Livre d'Ebenezer Le Page

Je devais faire en sorte de repérer un garçon qui était allée à l'école du dimanche pour savoir quel texte sacré on avait lu ce dimanche là.

(…)

Un jour, il m'a dit que c'était «œil pour œil, dent pour dent»

Quand j'ai répété ça à mon père, il a déclaré :
« eh bien si c'est comme ça qu'on vous apprends, il ne restera bientôt plus d'yeux ni de dents à grand monde ici.»

Comme je le disais, mon père avait parfois de drôles d'idées.

Je ne comprenais pas à quoi servaient toutes ces études pour être hôtesse de l'air.

Ca ne rime à rien de monter sur ses grands chevaux, car un homme ne sait jamais s'il ne va pas s'en repentir.

Un homme est une femme à l'envers, une femme est un homme à l'envers.

Un jour viendra peut-être où je cesserai de me regarder à travers un miroir obscur.

Aucun signe extérieur ne devrait séparer les gens les uns des autres. La nature s'en charge déjà bien assez comme ça.

Maintenant que j’ai vu comment se nourrissent les Anglais, je me demande comment ils arrivent à rester en vie.

Un père et une mère devraient compter davantage l'un pour l'autre que les enfants. S'ils ne vivent que pour les enfants, ceux-là n'ont aucune chance de vivre pour eux-mêmes.

Je peux comprendre qu'on se batte à un contre un, ou même qu'on fasse la guerre, soldats contre soldats, mais fabriquer des trucs pour aller tuer des millions de gens qu'on ne connaît pas et qu'on n'a même jamais vus, tout ça parce que quelqu'un assis dans un grand bureau a décrété qu'il le fallait: non. Je ne pouvais pas lui laisser ce que je possédais pour faire ça! Je ne pouvais pas!

Je ne veux pas me montrer désobligeant envers ma cousine Mary Ann, parce que dans ses vieux jours, elle a été une de mes meilleures amies, et à cette époque-là, on ne prêtait plus attention à son physique; mais quand elle était jeune, elle était carrément laide. Petite, trapue, avec une peau épaisse, un nez comme un groin, une bouche renfrognée et la mâchoire lourde.