoi ! On s'y introduit à l'aide d'ingénieuses et spectaculaires machineries et on les pilote, comme dans Goldorak.

-Bon… on va reprendre un ou deux trucs, je crois, espèce de génération pourrie par la télévision.

Or donc, aujourd'hui nous allons parler du Comte de Monte-Cristo, un célèbre roman d'Alexandre Dumas père, je vous fais grâce d'un deuxième résumé. Mettons tout de suite les choses au clair : ce roman ne contient aucun robot géant. Point de voyages dans l'espace non plus.

-Ah bon ?

-Non.

-C'est nul, alors !

-Absolument pas.

-En plus, c'est publié au XIXe siècle ! A tous les coups c'est écrit dans un français incompréhensible !

-Non, pas du tout. Nous trouvons de belles tournures classiques, mais le style et la langue restent parfaitement accessibles : l'émotion passe facilement. le récit de l'emprisonnement et de l'évasion est splendide, la souffrance d'Edmond est littéralement palpable. J'ai admiré les ressources de l'abbé Faria, l'ingénieux érudit, il y a là comme un récit de Robinson, qui exploite ce qu'il a sous la main pour construire et aménager ce dont il a besoin.

Cependant, ce que l'histoire contient de plus spectaculaire se situe plus tard dans l'histoire, lorsque le comte de Monte-Cristo a terminé de construire sa machine infernale et frappe ses ennemis ou leurs proches, et sa stratégie répond à une autre machine, celle qui l'a plongé en enfer. Plein de choses sont fascinantes dans ce texte, et l'une d'entre elles se trouve dans la précision d'une tragédie grecque.

-Le comte de Monte-Cristo, une tragédie grecque ? Et ben, on aura tout lu.

-Mais non, « tragédie » pas au sens de tragédie, quoi. Evidemment qu'il n'est pas un noble prince détruit par les intentions divines.

-Et dans quel sens, alors ?

-Dans celui-ci : peux-tu échapper à ton destin quand tu es le héros d'une tragédie ? Non, tu ne peux pas. Dantès, quand il se trouve chez Villefort, ne le sait pas encore, mais il est déjà mort : le jeu de circonstances est tel que le jeune homme ne peut se sauver. Broyé par la machine impitoyable du destin et de l'ambition du jeune procureur, te dis-je.

Et lorsque Dantès va comprendre qu'il est devenu la victime d'une suite de circonstances malheureuses et de perversions humaines, que va-t-il faire ?
Il va apprendre à dominer, à provoquer ces circonstances en sa faveur, à jouer avec l'histoire et les caractères pour obtenir ce qu'il veut, à plier son corps à la force de sa volonté pour demeurer parfaitement (ou presque) impassible en n'importe quelle situation.

Et c'est là, je crois, que se trouve l'une des plus grandes forces de ce texte : il raconte l'histoire d'un homme qui dépasse son humanité pour devenir un « presque Dieu ». Ce n'est plus lui, la victime de la machine à broyer les existences. Il s'occupe désormais de la construire et de la faire fonctionner en se donnant l'accomplissement de la volonté divine pour confortable justification. Mais est-ce justifiable ?

Et à ce propos, sur la légitimité du comte, le roman prend hélas une direction qui me déplaît sur la fin. Mais peut-être que le doute prouve qu'il reste une étincelle d'humanité en lui ? Je ne sais pas. Quoi qu'il en soit, les scrupules sur les desseins de Dieu m'ont laissée froide, contrairement à la condition de Dantès qui m'a rendue enthousiaste.

Je regrette également que les dialogues soient excessivement dumasiens. Ils alourdissent et ralentissent le texte, on sent la paie au feuillet…

-Quoi ?

-Hein ?

-J'ai mal entendu, tu disais quoi ?

-Je disais que je trouvais les dialogues souvent relous.

-Comment ça, relous ?

-Ben, relous comme lourdingues ! Les personnages répètent les choses, font semblant de poser des questions sur des évidences…

-Vraiment, ils font ça ?

-Assurément.

-Mais quel intérêt pour l'histoire ?

-Pour l'histoire ? Aucun.

-Et pour le lecteur ?

-Non plus.

-Mais quelle raison alors ?

-Je soupçonne la raison des sousous dans la popoche.

-Ciel ! La cupidité et/ou le besoin désespéré d'argent serait-il cause de faute de goût littéraire ?

-Ce ne serait pas la première fois, si ?

-Non, en effet. Mais dis-moi, tu es en train de faire la même chose, non ?

-Si.

-Et tu n'as pas peur d'ennuyer ton lectorat ?

-Si, c'est pourquoi nous arrêtons maintenant.

J'ai regretté également le dénouement, trop long, et la fin de certains personnages comme Haydée et Mercedès : leurs conclusions ne me semblent plus du tout au goût du jour.

Ces menus reproches demeurent cependant sans grande conséquence sur un texte extraordinairement beau. »

*Allusion à la BO de Gankutsuou, l'adaptation animée japonaise, « You won't see me coming… ‘til I strike ».

**Mechas : prononcez « méka ».
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Le Comte de Monte-Cristo est un petit bijou romanesque, récit passionant d'une vengeance préparée depuis longtemps à l'intrigue fouillée, mais en dehors de l'intérêt intrinsèque de l'histoire, il est avant tout un formidable livre sur la psychologie des personnages, les conflits entre classes sociales, le danger d'exprimer des opinions politiques ou les rivalités amoureuses. Avec moult précisions et détails, l'auteur raconte un récit au suspense exacerbé ou la tension monte de façon insidieuse, jusqu'au dénouement final. Ce roman s'inscrit aussi dans la veine de l'esprit des récits balzaciens de l'époque, où les êtres deviennent vils, dévoilant toute la noirceur de l'âme humaine, profitant d'une opportunité de situation et d'atmosphère, offrant au lecteur un panorama paranoïaque, d'une société d'arrivistes sans scrupules, prêts aux pires bassesses pour se hisser socialement, pour de l'argent, par jalousie ou pour se protéger d'un scandale. Si Dumas n'est pas Balzac, dans ce livre, il lui emprunte un certain style, mais sans jamais l'égaler, néanmoins, on retiendra de nombreuses autres influences très en vogue, comme un exotisme oriental dans les décors et les costumes, ou une ambiance flirtant avec le romantisme noir parfois. Mais ce roman reste avant tout un récit posant de vraies questions, sur la notion de justice en particulier, en évoquant la délation, l'iniquité, la vengeance personnelle et la justice privée se substituant à celle des hommes, parce que justement, cette dernière a failli dans son application impartiale, par l'Etat de droit.
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Le comte de Monte-Cristo est enterré depuis tellement longtemps dans ma pile à lire que l'en sortir était presque un acte archéologique. D'une part, ses 1600 pages ont de quoi impressionner, et comme en plus je connais très mal les classiques (ce qui est très bien au final, ça me permet de les découvrir exactement comme les sorties de l'année), je m'en étais fait une fausse image. Je n'avais en effet retenu qu'un long emprisonnement, et le désespoir d'un homme enfermé pendant un millier de pages, ça pourrait être intéressant, mais ça demande quand même une bonne dose de courage pour se lancer dans cette lecture. Mais dès les premières pages, j'ai réalisé qu'on est bien loin de cette sombre introspection. J'ai retrouvé tout de suite le ton typique du roman d'aventure qui m'avait tant plus dans Les trois mousquetaires.

Le roman raconte l'histoire d'Edmond Dantès qui, malgré une vie simple, est sur le point de toucher au bonheur : un poste de capitaine sur un navire où tout le monde l'aime, ce qui lui permettra de sauver son père de la misère, et d'épouser sa fiancée. Mais cet embryon de bonheur sera détruit par l'association bien redoutable d'un amoureux éconduit, d'un collègue jaloux et aigri, et d'un ambitieux politique. À quelques jours de son mariage, Dantès sera envoyé en prison, où il croupira plusieurs années, avec une seule idée en tête : la vengeance.

On comprend sans peine le succès de cette histoire qui, malgré son volume impressionnant, est passionnant du début à la fin. Le thème de la vengeance, tout d'abord, est déjà quelque chose de fascinant, d'autant que Dantès met en place des plans machiavéliques qui provoqueront la ruine ou le déshonneur public de ses ennemis au moment où ils s'y attendent le moins. Dumas fait également voyager ses lecteurs, en Italie, durant le carnaval, en Afrique du Nord et lui fait miroiter les charmes de l'Orient. Les destins de ses personnages s'entremêlent étroitement, des amitiés et des amours imprévues naissent, ce qui contrarie grandement les plans de Dantès. Parfois d'ailleurs, certains retournements de situation m'ont paru cousus de fil blanc, mais enfin on n'y prête peu attention, le genre de l'aventure en fait presque des passages obligés.

Un seul comportement récurrent m'a laissé sceptique. De temps en temps, un ami de Dantès se trouve dans une situation désespérée, et Dantès a la solution, disponible immédiatement. Plutôt que de la lui fournir, il attend le dernier moment, quand son ami a la corde autour du cou ou le revolver sur la tempe, pour se précipiter dans la pièce et lui dire que ses problèmes peuvent s'arranger. Il y a parfois des justifications à cette attente, mais souvent non, et ce comportement me paraît particulièrement cruel, sans générer, pour moins du moins, la moindre tension ni la moindre compassion pour les victimes.

Encore un classique que je regrette de ne pas avoir eu le courage de lire plus tôt ! Mais malgré les bonnes expériences qui s'enchaînent, il n'y a pas à dire, un nom célèbre ça impressionne…
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Comment publier une critique sur « un des plus grands monuments de la littérature française » ?
Avec neuf mots, les derniers de la phrase précédente…

Bon, c'est un peu court c'est vrai, mais si je devais résumer la version intégrale de la Pléiade (plus de 1400 pages tout de même) je ne saurais pas comment y arriver. L'histoire tout le monde la connaît, ou presque : une jalousie, un complot, une trahison, un emprisonnement, une évasion et une vengeance.
C'est un récit d'aventure qui fait voyager le lecteur comme les personnages dans toute la Méditerranée, et de Rome à Paris. du plus profond du cachot du château d'If au plus grand des palais des Champs-Elysées. le voyage n'est pas seulement géographique il est historique aussi, du règne de Louis XVIII à celui de Louis-Philippe, et commence le jour ou Napoléon quitte l'Île d'Elbe, élément déclencheur du sort funeste de Dantès - à son corps défendant. Enfin ce voyage est psychologique dans son approche de l'évolution d'un esprit simple, honnête et confiant à celui déterminé, manipulateur, implacable et sans retour possible ; peut-on appeler ça remords ou regrets ? Pour terminer il est également philosophique car il laisse au lecteur toute latitude pour porter un jugement ou avoir un avis sur le parcours d'un homme animé par une telle détermination.

L'écriture est flamboyante, le vocabulaire à la fois d'une richesse immense et son accès d'une facilité déconcertante. Certes, mais quel jeune peut aujourd'hui s'attaquer à un tel livre ? Sans doute sont-ils peu nombreux, peut-être aussi parce qu'il ne s'adressait pas à un jeune public au départ. Pourtant que de belles formules, que de descriptions de paysages, de villes, de décors. Les acteurs sont saisissants de vérité, par leur physique, leur caractère, leurs actes prévisibles ou inattendus, jamais sans raison. Dumas a cela de commun avec Hugo ou Verne, ou Balzac et Zola (et j'en oublie), tous ces auteurs avaient la passion et la perfection chevillée à la plume, il fallait que leurs personnages soient empreints de véracité pour que leurs actes soient immanquablement logiques et dans le prolongement de leur caractère. C'est à la fois magnifique et terrifiant. Quelle force peut transformer un fils aimant et respectueux, un fiancé fidèle, un marin courageux à l'honneur irréprochable, en un procureur froid et déterminé, se muant en bras armé d'une justice qu'il fait sienne, car celle à laquelle il croyait l'a brisé et humilié. Il y a chez lui du Vautrin, du Nemo, du Valjean et du Javert à la fois, et ce n'est sans doute pas un hasard si ces personnages évoluent à la même époque. le XIXe siècle devait être celui d'une littérature exaltée et réaliste en même temps. du moins c'est ainsi que je le ressens.
Quant au scénario lui-même fallait-il que son auteur fut habité par une flamme aussi puissante que celle de son héros pour produire un tel ouvrage. Car même les fâcheux qui l'accusent de tirer à la ligne par appât du gain, sont obligés de reconnaître que les nombreux chapitres qui nous paraissent un peu étrangers à l'histoire, comme les longues vacances de Morcef à Rome, la bataille de Janina ou d'autres encore sur la vie parisienne et l'immobilier de l'époque, (que j'avoue aussi avoir eu du mal à lire), viennent s'imbriquer tôt ou tard dans cette quasi-épopée.

Comme j'aurais aimé écrire ainsi, mais à chacun son destin, le mien est de pouvoir lire ces oeuvres monumentales, et si j'y ai passé autant de semaines à l'automne dernier, il fallait bien attendre ce début d'année pour que j'en retire la substantifique moelle et vous fasse partager mon avis.
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Une oeuvre monumentale et inoubliable, philosophique que je voulais lire à temps et qui en vaut la peine, notamment pour les dialogues comme celui du père Faria avec Edmond, celui de la fille du banquier Danglars avec son père, entre autres joyaux de ce classique. Peut-être que le mieux, c'est la leçon, ce qu'on apprend et qui nous laisse à tous les lecteurs. Pas vraiment que les méchants finissent mal et que les gentils réussissent bien, mais je pense que Dumas nous fait penser à quoi ça sert de vivre, et pourquoi ça ne vaut pas la peine de ruiner la vie de quelqu'un, pour être heureux.
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C'était une lecture commune sur toute l'été, c'est très rare que j'en fasse sur une aussi longue période, mais j'ai beaucoup aimé l'ambiance.

Que dire de cette lecture. J'ai toujours un peu de mal avec les grands pavés et classiques. J'ai toujours un peu peur d'en dire trop. Mais voilà, j'ai bien aimé le tout début. Ensuite ça va un peu en dents de scie jusqu'au ¾ et ensuite ça repart bien.

J'ai aussi beaucoup aimé le personnage d'Edmond Dantès, qui, a un certain moment m'a un peu fait penser à un autre personnage littéraire.

Je suis seulement aussi un peu déçue d'avoir deviné la fin.
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Certainement mon préféré de A. Dumas. Il se dévore, avec ce personnage central qui nous entraîne avec lui, les yeux fermés, vers sa vengeance. de l'aventure en veux tu en voilà.
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Le château d'If et l'abbé Faria, premiers héros du Comte de Monte-Cristo participent d'emblée à l'aventure d'abord malheureuse d'Edmond Dantès dont il est possible encore aujourd'hui de voir la cellule au château d'If. L'arrestation du jeune Dantès et la construction de sa relation avec l'abbé constituent des temps très forts de l'oeuvre dans lesquels on sent se dessiner la perspective d'une évasion et une aide à la vengeance par la fortune. L'argent finit effectivement par tout permettre et le trésor caché de Faria ouvrira des perspectives infinies à Dantès, lui permettant de devenir le Comte de Monte-Cristo et d'orchestrer sa vengeance dont la lecture ne m'a pas paru spécialement passionnante. Je préfère de loin les scènes au château d'If et la montée en puissance d'Edmond vers sa stature de Comte.
Un très beau roman d'aventures de Dumas et aussi une leçon sur le pouvoir, l'argent et celles qui gravitent autour de ces deux planètes. L'écriture est très riche, les longues phrases ne rebutent pas et ce livre ne s'oublie jamais.
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