Hina et ses trois chevaliers servants continuent leur cohabitation dans ce deuxième tome de Night café : My sweet knights. L'avocat de son défunt mari, désemparé par son comportement, la ramène chez elle après qu'elle a perdu connaissance sous l'effet de l'alcool, où c'est encore une fois Sôshi qui en fait les frais.
J'ai d'abord été moins emballée par ce tome que par le précédent, moins drôle et moins léger (malgré quelques passages hilarants sur le sens de l'économie de Yoshi), et avec en outre des scènes physiques plus poussées, mais au fil des pages, j'ai fini par prendre goût à ce ton plus mature.
Hina s'aperçoit que ses sentiments, ou plutôt de son désir, ne se sont pas éteints avec son mari, mais sa culpabilité ne s'efface pas en deux temps trois mouvements. Elle est rongée par le doute, par les remords, et j'apprécie le fait qu'il soit question d'attirance plutôt que d'amour dans ses actes.
Dommage que les dernières volontés de l'époux (devinables depuis le début) viennent adoucir cette dimension. Hina n'aura pas à se sentir très longtemps responsable des élans incontrôlés de son coeur.
Quant à l'avocat, s'il me faisait rire dans le premier tome, avec ses vains stratagèmes pour se rapprocher de la jeune femme, il endosse cette fois le rôle de l'antagoniste manipulateur et impitoyable, un rôle dont, je l'espère, il payera le prix.
Et très vite, si possible, étant donné les conséquences engendrées par ses manigances, et ce cliffhanger final qui donne envie de se jeter sur le dernier tome !
Lien :
https://leslecturesdecyrligh..