AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Un parfum d'Histoire tome 1 sur 3
EAN : 9782809805635
280 pages
L'Archipel (12/10/2011)
3.97/5   19 notes
Résumé :

Fille d'apothicaire, Douceline, née en 1353 à Grasse, se découvre très jeune fort sensible aux odeurs. Passionnée de parfums, elle apprend à connaître les plantes grâce à l'enseignement d'un frère dominicain.À dix ans, elle est confrontée à la mort brutale de sa mère. Son grand frère Colin refusant de succéder à son père, c'est Douceline qui reprendra la boutique. El... >Voir plus
Que lire après Un parfum d'Histoire, tome 1 : L'eau des anges Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Le 12 octobre dernier, les éditions de l'Archipel ont lancé une nouvelle collection destinée à la jeunesse - Galápagos -, ce premier tome d'Un Parfum d'histoire est un des trois premiers titres sortis pour l'occasion. Je remercie Julie de me l'avoir fait parvenir.
Grâce à ce roman historique jeunesse, j'ai pu renouer avec mes premières amours d'adolescente : les histoires se déroulant au Moyen Age. Alors, cette Eau des anges est certes un peu enfantine, mais j'ai passé un excellent moment en sa compagnie et je ne peux que conseiller ce titre aux jeunes adolescent(e)s.

Dans ce premier tome d'une saga historique jeunesse donc, Béatrice Egémar met en scène la jeune Douceline. le lecteur découvre les aventures de l'héroïne de sa naissance à l'âge adulte (dans l'épilogue) ; l'auteure passant un peu plus de temps sur l'adolescence de la jeune fille. Autre temps, autre quotidien mais finalement les mêmes interrogations dans la vie d'une jeune adolescente : l'Amour. Les jeunes lectrices pourront ainsi s'attacher à Douceline par ce côté plus « sentimental ».
Les jeunes lecteurs peuvent également se lancer et trouveront sans aucun doute de l'intérêt dans le monde et l'époque dépeints par Béatrice Egémar. Ils pourront, qui plus est, se retrouver dans le personnage de Colin, frère aîné de l'héroïne qui a bien du mal à faire entendre à son père les choix qu'il veut faire pour son avenir.
Alors oui, les différentes figures de ce petit livre sont certes un peu manichéennes (l'héroïne gentille et intelligente, le grand frère protecteur qui ne veut pas suivre la voie tracée par son père, l'amoureux parfait, le prétendant bête et lâche,…), mais elles sauront parler aux lecteurs de tout âge et chacun pourra y trouver son compte.

Le côté historique de l'histoire est le point qui m'a le plus intéressé. Pas non plus très poussé il offre tout de même un bon aperçu de la vie dans la deuxième moitié du XIVe siècle dans le sud de la France : les restes de la Peste noire, les conflits de la Guerre de Cent ans, la vie des bourgeois et des marchands, les marchés estivaux, les routes terrestres et maritimes peu sûres… et évidemment le travail d'apothicaire à cette époque. L'auteure offre des détails sur la confection de la cire, des bougies, des parfums,… c'est bien documenté sans être non plus trop compliqué et barbant. C'est très abordable et particulièrement passionnant ! J'ai vraiment beaucoup apprécié cet aspect du texte et je remercie Béatrice Egémar pour les quelques précisions ajoutées en annexes ; j'ai bien envie de faire quelques recherches complémentaires de mon côté pour en apprendre un peu plus sur les « parfums » à la fin du Moyen Age…

Côté formel, pas grand-chose à redire. le texte est court (moins de 190 pages) et particulièrement agréable à lire. Béatrice Egémar ne se noie pas dans les descriptions - souvent mal aimées des jeunes lecteurs - mais parvient tout de même à installer l'intrigue dans son époque, son paysage (cités juste au dessus). Je n'ai pas eu grand mal à m'imaginer les rues de Grasse et le quotidien de Douceline (peut-être un poil édulcorés, mais ça reste un titre jeunesse), et je pense que les jeunes lecteurs ne peineront pas non plus.
L'auteure a choisi d'utiliser le « je » qui n'a jamais cessé de faire ses preuves. Un peu vieille maintenant pour m'identifier à la jeune héroïne, je ne doute pas que les lectrices adolescentes se sentent proches des aventures de Douceline et ainsi, encore plus embarquées dans cette histoire !
Il s'agit certes d'un premier tome mais la fin en est une véritable (ce que j'apprécie car devoir attendre des mois - ou même des années parfois - pour avoir la suite n'est pas toujours agréable pour le lecteur !). Alors pourquoi plusieurs tomes ? Je pense qu'il s'agira d'une saga « familiale » et qu'on aura l'occasion de retrouver les aventures des descendants de Douceliine quelques années plus tard, dans les tomes suivants que je n'hésiterai pas à me procurer !
Lien : http://bazar-de-la-litteratu..
Commenter  J’apprécie          50
Ce premier tome nous livre, au delà de l'histoire de la pharmacopée, des petits secrets sur l'histoire des produits de beauté, plus particulièrement des parfums bien sûr. A la lecture, nous sommes impressionnés par le nombre d'applications diversifiées de plantes et aromates, qui donnent envie grâce au sens joliment descriptif de Béatrice Egemar de plonger le nez tête baissée dans un fourré fleuri (aïe!). Beatrice Egemar s'applique à mettre à l'honneur cet art des odeurs, d'une manière technique mais très accessible aux jeunes lecteurs.

Aussi les jeunes filles comprendront que ces petits trésors de cosmétiques qu'elles chérissent prennent leur origine dans ces recherches scientifiques de grand savoir-faire, savoir de pharmacies...oups!... savoir d'apothicairerie, voulais-je dire.

Les yeux clos, le nez attentif aux essences qui lui arrivent, mélisse, pains sucrés, miel, romarin ou feuilles de menthe, Douceline est aux anges. La romance côtoie L Histoire.Tentant joyeusement d'emprisonner chaques douces senteurs qui lui inspirent la sérénité et l'amour dans quelques gouttes d'eaux fraîches, la jeune fille travaille ardamment afin d'espérer pouvoir prendre la suite de son père apothicaire. Un grand défi qu'elle s'impose afin de changer son destin de femme. Bonne question. Une femme peut-elle prétendre à tout vouloir, tout avoir. L'aventure de Douceline démontre que les bonnes choses arrivent ou en déclenchent l'avènement à force de foi, de passion et d'obstination. L'histoire conte donc aussi un beau destin de femme.

Nous découvrons des choses étonnantes comme lorsque dans la ferveur scientifique, Douceline se lance librement dans la conception d'eau de vie (tiens donc?!) afin de créer des eaux parfumées. Bien entendu, ces eaux étaient célébrées pour leur vertus curatives à base d'herbe- la médecine douce de l'époque- tandis que beaucoup plus tardivement les alambics seront fortement prohibés du fait de fabrication d'alcools clandestins pour des raisons morales que l'on devine. Une autre époque et d'autres perspectives également plus insouciantes que nous découvrons. Douceline est clairement dans de la recherche et non dans le profit pécunnier.

Le danger ne manquera pas de pointer le bout de son nez avec les terribles hommes de main de Bertrand du Guesclin, aux ordres de Charles le Sage, qui mettront à sac entre autres Tarascon, ville voisine de Beaucaire, afin de rendre à la France ses anciennes dépendances, la fin justifiant les moyens.Nos héros croiseront le couteau avec d'infâmes pirates sur les les mers bleues de la Méditerannée.

Deux autres destins sont à prévoir sous cette collection! Nous avons hâte de les découvrir!
Commenter  J’apprécie          20
Je vais être honnête et sans langue de bois : je n'ai pas aimé ce livre. Je me suis ennuyée, mais ennuyée, à un point..! Que j'avais juste envie de dormir et ce n'était pas seulement moi qui était usée, l'histoire n'a pas maintenu mon éveil bien longtemps.
Pour un livre accessible à partir de 11 ans, j'ai trouvé le vocabulaire bien complexe ! Donc il m'étonnerai fortement que des enfants de cet âge arrivent à y comprendre quelque chose.

''Douceline'', rien qu'au vu de ce prénom j'ai levé les yeux au ciel. Je savais déjà que l'histoire allait être niaise et je ne me suis pas trompé.
Je ne passerai pas en revue l'histoire d'amour qu'elle entretient avec Angelo, ce n'est pas nécessaire. Trop cliché, trop ''parfait'' trop peu réaliste.
Tout est trop magnifié, l'histoire est plate à souhait.
Les personnages n'ont aucune profondeur.


Même si le thème des senteurs et des parfums se relevait être intéressant, car j'ai appris des noms de plantes et épices que je ne connaissais pas, ça n'a pas suffit. du tout même.

Bref, pour moi, ça à été une lutte de finir ce livre, je voulais le terminer rapidement pour pouvoir entamer un autre livre, plus à mon goût ( je l'espère). C'est un gros flop, déçue. Je ne conseille pas ce livre, ni aux plus grands ni aux plus jeunes ( qui ne comprendront sûrement pas le vocabulaire complexe et qui passeraient plus de temps à demander aux parents ''ça veut dire quoi'' ou alors à chercher les mots sur Internet ou dans un dico). Presque 15e le livre, merci à ma bibliothèque de m'avoir épargné cet achat.
Commenter  J’apprécie          30
Douceline est venue au monde en l'an 1353, dans la bonne ville de Grasse, en Provence, où son père, Guillaume Augier, possède une échoppe d'apothicaire. Pour Douceline, cette boutique est un univers fascinant : la fillette passe de longs moments à regarder ses parents préparer onguents et médicaments, et surtout elle hume avec ravissement les senteurs des épices et produits rares venus du bout du monde. Douceline se découvre un don : elle a un odorat d'une remarquable sensibilité. C'est le début d'une vocation : guidée par sa mère, Douceline apprend à faire des bougies parfumées et des eaux de fleurs, puis elle crée son premier parfum, qu'elle baptise l'Eau des anges, en songeant au bel Angelo, dont elle est amoureuse. Mais Guillaume l'apothicaire a pour sa fille un autre projet : il veut la marier à Béranger, le fils d'un riche commerçant…

L'avis d'Emma, 12 ans : J'ai adoré ce livre qui raconte l'histoire d'une jeune fille passionnée par les parfums. Cette histoire est romantique et passionnante. 

L'avis de la rédaction : Très célèbre aujourd'hui pour ses parfums, la ville de Grasse nous est ici présentée dans le contexte du XIVe siècle avec ses guerres et son système économique.
Commenter  J’apprécie          20
Ce roman de Béatrice Egemar, premier de la trilogie "Un parfum d'histoire", est un pur roman jeunesse. Pédagogique, bien documenté, il décrit minutieusement l'époque et le sujet choisi (ici le parfum au Moyen-Age), sans être barbant. Les aventures de Douceline paraissent surtout un prétexte pour décrire ce XIVe siècle, le travail des apothicaires, les troubles occasionnés par la Guerre de Cent Ans, etc. le personnage principal est plutôt attachant mais son histoire parait parfois un peu artificielle, notamment son histoire d'amour avec Angelo. Cela n'en reste pas moins une lecture plutôt agréable et très instructive mais très orientée jeunesse.
Commenter  J’apprécie          10


critiques presse (1)
HistoiresSansFin
28 novembre 2011
Avec ce récit mêlant destin individuel, origines de la parfumerie et Histoire de France, Béatrice Egémar signe un roman au parfum aussi délicat que passionnant et envoûtant. Et bonne nouvelle, une petite étoile sur la couverture suggère que d'autres tomes suivront !
Lire la critique sur le site : HistoiresSansFin
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Je suis née à Grasse, en l’an 1353. Ma mère m’a mise au monde dans sa chambre, à l’étage, juste au dessus de l’arrière boutique d’apothicaire de mon père, où elle l’aidait à préparer ses pommades et ses onguents. C’est peut être pour cela que j’attache tellement d’importance aux odeurs...

Il paraît que le jour de ma naissance, il faisait beau ; mes parents y ont vu un présage de bonheur, et Dieu sait qu’ils avaient besoin d’espoir, en ces années-là. Ma mère était en ville quand elle ressentit les premières douleurs ; elle rentra tant bien que mal à la maison, soutenue par une voisine charitable, et appela mon père qui travaillait, comme d’habitude, à son officine :

– Guillaume ! C’est l’enfant, il vient...
Commenter  J’apprécie          10
j’éprouve toujours le même bonheur : celui d’avoir reçu un talent, d’avoir pu le faire grandir, s’épanouir, celui de créer, jour après jour, des senteurs qui rendent heureux, qui apportent un peu de joie et de beauté à notre temps
Commenter  J’apprécie          10
http://val-cerou-cordes.entmip.fr/cdi-/prix-val-cerou/
Commenter  J’apprécie          00
http://val-cerou-cordes.entmip.fr/cdi-/prix-val-cerou/
Commenter  J’apprécie          00

Videos de Béatrice Egémar (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Béatrice Egémar
Par La Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse Avec Isabelle Dubois, responsable relations adhérent.es à la Charte et Béatrice Egémar, administratrice de la Charte Modération : Aurélie Gerlach, co-présidente de la Charte Durée : 45mn La réforme du régime des artistes-auteurs a généré de nombreux changements que les auteurs et autrices doivent dorénavant appréhender. Urssaf, siret, accès aux droits sociaux, quels sont les changements dans les habitudes administratives ? Ces réformes ont-elles engendré une clarification ou une complexification des démarches ?
autres livres classés : ParfumsVoir plus
Les plus populaires : Jeunesse Voir plus


Lecteurs (45) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3179 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}