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sur 332 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
La colline aux Suicidés est le troisième et dernier opus de la Trilogie Lloyd Hopkins. Voir mes chroniques de Lune Sanglante et de A cause de la nuit.

Je viens de relire ces chroniques et je me rends compte que je tourne en rond dans ce que je dis : c'est bien mais Ellroy, c'est un peu toujours la même chose. Il y avait peu de chance que mon avis se modifie pour le troisième volume, l'auteur étant d'une régularité de métronome dans la description de son univers et de ses personnages.

Remettons en contexte : Lloyd Hopkins semble être au bout du rouleau professionnellement parlant ; il est en passe d'être retiré du service en cause sa personnalité instable et légèrement psychopathe Il est aussi au bout du rouleau d'un point de vue personnel : sa femme et ses filles vivent à San Francisco, il a du mal à renouer avec elles. le Service lui offre une dernière affaire : une série de braquages de banque, de quoi l'entraîner loin dans l'horreur. Comme pour les deux premiers opus, nous connaissons les agissements des méchants en parallèle de l'enquête d'Hopkins.

J'ai à nouveau eu l'impression de survoler cette enquête plutôt que de m'y plonger corps et âme. J'en viens à me poser la question : est-ce que les romans d'Ellroy sont encore faits pour moi ? J'espère que c'est juste un couac passager. Quoi qu'il en soit, je crois que je vais faire une petit pause Ellroy pendant un an ou deux.

Lien : http://ledragongalactique.bl..
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Avec La colline aux suicidés, James Ellroy boucle sa trilogie consacrée à Lloyd Hopkins.
L'histoire démarre très mal, avec les deux premiers paragraphes qui brillent non pas par leur excellence, mais par leur incompréhension, leurs idées confuses et brouillonnes, si bien que cette bouillie du tout début de l'histoire a failli contaminée tout le roman... En effet, ce n'est qu'en abordant le troisième paragraphe que j'ai commencé à comprendre de quoi il s'agissait... car ce n'est qu'au troisième paragraphe que l'histoire de la colline aux suicidés commence vraiment !
L'écriture de James Ellroy est toujours aussi brouillée et confuse, allant dans tous les sens, zigzaguant de chemin en chemin, plongeant parfois le lecteur dans la confusion ou l'incompréhension.
De plus, son langage écrit est toujours aussi ordurier, grossier, et vulgaire : oui, James Ellroy écrit comme il parle ! Oui, c'est le langage de la rue, un langage cru et vulgaire, digne d'un jeune de banlieue ou de ghetto américain. Oui, ceux qui ne jurent que par un langage châtié seront choqués et scandalisés.
Enfin, le langage de James Ellroy - et c'est là mon seul reproche le concernant - est aussi raciste : en effet, en tant que lecteur, je n'ai pu que constater le penchant quelque peu raciste de James Ellroy dans sa trilogie sur Lloyd Hopkins. Les insultes - nombreuses - et méprisables à l'encontre des Noirs sont désespérants et scandaleux, et ne font que refléter une facette négative de la personnalité de cet auteur. D'ailleurs à ce propos, certains lecteurs et journalistes se sont par le passé posés la question, et ont même demandé à James Ellroy de s'expliquer... Et il paraît même que les ouvrages suivants d'Ellroy sont bien pire encore ! J'ai relevé quelques citations de la Colline aux suicidés qui m'ont outrées : _ "un négro futé, c'est une contradiction dans les termes" (p.40) ou encore "Elle évitait tous les bougnoules comme la peste" (p.68). Et y en a d'autres des insultes racistes dans ce bouquin !
Le langage de James Ellroy, vous l'aurez compris, ce n'est pas du Céline ou du James Hadley Chase, maîtres incontestés dans leur genre littéraire.
Mais objectivement, sans prendre en compte les relents racistes et nauséabonds de ce troisième et dernier volet des aventures de Lloyd Hopkins, La colline aux suicidés est l'épisode le plus faible de la trilogie policière consacrée à cet inspecteur de police. Parce que trop brouillon et peu palpitant, mais aussi on sent bien que James Ellroy était peu inspiré.
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