Un homme est comme emprisonné par la conscience qu’il a de lui-même.
« Asseyons-nous en silence dans notre demeure et vivons en compagnie de cette unique vertu. Étonnons et forçons au silence les hommes, les institutions et les livres, par une simple déclaration de ce fait divin. Prions-les d'ôter leurs souliers de leurs pieds, car Dieu est ici avec nous. »
Quand bien même vous vous contrediriez, et bien , quoi ? Il me semble que c'est une règle de la sagesse de ne jamais se reposer sur la mémoire seule, même dans les actes qui ne sont que de purs souvenirs, et qu'il faut, au contraire, mettte le passé sous les yeux multiples du présent et vivre dans un jour toujours nouveau, Confiée vous à votre émotion ...
Tous les hommes se font gloire du progrès de la société et aucun n’avance.
Il arrivera que, pour un temps, l’élève sentira qu’il doit beaucoup au maître, il trouvera que sa puissance s’est accrue par l’étude de ses écrits. Ce sentiment de reconnaissance se prolongera jusqu’à ce qu’il ait épuisé l’esprit de son maître. Mais, pour tous les esprits sans équilibre, la classification est une idole, passe pour la fin et non pour un moyen rapidement épuisable, si bien que les limites du système se confondent à leurs yeux dans l’horizon lointain avec les limites de l’univers et que toutes les lumières du ciel leur semblent suspendues dans l’arche bâtie par leur maître.