Rendez-vous à Estepona

Il avait son propre agenda, ses propres raisons, et il ne s’agissait que de haine. De haine, de vengeance et de pouvoir. C’est toute sa vie, ça ne changera jamais.

Tout le monde ment dans cette histoire. Tout le monde a ses raisons de mentir. Parfois, tout le monde sait que tout le monde ment. Ça vaut mieux pour tout le monde. On sait à quoi s’en tenir.

La terreur est la punition pour quelque chose qu’on n’a pas fait.

Tout le monde sait qui c’est. Le prochain maire, les élections ne sont qu’une formalité.

On peut peut-être se sauver une fois, mais, comme on dit, on ne peut jamais fuir deux fois ses responsabilités.

Dans ce pays, les hommes qui portent des costumes coûteux ne suent pas.

On n’a pas pitié des bêtes dans ce pays. Les bêtes n’ont pas d’âme, dit-on ici. Les êtres dépourvus d’âme, on peut les tuer sans rien ressentir. Les hommes sont sacrés. C’est un mensonge, voilà ce qu’il a appris.

C’est à la fin de l’heure du loup que l’attaque a eu lieu. C’est toujours là qu’on attaque. Quand l’heure est passée, qu’on est le plus vulnérable.

C’est la peur qu’on n’oublie jamais.L’excitation est plus grande que la peur. Pas d’excitation sans peur.

Il est mort, Aitor. Tu l'as bien vu. Jésus a disparu. C'est moi qui ai fait ça, l'ai abattu. Il est mort. J'ai payé pour mes pêchés.
- Dans deux secondes tu l'auras fait.
Les secondes passent. Et c'est une explosion blanche sur la plage.