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Citations sur La question humaine (11)

Il y a dans tout perfectionnisme une effroyable peur du vide.
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[Les séminaires que j'animais] étaient inspirés par cette nouvelle culture d'entreprise qui place la motivation des employés au coeur du dispositif de production. Les méthodes y usaient indifféremment du jeu de rôle, des acquis de la dynamique de groupe, voire d'anciennes techniques orientales où il s'agissait de pousser les hommes à dépasser leurs limites personnelles. Les métaphores guerrières y prenaient une grande part, nous vivions par définition dans un environnement hostile et j'avais pour tâche de réveiller chez les participants cette agressivité naturelle qui pût les rendre plus engagés, plus efficaces et donc, à terme, plus productifs. (p. 7-8)
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Lorsque l'angoisse l'envahit, il se frappe la tête contre le mur jusqu'au sang. Il faut alors l'approcher avec douceur, l'inviter à se calmer en le serrant contre soi sans rompre le peu d'enveloppe psychique qui lui reste.
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Et comment jouait Jüst?
Avec une tension, une exigence maniaque, ce goût de la maîtrise qui fait fuir la musique. Il y a dans tout perfectionnisme une effroyable peur du vide.
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Il ya dans tout perfectionnisme une effroyable peur du vide.
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Il y a une beauté sauvage chez ces enfants qui ont perdu leur langue avec les hommes.
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Les accordéonistes réchauffent la mélancolie populaire, les violonistes s'essaient au sublime.
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J'ai vu dans ces séminaires des hommes d'âge mûr pleurer comme des gamins, j'ai œuvré à ce qu'ils relèvent la tête et repartent à l'exercice, avec dans les yeux cette lueur de fausse victoire qui ressemble, je le sais maintenant, à la pire des détresses.
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Quelques mois après mon licenciement, j'ai obtenu un emploi dans une maison pour enfants autistes où je travaille encore. C'est un travail inconfortable et mal payé mais je n'ai pas envie de le quitter. Il y a une beauté sauvage chez ces enfants qui ont perdu langue avec les hommes. Pourtant ce n'est pas cela qui me retient. C'est leur regard peut-être, car ils voient tout, ils ne laissent rien passer de nos ruses, de nos habiletés, de nos faiblesses. L'un deux s'appelle Simon comme moi. Lorsque l'angoisse l'envahit, il se frappe la tête contre le mur jusqu'au sang. Il faut alors l'approcher avec douceur, l'inviter à se calmer en le serrant contre soi sans rompre le peu d'enveloppe psychique qu'il lui reste. C'est ce combat incertain, cette lutte sans cesse recommencée contre les ombres qui m'a appris bien davantage que toutes mes années de brillante carrière à la SC Farb. Parfois je pense que c'est mon acte de résistance intime à Tiergarten 4. Et je crois qu'il me plaît d'être désormais aux marges du monde.
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Et comment jouait Jüst ? Il précisa : avec une tension, une exigence maniaque, ce goût de la maîtrise qui fait fuir la musique. Il y a dans tout perfectionnisme une effroyable peur du vide.
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