Je suis née à Grasse, en l’an 1353. Ma mère m’a mise au monde dans sa chambre, à l’étage, juste au dessus de l’arrière boutique d’apothicaire de mon père, où elle l’aidait à préparer ses pommades et ses onguents. C’est peut être pour cela que j’attache tellement d’importance aux odeurs...
Il paraît que le jour de ma naissance, il faisait beau ; mes parents y ont vu un présage de bonheur, et Dieu sait qu’ils avaient besoin d’espoir, en ces années-là. Ma mère était en ville quand elle ressentit les premières douleurs ; elle rentra tant bien que mal à la maison, soutenue par une voisine charitable, et appela mon père qui travaillait, comme d’habitude, à son officine :
– Guillaume ! C’est l’enfant, il vient...
j’éprouve toujours le même bonheur : celui d’avoir reçu un talent, d’avoir pu le faire grandir, s’épanouir, celui de créer, jour après jour, des senteurs qui rendent heureux, qui apportent un peu de joie et de beauté à notre temps
http://val-cerou-cordes.entmip.fr/cdi-/prix-val-cerou/
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