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Critique de marietjf


Dans le Transsibérien qui le mène au point de départ de son périple, Sylvain Tesson parcourt "À marche forcée" de Slavomir Rawicz, le livre qui l'a mené sur les traces des évadés des goulags et sur la véracité duquel le doute subsiste. Il a décidé de suivre leurs traces, celles de la liberté, qui doivent le mener jusqu'au sud, l'Inde.

Et ce sans aucun moyen mécanique... Pour célébrer le désir d'évasion, il va donc aller, lentement, à pieds, à vélo ou à cheval, et parcourir 6000 km en 8 mois , un défi fou, des bords du lac Baïkal à Calcutta, en passant par le désert de Gobi et les versants de l'Himalaya.

Un périple insensé qu'il raconte à merveille, comme d'habitude. Et ses mots ont trouvé le pinceau qu'il fallait avec Virgile Dureuil. Après "Dans les forêts de Sibérie" en 2019 et "Berezina" en 2021, c'est sa troisième adaptation des récits d'expédition de Sylvain Tesson. Et ça fonctionne, encore une fois.

C'est presque une surprise d'ailleurs car c'est très récitatif mais je me suis laissé prendre au piège à chaque fois. Grâce au style bien sûr, riche et imagé, mais aussi au dessin qui accompagne parfaitement le récit, comme un carnet de voyages dans lequel on ne s'ennuie jamais car il se passe toujours quelque chose.

Même, et surtout, si tu n'es pas lecteur de Sylvain Tesson, ces adaptations sont une belle porte d'entrée vers l'univers d'un auteur singulier pour qui "la solitude est la soeur de la liberté". Pour ma part, c'est un grand oui !
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