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Critique de ibon


Rosa, rosa, rosam, rosae, rosae, rosam. de bien modestes connaissances en latin m'ont souvent vu circonspect devant la masse d'informations que ce livre contient en latin.
Faut-il y voir une intention de son auteur de cacher des éléments au profane; alors que la résolution du mystère tient peut-être en ces quelques vers dans la langue de Sénèque que je n'ai pas lus et surtout que l'éditeur n'a pas fait traduire?

Que nenni, il ne faut pas être latiniste pour entrer dans le récit. C'est un roman policier qui obéit aux règles du genre. Mais Umberto Eco n'a pas un cursus universtaire long comme le bras pour rien, il en fait profiter largement ses contemporains:
Histoire, théologie, courants religieux concurrents, hérésies et herboristerie, ferronerie et un autre mot en ie: philosophie. En un mot c'est une Eco-graphie; celle d'une puissante abbaye en 1327.

La recherche de la vérité se mérite autant pour le lecteur que pour les protagonistes.

De la persévérance, des connaissances et de la chance permettront au moine Guillaume de Baskerville et au moinillon Adso de Melk de résoudre plusieurs énigmes autour des meurtres qui semblent en lien avec l'inaccessible bibliothèque de l'abbaye, la plus grande de la chrétienté.

Le film de Jean Jacques Annaud aura peut-être eu raison du suspense final mais le chemin vers la vérité, plus détaillé dans le roman, en vaut vraiment la peine.
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