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Critique de FranckB
En Russie. 1858. Un grand récit de voyage
On ne s'ennuie jamais avec Alexandre Dumas! Dans ce premier volume de plus de huit cents pages, il nous raconte son périple de Saint-Petersbourg à la mer Caspienne, en passant par Moscou, la belle Nijni-Novgorod, Kazan et son dragon, le long du plus grand fleuve navigable d'Europe, le Volga. Oui, le Volga, puisqu'à cette époque, Volga, steppe, vodka et d'autres encore sont des mots masculins.
Dumas a le don de s'intéresser à tout, à l'histoire, à la géographie, à la gastronomie, à la littérature, à la chasse, à la danse, à la musique, aux légendes locales… et surtout, à notre plus grand bénéfice, à tous ces détails de la vie quotidienne des autochtones qu'il absorbe et nous relate, avec tout son enthousiasme mais aussi son prisme parisien.
Ce récit est un trésor d'érudition, un régal de lecture. Outre la vie des grands tsars et tsarines depuis l'origine, on y apprend par exemple qu'à cette époque, il n'y a pas de lit en Russie ou bien qu'on peut y voyager sans connaitre la langue russe puisque le français y est largement pratiqué tant à la cour qu'à la ville. On y croise en effet régulièrement au fil des pages des compatriotes installés dans ces contrées mystérieuses aux confins de l'Europe.
Où que Dumas se présente, il se passe toujours quelque chose d'intéressant, parfois incroyable. A Nijni-Novgorod, le gouverneur va lui présenter le vrai couple Annenkof de retour d'exil, dont il avait fait quelques années auparavant les héros de son roman le maître d'armes, sans les avoir jamais rencontrés. Près d'Astrakan, un prince Kalmouke va donner en son honneur une fête mémorable. Partout, son oeuvre l'a précédé.
On apprendra avec intérêt dans la préface, à lire après l'ouvrage comme souvent, qu'il aura été surveillé par les autorités tout au long de son séjour, de manière si discrète qu'il ne s'en sera pas rendu compte.
Un grand récit de voyage donc, où le héros est Alexandre Dumas lui-même. Par bonheur, le voyage se poursuit dans un second volume, Voyage au Caucase.
On ne s'ennuie jamais avec Alexandre Dumas! Dans ce premier volume de plus de huit cents pages, il nous raconte son périple de Saint-Petersbourg à la mer Caspienne, en passant par Moscou, la belle Nijni-Novgorod, Kazan et son dragon, le long du plus grand fleuve navigable d'Europe, le Volga. Oui, le Volga, puisqu'à cette époque, Volga, steppe, vodka et d'autres encore sont des mots masculins.
Dumas a le don de s'intéresser à tout, à l'histoire, à la géographie, à la gastronomie, à la littérature, à la chasse, à la danse, à la musique, aux légendes locales… et surtout, à notre plus grand bénéfice, à tous ces détails de la vie quotidienne des autochtones qu'il absorbe et nous relate, avec tout son enthousiasme mais aussi son prisme parisien.
Ce récit est un trésor d'érudition, un régal de lecture. Outre la vie des grands tsars et tsarines depuis l'origine, on y apprend par exemple qu'à cette époque, il n'y a pas de lit en Russie ou bien qu'on peut y voyager sans connaitre la langue russe puisque le français y est largement pratiqué tant à la cour qu'à la ville. On y croise en effet régulièrement au fil des pages des compatriotes installés dans ces contrées mystérieuses aux confins de l'Europe.
Où que Dumas se présente, il se passe toujours quelque chose d'intéressant, parfois incroyable. A Nijni-Novgorod, le gouverneur va lui présenter le vrai couple Annenkof de retour d'exil, dont il avait fait quelques années auparavant les héros de son roman le maître d'armes, sans les avoir jamais rencontrés. Près d'Astrakan, un prince Kalmouke va donner en son honneur une fête mémorable. Partout, son oeuvre l'a précédé.
On apprendra avec intérêt dans la préface, à lire après l'ouvrage comme souvent, qu'il aura été surveillé par les autorités tout au long de son séjour, de manière si discrète qu'il ne s'en sera pas rendu compte.
Un grand récit de voyage donc, où le héros est Alexandre Dumas lui-même. Par bonheur, le voyage se poursuit dans un second volume, Voyage au Caucase.
