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Après “Panique chez les Montgomery”, voici le deuxième tome , qui peut se lire indépendemment, mais vous risqueriez de passer à côté d'informations sur le premier couple de cette série.

Lady Lucinda a renoncé à sa famille, à un confort financier pour aller jusqu'au bout de ses idées, être une suffragette et faire avancer les droits des femmes. Pour cela, elle a acquis la moitié d'une maison d'édition, mais il s'avére que son associé n'est autre que lord Ballentine, un ancioen camarade d'enfance qui venait souvent passer ses vacances dans sa propriété familiale. Sa réputation est sulfureuse, il n'est clairement pas féministe.
Il faut à tout prix que Lucinda et ses amies obtiennent pour défendre leur cause, la totalité des parts de la maison d'édition. le prix est cher payé, ue nuit avec Ballentine.

J'ai pris ces deux tomes, je les ai lus, mais je ne pense pas finir la série, trop de livres m'attendent.
Sous un pretexte féministe et politique, l'auteure nous livre une romance pas très crédible, le caractère des personnages changeant du tout au tout entre le début et la fin . Lord Ballentine qui est un total débauché deviendrait monogame transi d'amour ? Hum ....

Je ne suis pas arrivée à croire qu'une suffragette ayant renoncé à tout pour sa cause (famille, honneurs, richesse) se réveille à trente ans, et devienne une amante passionnée, alors que les hommes et le mariage avant , ne l'intéressaient en rien.

Je m'attendais à du Jane Austen revisté, pétillant, subtil. On est dans l'Angleterre vistorienne, où les moeurs sont corsetés, les jeunes filles de bonne famille tenues loin des vicissitudes du monde et Evie Dunmore parsème son récit de scènes de sexe . J'ai comme une vague impression que l'historique n'est là que comme une vitrine, comme un alibi... Présentée comme la collection Regency des éditions J'ai lu, j' aurais aimé comprendre pourquoi ! On est en 1865, donc pendant le régne de Victoria ( 1837- 1901), la Régence étant finie depuis belle lurette ... (1811 à 1820) si j'en crois Wiki...

Attirée par la promesse , via une couverture rigolote, d'une histoire légére et marrante sous fond historique, je n'y ai pas trouvé ce que je cherchais, mais d'autres apprécieront, c'est assez bien écrit.


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Nouvelle romance regency vis-à-vis de laquelle il m'aura fallu un peu plus de temps pour la dévorer. Il faut dire que cette romance contient plus de 500 p. Une petite briquette qui sent bon la romance et l'émancipation des femmes.

Ce titre est présentée comme une suite : "Les rebelles d'Oxford". Il s'agit de ce type de série où chaque tome est centré sur la romance d'un membre d'un groupe. Dans le tome 1, Panique chez les Montgomery, il s'agissait d'Annabelle. Ici, on suit Lucy, la suffragette la plus déterminée et engagée dans ce petit groupe.

S'il n'est pas nécessaire d'avoir lu le tome 1 pour comprendre la romance présente, il serait en revanche dommage de les lire dans le désordre puisque l'on retrouve en toile de fond Annabelle. L'occasion d'en apprendre un peu plus après les événements du premier tome. La fin me laisse présager qu'il y aura un 3e tome et j'émets même l'hypothèse qu'il y en ait 4 étant donné qu'elles sont un groupe de 4 amis.

Dans cette histoire ci, on suit donc Lucy, suffragette au grand coeur, raillée de tous, mis au ban de la société, chassée de sa famille pour ces idées et déterminée à acheter une maison d'édition pour faire connaitre au monde un rapport portant sur les femmes et la nécessite qu'elles acquièrent leurs droits. de l'autre, on a Ballentine, libertin sulfureux qui défraie aussi la chronique et qui sous ses airs de débauché n'est pas sans avoir un code de valeurs très strict. Ayant un besoin urgent d'argent pour une cause qui n'en est pas moins impérieuse, le voilà aussi acheteur d'une maison d'édition. La même en réalité. Sauf que les visées de chacun sur ladite maison sont bien sûr très différente. S'en suit donc un bras de fer alléchant, le tout sur fond de romance et d'émancipation. Les droits pour les femmes à cette époque victorienne n'est pas un prétexte dans ce livre. On y accorde une place cruciale.

J'ai eu plus de mal à m'attacher au personnage de Lucy que j'ai trouvé un brin froide, il faut bien l'avouer. Pour autant, l'autrice nous la rend crédible dans ses réactions. Pour Ballentine, c'est l'inverse. Mais ce n'est pas son côté goujat débauché qui m'a séduite. C'est bien le fait que l'on sait des choses sur lui dès le début qui nous le font voir d'un point de vue très différent.

S'il y a quelques longueurs au début de ce titre, la romance reste très bien menée, avec des développements, une crise indispensable et une réconciliation toute aussi indispensable en guise d'épilogue. Je trouve cependant que les récits d'Evie Dunmore, contrairement au reste de la collection Regency, sont beaucoup plus suggestifs. Avec la couverture, toujours très "kawai", on aurait tendance à croire le contraire. Attention, à ne pas mettre dans toutes les mains...
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J'ai apprécié de retrouver l'atmosphère un peu à part des Rebelles d'Oxford, même si j'avais préféré le premier tome.

Après la féministe "débutante" qui découvrait les aléas de la vie de suffragette (distribution de tracts, manifestations et répressions, regards hostiles des autres, etc), nous suivons cette fois une "meneuse" qui se dévoue corps et âme à sa cause depuis des années au point qu'elle ne vit que pour cela (organisation de réunion, diffusion des informations, "opérations secrètes" pour mettre à l'abri des femmes battues ou des mères célibataires sans ressources).
Le sujet est intéressant, mais la personnalité de l'héroïne est un peu trop radicale pour être vraiment attachante.

L'antagonisme entre les deux personnages est très marqué et l'hostilité de la jeune femme est si forte qu'on l'imagine mal réussir à oublier tout ressentiment. Face à elle, le jeune homme, épris depuis l'adolescence, est touchant même s'il ne s'est pas gêné pour profiter de la vie entre temps, se forgeant une image de libertin légèrement exagérée. J'ai bien aimé la façon dont est traité son personnage, avec plus de nuances que celui de l'héroïne.

J'ai trouvé qu'il y avait quelques longueurs dans le récit qui n'a pas réussi à me captiver comme le premier tome. J'ai cependant passé un très bon moment avec cette romance et j'ai hâte de découvrir le troisième tome, Portrait d'un Écossais...
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J'ai bien accroché à cette romance historique. J'ai beaucoup aimé le contexte dans lequel on évolue ; celui où les femmes, à l'époque, étaient la propriété de leur mari.
Notre protagoniste, Lucie, est une suffragette. Elle défend coute que coute ses droits et ceux de ses congénères. C'est une chose que j'ai beaucoup appréciée dans son personnage, car l'auteure fait en sorte que Lucie reste fidèle à elle-même et surtout à la fin, ce qui m'a impressionné, même si l'idée venait de son compagnon, Lord Ballentine.
Divers thèmes sont abordés dans cette romance également ; comme la réalité de la guerre, la famille toxique et bien évidemment, comme pour beaucoup de romances historiques, les mariages de convenance.
Je n'ai pas pu mettre les cinq étoiles, car j'ai trouvé que le roman contenait des passages très longs à lire et cela me coupant dans mon rythme de lecture.
Cela étant dit, j'ai tout de même dévoré cette histoire que je recommande sans hésiter.
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Après ma superbe découverte de la série lors de notre lecture commune avec Audrey de Light and Smell, je ne pouvais que revenir à cette série évoquant la vie de trois suffragettes et j'ai été ravie de le faire ici avec Lucie, celle peut-être la plus engagée du point de vue des idées qu'elle défend.

Eve Dunmore repropose le même univers que dans Panique chez les Montgomery, normal puisque c'est au final la suite directe de cette histoire avec juste un changement d'héroïne et de cadre, celui-ci se déplaçant sur celui des violences faites au femme au sein du foyer matrimonial et de la lutte à l'aide de la presse écrite.

J'ai donc été ravie de découvrir Lucie, jeune femme vivant seule après avoir été reniée par sa famille à cause de son engagement très poussé pour la cause. Elle refuse de se marier car c'est se soumettre à l'esclavagisme des hommes dont on devenait alors la propriété. Elle préfère lutter avec les moyens de son groupe d'amie pour faire entendre ce que vivent réellement certaines femmes mariées et ainsi faire abolir l'Acte de propriété des femmes mariées. Elle a choisi pour cela un moyen indirect assez puissant, racheter un éditeur de livres et magazines qui propose avant tout des publications pour les femmes. Malheureusement, un obstacle inattendu va se mettre en travers de sa route.

Cet obstacle, c'est Tristan Ballentine, ami de la famille depuis toujours, qui a passé de nombreux étés dans leur propriété à la campagne et qui est fasciné par cette Valkyrie en jupon depuis son plus jeune âge. Malheureusement, il ne sait exprimer ses sentiments qu'en la titillant et en l'agaçant. Alors quand après être revenu médaillé des Indes où il a fait la guerre, il cherche un endroit où investir de l'argent pour faire fortune pour un autre projet, le journal de Lucie lui tend les bras et ils se retrouvent tout deux à devoir le diriger ensemble, ce qui bien sûr va faire des étincelles.

Je dois avouer que même si j'ai adoré ma lecture, j'ai trouvé la première moitié assez longuette. L'autrice se sent obligée de replacer l'ensemble du contexte historique de la lutte des suffragettes et elle aime aller dans les détails pour cela. Or quand on a déjà lu le premier tome de la série, ça sonne un peu comme une répétition. Les scènes entre Lucie et Tristan qui feront tout le sel de l'histoire sont noyées au milieu de cela et ne sont pas assez nombreuses, ce qui a failli me faire passer à côté de cette lecture. Pas que je n'aime pas en apprendre plus sur ce mouvement féministe ô combien important, mais plutôt parce qu'il fut mal mélangé au reste de l'histoire.

Heureusement, cela se corrige par la suite, une fois que Lucie et Tristan tombent dans les bras l'un de l'autre et que se posent alors des questions bien plus intéressantes. Avec Tristan et l'histoire de sa mère, on évoque les maltraitances physiques et psychologiques au sein des couples et famille. Avec Lucie, on parle de l'engagement politique, des idéaux et de jusqu'où on est capable d'aller pour eux. Est-ce que la découverte d'un nouveau bonheur peut nous en éloigner ? Comment gérer des envies diamétralement opposées au premier abord ? C'est assez finement interrogé.

L'autrice parsème cela en plus de petites aventures émoustillantes. On voit évoluer les sentiments des héros qui se voient en cachette du fait de leurs réputations, de libertin pour l'un, de harpie pour l'autre. C'est touchant de les voir succomber, émouvant de les voir se rapprocher, puissant de les voir devenir si à l'aise l'un avec l'autre créant même un pont entre leurs luttes secrètes qui vont se rejoindre. On voit quel beau couple équilibré et à l'écoute ils pourraient devenir et on est sous le charme. Les complications seront cependant bien présentes sous la forme de leurs familles qui vont tout faire pour les manipuler, le père de Tristan voulant le marier à la cousine de Lucie et celle-ci cherchant à piéger ce dernier. On est vraiment en plein dans ce que Lucie cherche à dénoncer et leur envie de liberté commune.

Je me suis donc délectée, dans la seconde partie, des scènes en plus grand nombre où ils étaient ensemble, faisant face à leurs désirs, apprenant à se connaître et à construire quelque chose de commun l'air de rien. J'ai aimé suivre leurs combats d'abord individuels puis communs quand ils ont compris leurs aspirations communes. Tristan est exactement le genre de faux libertin que j'adore quand il dévoile sa fragilité et son grand coeur à Lucie. J'ai eu plus de mal avec celle-ci et la façon dont elle arc-boutait à tout, juste par principe. Peut-être ai-je reconnu un peu trop de moi en elle >< Mais au final, leurs aventures et leurs choix m'ont touchée et beaucoup plu car on a senti une vraie évolution en eux jusqu'à ce qu'il ait communion.

Après un début un peu maladroit où je cherchais cette romance dont j'avais décelé le gros potentiel, la seconde partie de l'histoire m'a totalement emportée et j'ai adoré la façon dont le duo Lucie-Tristan a oeuvré ensemble pour lutter pour le droit des femmes, femmes en général mais également femmes qu'ils connaissaient de près. Cela a donné une teinte vraiment authentique à ce récit et a créé un vrai attachement entre moi et les héros. J'attends désormais le prochain et dernier (?) tome avec Hattie, l'artiste de la bande, qui devrait encore nous emmener sur un autre versant de ce combat ô combien important.
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En début de mois, je découvrais le premier tome des Rebelles d'Oxford. Une série de romance historique à la fois moderne et féministe mettant en avant un groupe de suffragettes. Chaque tome étant centré sur l'une d'elles, je vous conseille donc de les lire dans l'ordre pour ne pas vous spoiler les histoires des quatre amies.

J'étais plus qu'heureuse d'en savoir plus sur Lady Lucinda, alias Lucie, une trentenaire à la tête de leur petit groupe. La jeune femme n'a que faire de sa réputation. Son but dans la vie est de permettre aux femmes de toutes situations d'être libres et de faire leurs propres choix. Quitte à passer pour une vieille fille et faire fuir ces messieurs. Alors qu'elle obtient finalement la moitié d'une des maisons d'éditions de Londres les plus célèbres, elle découvre avec horreur que l'autre propriétaire n'est autre que Lord Ballentine. Libertin notoire, réputation sulfureuse et surtout, ami de longue date de sa famille et il va lui faire une proposition à la fois surprenante et indécente.

Pour tout vous dire, Lord Ballentine n'avait pas fait sensation auprès de moi dans le premier tome, Panique chez les Montgomery. Il faut dire que le libertin cache bien son jeu et ne donne l'apparence que d'un goujat macho typique de l'époque. Je partais donc avec quelques réserves le concernant mais me suis retrouvée agréablement surprise de le découvrir sous un tout autre jour. L'alternance des points de vue entre Lucie et Tristan (Lord Ballentine) nous permet de suivre ces deux fortes têtes pour notre plus grand plaisir.

Lucie est une féministe pure et dure. J'appréciais énormément son personnage dans le premier tome, mais encore plus ici. Car si d'apparence elle donne l'impression de tout gérer comme une cheffe, l'envers du décor est une quantité importante de travail et de dévouement à sa cause. Ses petites actions font d'elle une femme d'autant plus appréciable. Venir en aide à des femmes dans le besoin, s'isoler (parfois) pour mieux se dévouer à la cause et ne rien lâcher, tant de courage et de persévérance qui font d'elle une héroïne moderne et géniale. Pour autant, on est attristé de la voir si solitaire. Après avoir été mise à la porte par sa famille et ayant pour unique compagnie son chat, la jeune femme a peur de vouloir plus pour elle-même, faisant passer les suffragettes en premier.

De son côté, Tristan est un coureur. Mais face à Lucie, il redevient ce petit garçon ébloui par la belle Lucie, si différente des autres jeunes filles. J'ai aimé découvrir une autre facette de sa personnalité. Tant au niveau des responsabilités qui lui incombe (et dont il ne voulait pas), qu'au niveau des choix de vie qu'il est obligé de faire en tant qu'héritier d'une grande famille. J'ai aussi apprécié ce dévouement pour sa mère face à un père violent et manipulateur. On sent toute la complexité de sa situation. Grâce à Lucie, il va se rendre compte que ce qu'endure sa mère est bien plus courant dans les couples mariés et va ouvrir les yeux sur certaines choses. Tout comme Montgomery avant lui. J'ai donc beaucoup aimé cette évolution.

La romance est au coeur de l'histoire. Et si au début c'est plutôt une haine dévorante qui réunit ces deux là, notamment du côté de Lucie, rapidement les choses vont se compliquer puisqu'ils sont forcés de collaborer ensemble avec la maison d'édition dont ils sont désormais tout les deux propriétaires. Leurs joutes verbales sont hilarantes et petit-à-petit, cela évolue vers une relation passionnée qui ne manque pas d'humour et de piquant. J'ai aussi beaucoup aimé le fait que les réticences viennent avant tout de Lucie et non de Tristan ! Cela change un peu.

Une fois encore Evie Dunmore a réussi le pari de proposer une romance historique à la fois réaliste et moderne. Lucie est une héroïne attachante, courageuse et combative. J'ai aimé également Tristan et son évolution tout au long du roman. le couple qu'ils forment est vraiment mignons et ne manque pas d'humour. Ils restent fidèles à eux même et ça, j'approuve ! Enfin, j'apprécie toujours autant les sujets abordés et qui montrent que l'évolution est en marque. Et puis, continuer d'avoir des nouvelles des autres suffragettes est top. Dans l'ensemble je dirais que ce second tome était aussi bon que le premier même si le couple précédent m'a plus marqué.
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J'ai adoré !

Il était une fois quatre jeunes et belles femmes qui vont se retrouver à Oxford pour différentes raisons et devenir amies dans le cadre de leur lutte commune contre la discrimination du sexe faible, un magnifique nid de suffragettes ;-)

La première, Annabelle, simple fille de pasteur, va se battre à son corps défendant aux côtés des trois autres pour faire amender la loi qui donnait aux époux l'intégralité des biens propres de l'épouse et ce n'est pas rien. Un premier opus bien documenté et très drôle.

La deuxième, Lucy, véritable Lady garçon manqué va très jeune s'intéresser de trop près à la politique et se faire éjecter de sa maison à 18 ans par le comte, son père, qui n'apprécie pas du tout sa ‘mauvaise éducation'. Pas grave, avec le petit pécule hérité de sa tante, elle va se battre contre vents et marées pour le droit de vote des femmes avec ses trois amies et recevoir de l'aide d'un personnage tout à fait inattendu et pourtant déjà connu ;-)

Une plume riche et colorée rythmée par les différents rebondissements en majorité liés au caractère impétueux de notre héroïne. Une documentation approfondie du combat des féministes à la fin du XIXème siècle et une bonne approche des méthodes possibles pour faire passer le message sans perdre ni sa réputation ni sa crédibilité. Des personnages super attachants, nos quatre amies toujours aussi bien campées dans leurs différences, les héros masculins qu'il ne faut surtout pas oublier tant ils sont riches de coeur et complexes d'approche, et enfin les autres qui représentent si bien l'époque, les règles et les convenances. Si on ajoute à cela une belle touche d'humour, beaucoup d'amitié et de tendresse, de l'amour bien sûr et juste pimenté comme il se doit, voilà une toute belle lecture pour une journée plutôt grise :-)

Deuxième lecture de cette auteure et je suis tellement enthousiaste que le troisième opus est déjà à sa place sur l'accoudoir de mon fauteuil :-)

PS : et toujours une toute belle couverture :-p
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Malgré quelques longueurs que j'ai pu ressentir, j'ai beaucoup aimé cette histoire ! Lady Lucinda est une héroïne qui ne manque pas de panache et j'ai adoré ses interactions (et ses différentes confrontations) avec le héros, lord Ballentine.

Mise au ban de la société pour avoir des idées tranchées et arrêtées sur le féminisme, et à une époque où c'est assez mal vu surtout lorsqu'on est célibataire, Lucinda ne vit que pour la cause des femmes. Cela la rend parfois agressive vis-à-vis de la gent masculine et de ses amies.

Malgré tout, cela n'arrêtera pas Tristan, le fameux Lord Ballentine qui la connait depuis longtemps. Entre eux, c'est chien et chat et pourtant, Lucinda n'est pas insensible au beau jeune homme. le problème, c'est qu'il a une réputation de séducteur qui ne lui plaît pas.

Ce que j'ai aimé dans cette romance historique, c'est le partie pris d'avoir mis l'intrigue concernant le combat des femmes au-devant de la scène. Ici, la trame ne sert pas la romance, c'est plutôt l'inverse. On a une histoire qui tient la route, qui parfois, est un peu longuette, c'est vrai, mais qui a le mérite d'exister et de donner plus de corps autant aux personnages qu'à leur romance qui se joue sous nos yeux. Lucinda et Tristan sont des héros que j'ai pris grand plaisir à suivre.

La plume d'Evie Dunmore me plaît beaucoup ainsi que son univers centré sur le début du féminisme tel que nous le découvrons à la fin du 19e siècle. Voilà une série que je suis avec plaisir et j'ai déjà hâte de découvrir le tome suivant.
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Le premier tome m'avait séduit par son côté féministe engagé et je me réjouissais de retrouver ce groupe de suffragettes.
Lucie est une femme qui a des valeurs et qui tient à l'égalité homme-femme que ce soit en politique ou dans la vie de tous les jours. Menant son combat d'une main de maître et avec un certain brio (jusque-là) elle ne peut que grincer des dents quand Tristan qu'elle connaît depuis son enfance apparaît comme le grain de sable menaçant de gripper toute la mécanique bien huilée de ses projets.
Par le biais de Lucie, nous découvrons la vie d'une femme célibataire et bientôt trentenaire à une époque où le mariage et l'enfantement étaient (enfin devaient être) les objectifs de toute détentrice de vagin. Il n'y a qu'à voir sa famille qui répugne à lui parler comme si elle menait une vie pleine de vice et de… meurtres ?
Tristan est un homme et s'il est plus libre que Lucie sur bien des points, il n'en reste pas moins soumis à des obligations dû à son rang d'héritier d'un titre. Trouver une épouse, lui faire des enfants… Très peu pour lui. Il préfère flirter, draguer outrageusement pour choquer un maximum de gens, mais pas que… Il est aussi un petit garçon sensible qui tente d'associer ses désirs et ce que la société attend de lui.
J'ai adoré observer ses deux personnages découvrant qu'être une femme n'est pas aisé, mais que parfois être un homme n'est pas aussi simple qu'il n'y paraît. Leur joute, leurs échanges et cette complicité qui nait très rapidement entre eux m'a poussé à tourner les pages sans attendre. Je voulais voir le moment où ils allaient enfin comprendre qu'ensemble ils étaient plus forts.
Une belle lecture, avec des personnages forts dans une société aussi complexe que réaliste.

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j'avais adoré Panique chez les Montgomery l'année dernière et j'avais vraiment vraiment hâte de découvrir l'histoire de Lucy. Suffragette de la tête aux pieds, Lucy milite dans l'Angleterre de la fin XIXeme pour le droit des femmes. Lorsqu'elle se décide à racheter une maison d'édition pour changer la ligne éditoriale d'une magazine à sa convenance elle se heurte au Lord Tristan Ballentine, libertin notoire et héros de guerre, qui luttant contre son muffle de père, a racheté la moitié des parts dans l'affaire tant convoitée. Il finit par lui proposer de lui laisser un pourcent de la société contre une nuit passée ensemble.
On est ici dans un slow burn combiné à un ennemies to lovers et c'était tout bonnement parfait ! Nos deux personnages principaux ont la tête dure et ça a conféré à l'histoire de vrais accents humoristiques. J'ai beaucoup aimé toute la trame de fond sur l'émancipation de la femme, le côté original qu'a apporté le "combat" de Tristan à vouloir sortir du carcan que lui imposait son statut, et par dessus tout j'ai adoré les voir allier leurs forces aux moments opportuns. C'est une des romances historiques les plus longues que j'ai lu (587 pages) et pourtant à aucun moment je n'ai ressenti de longueurs ou souhaité que ça aille plus vite. Voir Lucy et Tristan s'écharper un instant, et succomber l'un à l'autre le suivant était tout simplement délicieux. Je n'ai qu'une hâte désormais : découvrir l'histoire de Hattie !
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