La vie n'est qu'une plaisanterie de mauvais goût après une autre, je commence à le découvrir. Car c'est injuste de souffrir autant une fois qu'on a enfin obtenu ce qu'on souhaitait.
C'est l'amour qui nous choisit, qui se fiche bien de ce qui est pratique, facile ou planifié. L'amour a ses propres projets et tout ce que nous pouvons faire, c'est le laisser agir à sa guise.
Et c'est Bishop qui m'a aidée à me libérer. Cependant, il ne m'a pas sauvée. Il m'a permis de me sauver moi-même, ce qui est la plus belle façon de recouvrer sa liberté.
Tu es facile à déchiffrer, Ivy, mais ton livre est compliqué.
Quand Lattimer a tué ma mère, il a fait plus que prendre se vie. Il nous a aussi volé la vie que nous aurions du connaitre.
Un type qui ne veut pas mentir, marié à une fille qui ne peut pas dire la vérité. S'il existe un dieu, il a un sens de l'humour plutôt tordu !
On ne peut pas légiférer sur l'amour. L'amour dépasse les graphiques, les diagrammes et les intérêts communs. L'amour, c'est brouillon, c'est compliqué, et c'est une erreur de refuser sa magie aléatoire.
Je pense qu'il n'y a rien qui ne puisse pas être changé, si on le désire suffisamment.
Tu dois tuer Bishop et nous donner le pouvoir.
Je ne regarde pas en arrière quand on me fait sortir de la maison. Dans mon dos, j'entends la voix de Bishop, qui ne cesse de protester, enragé. A l'extérieur, je suis calme, soigneusement neutre. A l'intérieur, dans mon sang, mes os, ma chair, tout crie pour lui. Mais je pose un pied devant l'autre, je me rappelle que chaque pas, le met plus en sécurité, même s'il m'éloigne de lui.