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Critique de Marti94


A Berlin, des jeunes gens se retrouvent pour une soirée chez Elke. Karsten, son ami architecte lui emprunte un livre Intitulé "Prendre refuge".
Ce livre passionnant, il le lit dans une mise en abyme. Deux histoires vont donc s'entremêler, à deux époques différentes pourtant reliées par le ciel étoilé et la constellation d'Orion associée à la guerre.
Il y a la rencontre à Berlin de Karsten et Neyla, une réfugiée syrienne venant d'Alep où elle était enseignante et dont il devient amoureux. Leur amour est pourtant compromis par le déracinement insupportable de la jeune fille loin des siens.
Pour les deux exploratrices, héroïnes du livre lu par Karsten, l'amour est également impossible. Anne-Marie Schwarzenbach et Ella Maillart écrivent des reportages et se trouvent à Bamiyan, un endroit incroyable en Afghanistan où des Bouddhas géants sont taillés dans la roche, comme dans un refuge, quand la deuxième guerre mondiale éclate.
On comprend parfaitement que les coscénaristes Zeina Abirached et Mathias Enard ont souhaité leur rendre hommage mais je n'ai pas compris pourquoi ils ne leur avaient pas consacré un roman graphique entier d'autant plus qu'elles voyagent vers le Kafiristan, toute une épopée digne de la Croisière Jaune.
Je n'ai pas été particulièrement sensible à leurs références aux astres même si je comprends que les étoiles sont comme des points à relier, des chemins à prendre pour se rejoindre.
Si les planches en noir et blanc dessiné par Zeina Abirached sont harmonieuses, la bande-son qu'elle tente de créer avec des petits bruits permanents disséminés sur les pages est plutôt désagréable. Il y a des tchac, des scritchi, des clic ou autre scrtch assez agaçants.
Je trouve qu'ils ont un peu raté l'occasion de se centrer sur Bamiyan où les bouddhas ont été endommagés en 2001, durant la guerre d'Afghanistan, même si des parallèles entre les deux histoires d'amour peuvent être faits.


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