Citations sur Papillon de nuit (87)
Le recul, notre conseiller le plus cruel et le plus perspicace, éclaire si facilement nos erreurs de jugement.
Tu gardes tranquillement tes émotions en toi, pour qu’elles ne puissent être réveillées, et quand tu es seul tu peux y réfléchir, les apprécier comme si rien ne s’était passé… mais quand tu n’es pas seul, tu dois comprendre qu’il n’y a pas aucune place pour ces émotions. Tu dois être là où tu es, et être avec la personne qui est avec toi… et si tu n’y arrives pas, alors où que tu sois, et quelle que soit la personne qui est avec toi, tu seras toujours seul…
J’avais l’impression que grandir, c’était prendre les choses plus au sérieux, et je n’avais jamais trouvé ça facile.
Faire l’amour avec un caleçon, c’est comme prendre un bain avec des chaussettes.
On dirait que tu as un bon ami, Nathan Verney, Un garçon blanc qui prend La Défense d’un Noir de nos jours est une personne courageuse.
Nous croyons en des choses si infimes, mais y croire les rend importantes, et parfois elles doivent suffire, et nous devons porter ces choses en nous, croire que peut-être elles nous aideront d’une manière ou d’une autre.
Les gens changent, évidemment, a-t-elle poursuivi. Les gens changent un petit peu chaque jour, et parfois on rencontre quelqu’un dans la rue qui est complètement différent de la personne dont on se souvenait… mais bon, parfois c’est nous qui avons changé, et l’autre est resté exactement le même, mais on le voit désormais avec un autre point de vue différent…
J’ai compris qu’alors que nous nous considérions encore comme des gamins, le monde nous voyait désormais comme des hommes.
Des hommes qui auraient dû être disposés à mourir dans une jungle humide et sombre à l’autre bout de la terre.
Les gens changent,évidemment,a-t-elle poursuivi. Les gens changent un petit peu chaque jour,et parfois on rencontre quelqu'un dans la rue qui est complètement différent de la personne dont on se souvenait...mais bon,parfois c'est nous qui avons changé,et l'autre est resté exactement le même,mais on le voit désormais avec un point de vue différent.
Si j'avais su ce qui se produirait, je l'aurais abandonné, je l'aurais laissé partir où il voulait aller, et peut-être que j'aurais goûté ma liberté jusqu'à la fin de la guerre. Mais Nathan était plus fort que moi, sa personnalité avait toujours dominé notre relation, et j'avais peur d'être seul. Nathan Verney était le seul homme à savoir d'où je venais, pourquoi je fuyais, et pourquoi je ne souhaitais pas être retrouvé.