AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,23

sur 2702 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
The book of Ivy est un livre qui me faisait de l'oeil depuis quelques temps.
J'étais consciente qu'il s'agissait d'un livre young adult et que je risquais d'être déçue.
Et bien, pas du tout.
Ok, ce n'est pas de la grande littérature. Mais j'ai été prise dans cette histoire et, malgré des défauts dans l'écriture, dans la légèreté du scénario qui mériterait d'être plus étoffé, j'ai suivi Ivy et je suis aussi tombée sous le charme de Bishop.
Etrangement, cette histoire m'a fait penser à Hunger Game. Ils sont jeunes, beaux, un peu rebelles, vivent dans une ville "fermée" et subissent des règles édictées après une guerre.
Ivy est une jeune fille confrontée à la disparition de son enfance, à un chemin que d'autres personnes ont tracé pour elle, elle se retrouve face à elle-même et à ses propres choix, à un carrefour de sa vie... Elle prend conscience de la manipulation dont elle est victime.
Alors oui, l'histoire est facile, tout comme l'écriture, mais j'ai passé un bon moment en lisant ce 1er tome et j'irai jusqu'à lire la suite de l'histoire dans la foulée !!
Commenter  J’apprécie          401
Roman jeunesse, très page-turner, « The book of Ivy » est une dystopie agréable à lire qui se déguste avec légèreté.

L'histoire : une guerre nucléaire a dévasté la terre 50 ans auparavant . Un groupe de survivants s'est formé et a reconstruit une ville protégée des prédateurs (humains et animaux) par une barrière. À sa fondation, deux familles, portant chacune un projet de société, se sont battues pour la présider. Chaque année, on marie les enfants entre les deux clans pour créer l'unité du peuple.  Ivy est une Westfall, la famille qui a perdu. Elle doit épouser le fils du président Lattimer. Elle a 16 ans et la mission que lui confie sa famille est de tuer l'héritier, les Westfall veulent reprendre le pouvoir.

« The book of Ivy » est, vous l'avez compris, une dystopie. Amy Engel y décrit une société où le libre arbitre n'existe plus, où tout est codifié pour le bien de tous. La ville manque de tout, les autorités se débrouillent pour que la population ait le minimum vital : instruction, logement, nourriture, soins. Rien de superflu. Lors des mariages arrangés entre les deux clans, les deux parties de la cité,  les jeunes sélectionnés ont 16 ans et la société les enjoint de fonder une famille le plus tôt possible. Ivy ne veut pas de ce mariage mais elle a été « programmée » par son père et sa soeur ainée pour exécuter sa mission, tuer son mari Bishop, une première étape nécessaire pour que sa famille puisse reprendre le pouvoir et, lui dit-on, instaurer enfin la démocratie : arrêter les mariages arrangés, fusionner les deux parties de la ville, stopper les expulsions. En effet, à Westfall, les criminels, ceux qui désobéissent, sont expulsés de l'autre côté de la barrière, sans doute voués à une mort certaine même si personne ne sait vraiment « quelles horreurs les attendent de l'autre côté. »

Bien sûr les choses ne sont pas aussi simples que ce qui a été inculqué à Ivy depuis sa plus tendre enfance. Grâce à Bishop, Ivy va ouvrir les yeux sur le monde qui l'entoure sans les oeillères de son éducation. Son mariage la fait grandir, mieux comprendre le monde dans lequel elle vit.  Pour la première fois quelqu'un, Bishop, lui apprend à penser seule et la laisse s'exprimer. Il lui laisse entrevoir une autre voie que celle proposée par leurs parents, autre que la vision binaire de son père. Ce roman est aussi un roman d'initiation intelligent.

Évidemment, je n'ai pas pu m'empêcher de faire un parallèle avec le monde réel. Il faut dire que vu l'actualité française cette dystopie a une certaine résonance : par peur du lendemain, de ce qui se trouve de l'autre côté, de manquer du minimum vital, la présidence Lattimer a instauré des lois liberticides pour "le bien du plus grand nombre". En fait, la ville est en état d'urgence depuis sa fondation...

La plume dynamique et fluide de l'auteure est très facile à lire. S'il s'agit bien d'une dystopie, le livre reste assez léger, vu l'angle sous lequel Amy Engel nous fait découvrir Westfall:  l'histoire est centrée sur la relation entre Ivy et Bishop. J'ai apprécié que cette dernière soit traitée sans niaiserie. Je ne me suis pas ennuyée malgré le rythme de l'action pas très vif. Au delà de l'histoire d'Ivy, on découvre au fur et à mesure les choix des survivants, l'histoire de Westfall, comment leur petite société s'est réinventée. J'ai trouvé les personnages biens construits, mais le fondateur et le président auraient mérité un peu plus d'attention.

En résumé, ce roman jeunesse est un petit plaisir qui ne se boude pas même si cela reste assez léger. Je vais réserver le deuxième tome à la médiathèque pour savoir ce qu'il advient d'Ivy, ma curiosité est piquée !!
Commenter  J’apprécie          170
Après 50 ans de guerre, et pour maintenir la paix, les autorités ont décidée qu'à l'âge de 16 ans, un fils/fille du camp gagnant épouserait un fils/fille du camp perdant. Cette année, c'est au tour d'Ivy, petite fille de la famille perdante. Elle va devoir épouser Bishop, le fils du président et descendant de la famille gagnante, et le tuer... Mais la mission va s'avérer plus difficile que prévu, surtout quand les sentiments s'en mêlent.

Un livre lu en à peine 2 jours. Après les bonnes critiques que j'en avais lu sur Babélio, j'avais hâte de mettre le nez dedans. Et autant dire que je n'ai pas été déçue! Le schéma reste le même que pour les autres romans dytopiques : un monde ravagé par la guerre qui ne connait maintenant la paix que grâce à un régime totalitaire. Et cette fois, pour maintenir cette paix, on le fait par le mariage. Mais les sentiments ne sont pas des choses que l'on manipule aisément, et Ivy, notre héroïne va en faire les frais...
Le roman commence de suite, et l'auteur ne s'embarrasse pas d'une introduction très longue, ce qui est appréciable. On débute directement au mariage d'Ivy et de Bishop, puis on continue avec leur vie commune. le roman est écrit du point de vue d'Ivy qui nous fait partager ses doutes et ses envies, écartelée entre sa fidélité à sa famille et ses sentiments pour Bishop. le récit est très rapide et on a pas le temps de s'ennuyer une seconde.
Cette romance dystopique aux faux airs de Roméo et Juliette est vraiment très sympa, sans être très originale. Je lirais avec plaisir le tome 2, The Revolution of Ivy.
Commenter  J’apprécie          170
Ma première tentative de lecture de The Book of Ivy remonte déjà à plusieurs années. Si vous me suivez sur Twitter, vous savez qu'il est très, très rare que j'abandonne une lecture, à tel point qu'en dépit du nombre de livres avalés ces vingt dernières années, je peux encore compter sur les doigts d'une main les fois où j'ai jeté l'éponge. Et il reste de la marge. La raison de cet abandon ? Une tonne de trucs pas logiques et d'énormes incohérences, sans parler d'une héroïne vraiment, mais alors vraiment pas fut-fut. Alors moi, tu peux me balancer n'importe quoi : des dragons, de la magie, des citrouilles qui pètent, ce. que. tu. veux, tant que la façon dont tu places tout ça obéit à une certaine logique, s'imbrique bien ensemble, bref, que tu ne donnes pas une information sur ton monde pour en donner une autre qui la contredit trois pages derrière. Sauf qu'ici, vous l'aurez compris, c'est précisément ce qui se passe. Au bout de 80 pages environ, n'en pouvant plus, je m'étais avoué vaincu. Avec cependant la promesse de lui laisser une seconde chance et d'aller au bout, de ne pas me fier à cette entrée en matière catastrophique. Encore fallait-il être motivé pour ça...
En ce début 2021, après une lecture désastreuse, je prends la décision étrange, au lieu de me tourner vers un livre-doudou ou une valeur sûre, de crever l'abcès, récupérer ces deux tomes qui m'attendent bien sagement, et en finir.

Autant le dire tout de suite : les défauts qui m'avaient fait lâcher l'affaire il y a trois ans n'ont pas miraculeusement disparu en cours de route.

Dans ces fameuses quatre-vingt premières pages, on nous assène à répétition à quel point dans ce monde post-apocalyptique, les ressources sont précieuses. Les premières lignes du livre nous disent explicitement que le tissu blanc est une denrée rare, raison pour laquelle les robes de mariée ne sont jamais de cette couleur. Quand tu manques à ce point de ressources, à quel moment tu te dis « tiens, convoquons TOUTES les filles de 16 ans pour la cérémonie de mariage de groupe, en tenue donc, même si on sait que seule une partie d'entre elles (et précisément lesquelles) sont concernées. Et puis imprimons des flyers de couleur différente à chaque fois en gaspillant inutilement du papier, alors que le contenu est toujours le même et qu'on manque d'électricité, au lieu de simplement les garder de côté et renouveler seulement ceux qui sont abîmés » ? Là tu commences à te demander comment ces glandus sont parvenus à survivre sur deux générations après une guerre nucléaire parce que visiblement, ce ne sont pas les couteaux les plus affûtés du tiroir. Et puis, s'ils n'ont pas de tissu blanc pour les robes de mariée, ils ont quand même de la dentelle aux fenêtres... ça a beau ne pas toujours être blanc, tu mets rarement du jaune fluo sur tes vitres. Bref, je m'interroge sur la dentelle.

Mais le truc qui m'a vraiment fait tiquer, au point de me hanter durant tout ce temps, c'est LA GLACE.
On nous dit que comme les frigos n'ont plus de gaz réfrigérant, les gens utilisent des garde-manger en bois ou des caisses dans le pire des cas. ALORS. Je sais pas vous, mais un frigo, même débranché, reste quand même plus isotherme qu'un meuble en bois, à plus forte raison dans le Missouri, où il fait quand même un peu chaud en été. Et pour garder tout ça au frais, on ramasse la glace en hiver (mais au fait, il fait assez froid pour ça, dans le Missouri ?), on la conserve en chambre froide, et les gens sont LIVRÉS deux-trois fois par semaine. SAUF QUE.
Premier problème : le stockage. C'est qu'il faut bien la mettre quelque part, toute cette glace ! Et pour une ville de dix-mille habitants, ça en fait, des blocs, à raison de 2-3 par semaine pendant mettons huit mois de l'année... Mon conjoint s'est pris au jeu et a fait le calcul. Verdict : il faudrait une chambre froide de taille équivalente à un très gros entrepôt Amazon pour ranger tout ça.
Sauf que ça ne colle pas avec un second souci : le transport. Deux pages avant, on te dit que les rues sont en super mauvais état et que l'on ne peut plus se déplacer qu'à pied, en vélo ou avec les rares chevaux qui traînent. D'accord. Mais alors, la glace, elle est livrée COMMENT ? Non parce que la glace, c'est quand même encombrant, hyper lourd et en plus, ça fond. du coup, on s'est dit qu'il y avait plus vraisemblablement plein de petites chambres froides, du genre celles des anciens restos : pour avoir dans mon adolescence fréquenté une assoce jeunesse installée dans ce type de local, même des années après, ladite chambre froide transformée en débarras était toujours une dizaine de degrés plus fraîche que le reste, y compris en pleine canicule. Ça collerait avec le fait que les deux seuls bâtiments alimentés en électricité de façon permanente à Westfall sont le palais de justice et la maison du dirigeant. Reste que même avec un trajet plus court, il faut quand même transporter le truc, alors à moins que les survivants à la guerre aient soigneusement récupéré tous les sacs isotherme Deliveroo et Uber Eats lors de leur exode, ça reste très compliqué.
Avec mon conjoint, on a discuté de ça jusqu'à trois heures du matin, sans vraiment trouver de solution au problème. Il ne veut plus entendre parler de glace.

C'est peut-être tout bête, pas important pour l'histoire ou que sais-je, mais moi, c'est le genre de truc sur lequel je vais buter systématiquement. Pour croire à une histoire, aussi fantaisiste soit-elle, j'ai besoin qu'il n'y ait pas de faux raccord. Limite, si on ne nous avait rien dit, on n'y aurait même pas pensé, ou la rigueur, supposé qu'ils collaient les denrées dans des caves, sans chercher plus loin. Mais en l'état, on te donne une info pas forcément indispensable et surtout, qui ne s'imbrique pas bien avec celles dont tu disposes déjà.

Bref.
Je n'ai toujours pas réglé cette histoire de glace.
Mais j'ai continué à lire quand même.

J'ai mentionné plus haut qu'Ivy, l'héroïne, n'était clairement pas une flèche. Ceci dit, aussi agaçant que ça puisse être (surtout au début), vu le contexte dans lequel elle a grandi, c'est précisément le contraire qui aurait paru bizarre. D'autant qu'elle évolue réellement au fil de l'histoire... ou plutôt, de sa relation avec Bishop. Car, ne vous y trompez pas, pour être un gros consommateur de romance le reste du temps, ça ne fait aucun doute : The Book of Ivy est une pure romance post-apo, la mission de la jeune fille ne servant finalement que d'objectif annexe assez peu présent. Si vous la retirez du livre, il ne reste plus rien ! Et alors ? Et alors, rien, c'est très bien comme ça. D'autant que mis à part les fameux couacs qui m'ont fait décrocher la première fois, eh bien... c'est pas si mal, en fait.

La romance est maîtrisée, sans précipitation. Et c'est vrai que Bishop est parfait, peut-être même un peu trop. Pas parce que contrairement à d'autres, il n'est pas un violeur, pas seulement parce qu'il se montre gentil avec Ivy, mais plutôt pour le reste de sa personnalité. Bishop encourage Ivy à réfléchir par elle-même, à faire ses propres choix, y compris vis-à-vis de lui, sans lui reprocher sa méfiance ; il n'hésite pas à remettre certaines choses en question sans pour autant négliger de mesurer le pour et le contre. En ce sens, il complète plutôt bien Ivy, qui est une pure fonceuse. Bref, leur relation n'est pas basée sur l'attraction physique, du moins pas au départ, mais sur leurs échanges, et se construit de façon crédible.

Au final, on se laisse prendre par cette histoire de romance interdite, de mensonge et de manipulation, dans un monde où presque rien n'est complètement blanc ou noir, mais où la place des femmes n'est guère enviable. Amy Engel ne leur épargne rien, et les violences conjugales autant que le viol sont abordés TRÈS régulièrement. Si ces sujets-là sont sensibles pour vous, évitez. D'autant que sans entrer particulièrement dans les détails, le livre mentionne tout de même des actes vraiment abjects, de quoi surprendre vu sa classification 12 ans et +. Clairement, j'aurais plutôt pensé 15, ne serait-ce qu'à cause des thèmes abordés.

Pour un livre abandonné lors de sa première tentative de lecture, The Book of Ivy s'en tire bien. Très bien, même. L'écriture est fluide et accrocheuse, le couple formé par Ivy et Bishop vraiment choupi, et si l'univers reste le maillon faible, il n'est finalement pas si dur d'en faire abstraction, passé les premiers chapitres d'introduction. Comme quoi, ça valait le coup de persévérer.
Commenter  J’apprécie          147
Un roman young adult vraiment plaisant même si j'attends que soit développé le côté post-apocalyptique ,ce qui devrait être ,j'espère le cas dans le tome 2.
le tome 1 pose les bases de cette société de survivants : une famille régnante impose sa loi ,force des jeunes gens à se marier et exile les condamnés . Alors certes il faut changer les choses mais en voulant tuer l'héritier de cette ville ,est-ce que Ivy et sa famille ne se comportent pas eux même comme des tyrans ? Eux qui ont soif de démocratie et de justice ? On dirait bien plutôt une vengeance...et c'est bien ce qui m'a posé problème , j'ai eu du mal à les comprendre.

Mais Ivy ,qui a grandit dans cet esprit de revanche ,s'en sort plutôt pas mal et j'ai trouvé la fin de ce livre vraiment à la hauteur . Ce premier tome est surtout centré sur Ivy et son époux mais le second devrait être plus accès sur le côté survivants ....l'attente va être longue car j'ai vraiment été conquise par ce premier tome !
Commenter  J’apprécie          140

Avec ce roman , Amy Engel a crée , je crois la dystopie la plus romantique et mignonne que je n'ai jamais lue...Pas sûr que ça plaise aux garçons...

Aux Usa , 50 ans après une guerre nucléaire , deux clans coexistent , le premier a gagné , c'est celui du Président Lattimer (qui vit dans une relative opulence), et le deuxième est celui des Wesfall.
Tous les deux ans, des garçons du premier clan épousent des filles du deuxième (et le contraire) , dans le but de maintenir la paix entre les deux communautés..
A 16 ans, Bishop Lattimer ,(le fils du président), a repoussé la date buttoir de 2 ans et n'a donc pas épousé Callie Westfall .
Cette année , il a 18 ans et il épousera la soeur de Callie: Ivy (16 ans).
Depuis , ces 2 années, Ivy est entraînée par son père et sa soeur à tuer son futur mari.
Leur but : renverser le pouvoir , faire une révolution.
Mais Ivy peut-elle prendre la place de sa soeur et son projet? A-t-'elle suffisamment de haine pour réussir ? Elle devra choisir entre rester fidèle à sa famille ou écouter son coeur...
Bishop est beau, gentil et intelligent , et surtout , il est le seul à l'écouter , à réellement se soucier d'elle et la connaitre.

Si ce roman met vraiment bien en place les ressorts de la dystopie, ne vous y trompez pas, ceci est (du moins dans ce 1° tome), avant tout une histoire d'amour. Jolie et attendrissante comme un premier amour.
Les jeunes filles découvriront qu'il est mieux qu'un amoureux soit attentionné, et sache prendre son temps pour apprivoiser la demoiselle. C'est ultra romantique .
Le 2 et dernier volet devrait être un peu plus dans le registre: dystopie "survie et action" . Je n'en dis pas plus...
Commenter  J’apprécie          130
Belle découverte qu'a été la lecture de ce court roman dystopique de 300 pages se déroulant probablement au milieu de notre siècle dans un monde apocalyptique dont on ne sait pas grande chose. Alors je lis par-ci par-là qu'il s'agit d'une littérature de jeunesse pour ados en mal d'amour. Je suis tenté de dire « et alors ? ». A titre personnel, cela m'est égal du moment que le plaisir de lecture est présent. Je trouve qu'il sort définitivement des sentiers battus.

Techniquement déjà, j'ai toujours eu un faible pour les narrations à la première personne et ici il s'agit d'Ivy, l'héroïne de ce roman. Un choix de narration fait de dialogues et textes courts faciles à lire me permettant de partager avec elle sa vision des faits et ses émotions. Il en ressort une personne attachante, courageuse et surtout fidèle à ses principes et à ce que lui dicte son coeur, prête à se sacrifier pour protéger les personnes qu'elle aime contrairement à ce que peut laisser croire l'image en couverture de livre. On est constamment happés par le déroulement des événements. Je vais donc de ce pas me hâter chez mon libraire pour connaitre la suite et fin des aventures d'Ivy.

Bonne lecture à tous !
Commenter  J’apprécie          110
C'est un roman post-apocalyptique, mais aussi une romance. L'auteur explore bien les hésitations et pensées d'Ivy, jusqu'à la fin.
J'ai bien aimé ce livre, il est agréable à lire.
Commenter  J’apprécie          100

Après une guerre nucléaire, les survivants se sont regroupés et ont élu un nouveau président pour faire régner l'ordre.
Tous les ans, les enfants des anciens candidats à la présidence doivent s'épouser. Cette année est le tour d'Ivy, entre autres, qui doit épouser Bishop, le fils du président, et le tuer.


Je dois avouer que j'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire. Enfin, au début, le temps de la découverte, c'est très prenant et fluide donc sa allait sans problème. Mais plus j'avançais dans l'histoire et plus j'attendais que quelque chose se passe. Il y a beaucoup de descriptions sur les objectifs d'Ivy, sur ce qu'elle est en train de vivre après son mariage mais peu d'action. Ce n'étaient pas les descriptions le problème car rien n'est alourdissant mais plutôt le manque d'action.
Puis finalement, on se rend compte que les choses se mettent en place progressivement et que l'on a besoin de cette lente progression pour réellement apprécier les retournements de situation de la fin.
L'action est là assez rapidement en fin de compte mais on ne la remarque qu'une fois que l'objectif d'Ivy est sur le point d'être achevé. C'est là que je me suis rendue compte à quel point je m'étais attachée à Bishop et Ivy, surtout à cette dernière d'ailleurs. Et j'ai finalement aimé tout ce que j'ai découvert, même si les trois quarts m'ont paru longs sur le coup. Ça en valait la peine.


Bishop est un personnage auquel on ne sait pas trop quoi penser au départ. On le découvre des yeux d'Ivy et, tout comme elle, on est souvent sur la défensive dès qu'il s'agit de se faire une opinion sur lui et sur ses intentions réelles. Il est très énigmatique mais on le découvre vraiment petit a petit et on s'attache finalement à lui. Mon attachement à lui a dû survenir principalement grâce à son comportement envers Ivy, surtout, parce que l'un sans l'autre ils ne sont pas forcément aussi intéressants... Ils forment un très beau duo que l'on a toujours envie de suivre.
Pour Ivy, comme je le disais précédemment, je me suis rendue compte que je m'étais attachée à elle seulement sur la fin. le dénouement final est magnifique d'un certain côté, très émouvant et je me suis rendue compte par cette occasion qu'elle ne me rendait pas si indifférente.
D'autres personnages m'ont complètement scotchée, je ne m'attendais pas à de tels comportements, ils sont bourrés de surprises... Enfin, ce n'est pas très étonnant avec le recule, ce sont plus les réactions d'Ivy par rapport à eux qui étonnent, mais quand même...


Un début un peu difficile pour moi mais inévitable et finalement bienvenu pour les émotions qui en sont rendues plus fortes à la fin. Il me tarde de découvrir la suite, on ne peut simplement pas rester sur une fin pareille après l'avoir lue. Elle est bouleversante et c'est tout ce qu'il s'est passé depuis le début qui la rend si intense. Les personnages sont touchants et attachants. Tout ça annonce un très bon diptyque dystopique !

Lien : http://uneenviedelivres.blog..
Commenter  J’apprécie          100
Depuis quelques temps, ce roman me fait de l'oeil. Je le vois un peu partout dans les bibliothèques à croire que c'est un signe. J'ai donc fini par le commencer puis ce qui devait arriver arriva, je ne fut plus en capacité d'arrêter ma lecture. Tout d'abord ce livre est du point de vu de Ivy, l'héroïne de l'histoire. Pour faire court et ne rien dévoiler, elle doit subir un mariage forcé avec le fils du président de leur communauté mais elle a une mission secrète: le tuer. Pour dire vrai l'histoire ne m'a pas surprise, je m'attendais à toutes les choses que j'ai lu mais la fluidité, la touche d'humour et l'émotion que l'auteure à mit dans son bouquin m'a beaucoup plut. Je vous le conseille, il n'y a aucun doute mais ce à quoi vous pensez en imaginant les scènes de l'intrigue sont sans doute vraies...
Bonne lecture!
Commenter  J’apprécie          90




Lecteurs (6624) Voir plus



Quiz Voir plus

Êtes-vous incollable sur The Book of Ivy ?

Commençons facile. Quel est le nom du garçon qu'Ivy doit épouser (et tuer) ?

Bishop
Luke
Alexander
Samuel

9 questions
373 lecteurs ont répondu
Thème : The book of Ivy de Amy EngelCréer un quiz sur ce livre

{* *}