AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,02

sur 50 notes
5
6 avis
4
5 avis
3
0 avis
2
0 avis
1
1 avis
J'avais lu : d'une violence insoutenable.

Mais comme je suis curieuse et têtue, j'ai voulu savoir ce qu'il voulait dire par "insoutenable".

Et bien je n'avais jamais rien vu d'aussi violent depuis The Walking Dead. Donc, si vous ne supportez pas le passage où Negan massacre Glenn, ce n'est pas la peine de lire ce comics.

Comme The Walking Dead, je serais hypnotisée par la lecture, pour savoir comment les personnages vont se sortir de l'Enfer. Avant de découvrir petit-à-petit que l'inhumanité a atteint tout le monde à différents degrés : les contaminés et les survivants. Au final, on se demande bien pourquoi ils veulent survivre...

Le graphisme est d'une violence absolument extrême et certains dessins m'ont beaucoup choqué. J'ignore si c'est une sorte de catharsis pour le dessinateur ou si c'est juste une façon de montrer l'humanité non dissimulé qui existe dans la réalité car comme le protagoniste l'évoque en pensée : "d'où venaient-ils? de nous." Certains faits divers, nous prouvent que la définition de l'être humain est bien plus étroitement liée au mot barbare qu'autre chose...

Alors, à présent que ma curiosité en a pris plein les mirettes, je vais regarder un épisode de Brooklyn 99 pour me détendre sainement ou observer des gifs de quokka en train de manger des feuilles.
Commenter  J’apprécie          694
Autant le dire tout de suite, cet album n'est pas tout public.
Ici, le zombie n'est pas drôle. Il est mal élevé. Son penchant très net de pervers sexuel fait basculer ce petit ouvrage dans la stricte catégorie des livres pour adultes.
Son auteur, Garth Ennis, déclare, en quatrième de couverture que "Crossed" est le récit le plus extrême et le plus dérangeant qu'il ait jamais écrit.
Je le crois sur parole ! Franchement, je n'ai pas accroché à cette histoire.
Le parti-pris de la surenchère sanglante et perverse n'occulte, à aucun moment, le manque d'originalité du scénario.
C'est du vu et du revu, du raconté en long, en large et en travers.
De plus, malheureusement, le graphisme ne sauve pas l'écriture.
Je remercie, pourtant, Babelio et les éditions "Milady" pour cet envoi effectué dans le cadre de la masse critique et me déclare bien désolé de ne pas avoir aimé cette lecture.
Commenter  J’apprécie          210
Reçu dans le cadre d'un Masse Critique, je remercie une fois de plus Babelio pour m'avoir fait découvrir ce Comic que je n'osais pas acheter tant les critiques étaient mitigées.

J'ai bien aimé l'histoire qui est, pour une fois, très adulte. le monde que nous connaissons n'existe plus et toutes les règles de la société ont volé en éclat avec lui. Partant de là, j'ai également apprécié la narration qui est de qualité et qui vient contraster avec le reste de l'ouvrage. le dessin n'est pas très bon mais correspond à une histoire sans prétention, basée sur l'efficacité.

Car il est plutôt question d'inhumanité ici, la maladie pousse n'importe quel être humain contaminé à devenir une bête malsaine et perverse, pouvant proférer les pires blasphèmes, torturer et déchiqueter tout organisme vivant de la plus abjecte des manières.

Le récit s'adjoint également de flashbacks bien souvent nerveux et horribles dans un montage purement cinématographique enrichissant souvent le passé du petit groupe tentant de rejoindre l'Alaska promis comme un Eden immaculé de la violence de leurs contemporains.

Au final j'ai vraiment apprécié cette lecture, je ne la trouve pas particulièrement gore, glauque ou dérangeante. Certes, c'est très malsain, mais c'est tout le principe de ce livre.

Petite précision, j'ai souvent vu des critiques qui associent ce récit a divers récits de zombies ou autres, mais ce n'est pas le cas. Ici on à des gens infectés mais pas mort-vivant pour autant. Ils sont au contraire dénué d'une certaine intelligence (un groupe va traquer nos héros pendant une bonne partie du livre). Ce livre ne se résume pas a une énième histoire de mort-vivant.

Dernier point cette Intégrale n'est que l'intégrale des deux premiers tomes de la saga. Je crois savoir qu'elle en comporte au moins cinq mais par des auteurs différents. Je ne sais pas ce que valent les suites mais faites attention, si vous pensiez avoir l'intégrale de la série ce n'est pas le cas, vous aurez l'histoire intégrale des deux premiers auteurs qui, je vous rassure se termine. A partir du troisième tome j'ai cru comprendre que l'on partait sur un autre groupe.

Affaire à suivre pour ma part car j'ai beaucoup aimé cette lecture.
Commenter  J’apprécie          180
"Crossed Intégral" de Garth Ennis et @Jacen_art chez @HiComicsFrance

Voilà une tache qui s'annonce plus qu'ardue pour votre serviteur : donner envie de lire ce monument malsain qu'est "CROSSED" de Garth Ennis et @Jacen_art chez nos amis d'@HiComicsFrance, sans être une énième répétition de ce qui a déjà été dit sur ce sujet. Bon, allez, je me lance, advienne que pourra.

Garth Ennis n'est plus à présenter et vous lecteurs qui avaient un minimum de connaissance dans le monde des comics, vous savez que Monsieur Ennis ne fait pas dans la dentelle pour aborder certains sujets [...]

C'est ce que l'on retrouve également ici, dans cet opus à ne pas mettre dans toutes les mains (-18 ans s'abstenir) : une Terre ravagée par un mystérieux virus, qui atomise toutes les inhibitions des êtres infectés, les rendant psychopathes, cruels et ultra violent. On se demande, s'il n'a pas voulu montrer ce à quoi pourrait ressembler notre avenir, si l'être humain n'arrête pas de jouer à l'apprenti sorcier avec les sciences et autres joyeusetés [...]

La suite de la chronique ici...
Lien : https://wordpress.com/post/y..
Commenter  J’apprécie          60
Ce tome regroupe les 10 épisodes écrits par Garth Ennis et illustrés par Jacen Burrows, parus de juillet 2008 à février 2010.

Un homme arrive dans un petit restaurant d'une ville de campagne anonyme. Il tient dans sa main une colonne vertébrale ensanglantée ; un rictus étrange déforme son visage. Il s'approche du cuistot et lui déchire le nez avec les dents. La serveuse fracasse la cafetière contre son crâne. Dehors une voiture prend feu, le conducteur brûle à l'intérieur. Sur le trottoir un homme en poignarde un autre. La fin de la civilisation a commencé, la centrale nucléaire proche explose en produisant le champion atomique familier. Un groupe de 6 survivants et un enfant se crée : leur objectif est de survivre et de gagner le Canada en espérant que les zombies ne supporteront pas les conditions climatiques. Sur leur route, ils vont croiser d'autres groupes peu nombreux et être témoins de la désolation et de la destruction généralisée. Malheureusement pour eux, un groupe de zombies plus futés que les autres les repère et les suit pendant plusieurs semaines à plus ou moins grande distance.

Quand Garth Ennis s'attaque aux zombies, le lecteur est en droit de s'attendre à un récit énorme, gore à souhait et écoeurant. Effectivement, il a choisi de faire des zombies l'incarnation de tous les pêchés de l'humanité. La première apparition donne le coup d'envoi pour une surenchère de gore et d'actes contre-nature qui nécessitent d'avoir le coeur bien accroché. L'un des zombies qui suit le groupe de survivants se promène avec un pénis de cheval dont il se sert comme d'un gourdin. Rien ne sera épargné au lecteur, qu'il s'agisse d'actes de cannibalisme ou de relations sexuelles malsaines et non consenties. Toutefois au fil des épisodes, les scènes de violence s'espacent, même si elles ne perdent rien en intensité.

Comme souvent dans ce genre pointu des zombies, l'histoire ne donne pas d'explications quant à l'apparition de l'épidémie. Les survivants se livrent à des conjectures qui permettent d'établir que le virus se propage par contact de fluides corporels tels que le sang. le principe est donc de confronter des individus normaux ou presque à la contrainte d'une adaptation accélérée pour survivre. de ce coté, Ennis ne laisse pas planer de doute : le maximum que ses personnages puissent espérer, c'est de survivre jusqu'au jour suivant. Chacun est confronté à des choix qui remettent en question leurs valeurs morales, leurs convictions, etc. Il y a quelques moments énormes, comme la confession que fait Geoff, l'un des survivants aux autres membres du groupe, sur son mode de vie précédent.

Les illustrations sont réalisées par Jacen Burrows, le dessinateur attitré d'Avatar Press, la maison d'édition. Il n'utilise qu'une seule épaisseur de trait, toujours très fine pour délimiter tous les contours. Ce choix graphique présente un avantage : une lisibilité immédiate de tous les dessins. Il n'y a jamais de risque de surcharge visuelle, quel que soit le nombre d'éléments ou de personnages à représenter. Il y a deux inconvénients : seul le placement des personnages ou des objets dans la case permet d'établir une échelle d'importance, et les ombrages reposent exclusivement sur la mise en couleurs.

Ce dessinateur ne rechigne devant aucune représentation. Il illustre chaque élément exigé par le scénario avec application et détachement. Je dois reconnaître que dans ce cas précis le résultat est parfois insoutenable. Ces représentations presque cliniques ne laissent pas de place à l'imagination, mais pas de possibilité non plus de fermer les yeux ou de détourner le regard. Chaque zombie est marqué par des plaques de rougeur sur le visage qui forment une croix (d'où leur appellation de "crossed"). Lorsque la tripaille est mise à l'air, il est impossible de l'ignorer ou de s'illusionner sur ce qui est représenté. Lorsque les zombies perpètrent leurs actes de cruauté, il est impossible de faire semblant de ne pas comprendre. Cette crudité visuelle est sans pitié pour le lecteur, sans complaisance pour la barbarie.

Burrows a soigné l'apparence de chaque survivant et de chaque zombie qui dispose chacun de leurs spécificités propres (enfin pour les zombies, pas si propre que ça). On pourra juste regretter que tous les personnages ont un profil filiforme de personne en bonne santé. Cette particularité physique renforce le défaut majeur du scénario : la distance qui existe entre les personnages et le lecteur. Ennis se contente de traits de caractère assez génériques sans plonger dans la psychologie de chacun des personnages. du coup les remises en cause de l'échelle morale, du système de valeurs de chacun perd beaucoup de pertinence. Dans la mesure où ces individus ont organisé leur existence autour de valeurs qui échappent au lecteur, l'effondrement de leur cadre de référence perd de son impact, de sa force.

Alors que l'histoire commence très fort en termes de cruauté, de sadisme, d'urgence et de survie à tout prix, les péripéties successives s'affadissent au fur et à mesure. le tout reste très perturbant et abjecte, avec une étape pour chaque point de passage obligatoire dans ce type de récit : Qui a le droit de survivre ? Quel est le coût de la survie du groupe ? Quelles limites je dois dépasser pour assurer ma survie individuelle ? Que deviennent le sens de la vie et la valeur de la vie quand la seule occupation est la survie ? Ennis développe un point de vue très bien construit pour cette dernière question. Mais il manque un sentiment d'empathie pour les personnages du fait de leur absence de développement psychologique.
Commenter  J’apprécie          65
Une bande dessinée très violente. Une maladie se répand dans le monde et à pour symptome deux cicatrices sur le visage qui forment une croix et entraine une envie de tuer irrepressible. Un groupe de survivants ère à la recherche d'une voie de salut. Certaines vignettes sont vraiment trashs.
Commenter  J’apprécie          50
Tout d'abord, merci à Babelio qui m'a donné l'opportunité de découvrir "Crossed" grâce à l'opération Masse Critique.

L'amérique, de nos jours. Une épidémie ravage le monde, transformant ses victimes en brutes sanguinaires, désinhibées et totalement perverses. Un petit groupe de survivants tente de rejoindre l'Alaska, où la population est plus rare, pensant y trouver un havre de paix, mais le voyage ne sera pas de tout repos.

Quand on commence Crossed, on pense immédiatement à Walking Dead de Kirkman et Adlard. Les deux épopées racontent la lutte pour la survie d'un petit groupe de gens dépassés par l'écroulement de leur monde mais la comparaison s'arrête là. En effet les « zombies » d'Ennis et Burrows sont loin d'être des brutes sans cervelle. Si la maladie qui les atteint les amène à réaliser leurs plus bas instincts, elle n'enlève rien à leur intelligence, leur permettant d'utiliser des armes, de tendre des pièges, et surtout de poursuivre les héros dans leur voyage qui devient avant tout une fuite.

Crossed est violent. D'une violence omniprésente, graphique et dérangeante. Certaines planches sont d'une cruauté extrême, aussi bien dans les idées que dans les dessins. Sur certaines planches, des détails peuvent échapper à une première lecture, mais une fois qu'on repère le petit plus, on se dit « Mon Dieu, quelle horreur ». On retiendra l'adaptation du jeu de la Biscotte, passage à la fois glauque et drôle du livre.

Bref un ouvrage indispensable pour les amateurs de Survival Post apocalyptique. le scénario est prenant et réserve de belles surprises, aussi bien sur le récit lui-même que dans la psychologie des personnages et les dessins illustrent superbement cette histoire.

Il est à noter qu'une autre aventure se situant elle aussi dans l'univers de Crossed est disponible : Crossed – Terres maudites.
Commenter  J’apprécie          30
Crossed est un comic se déroulant dans un univers post-apocalyptique. C'est glauque. Hard. Gore. Mais je dois dire que j'ai vraiment adoré. Pour faire simple dite vous simplement que the walking dead c'est le monde des bisounours à coté.

Un virus se propage dans le monde. Mais ici nul zombie. Que des humains qui vont devenir complètement fou et se transformé en maniaque de la gâchette, de la batte de baseball, du viol, de la torture et autre joyeuseté.
Ont va donc suivre un petit groupe de survivant à travers leurs road trip pour rejoindre l'Alaska qu'ils imaginent plus tranquille.

Le scénario est vraiment sympa, les dessins magnifiques (les couleurs aussi d'ailleurs).
Je le conseil vraiment à tout les amateurs de bon comic. Mais attention il n'est clairement pas a mettre entre toutes les mains!
Commenter  J’apprécie          20
Vous connaissez la série Walking Dead ? Alors préparez-vous à entrer dans un monde encore plus horrible et dangereux.

Car dans cette réédition des deux volumes du cycle Crossed (respectivement parus en français les 18 mars et 23 septembre 2011), les monstres ne sont pas des zombies idiots et lents mais bien des infectés capables de raisonner et de courir, mus par la bestialité et la sexualité ; certains (des mâles) n'hésitent pas à prendre leur pied en pénétrant des membres sectionnés ou des blessures qu'ils viennent juste d'infliger avec un couteau alors que leur victime est encore en vie. Pire encore, mutiler les infectés peut les amener à l'orgasme.

L'auteur français Laurent Queyssi (qui intervient réguliairement dans l'émission + ou - Geek) a affirmé que les personnages de Walking Dead sont en vacances comparés à ceux de Crossed. Difficile de lui donner tord. On pensera à cet infecté qui utilise le visage barbu d'une de ses victimes comme sous-vêtement en laissant ses testicules à l'air via ce qui était autrefois une bouche.

Contrairement à la BD de Robert Kirkman qui est en noir et blanc, ce qui édulcore pas mal les vraies horreurs, Crossed est intégralement en couleurs et les seules choses qu'on ne vous montre pas sont des vulves et des pénis.

Le récit est plutôt bien mené, la tension est palpable et si l'on peut se laisser perturber au début par les allers-retours dans le temps, une fois que l'on a compris le système, impossible de se perdre.

Les personnages sont évidemment malmenés et si on s'attache malgré tout moins à eux qu'à ceux de Kirkman, c'est simplement parce que l'histoire ne comprend que dix chapitres et donc on passe moins de temps avec eux. Cela n'empêche pas que l'horreur de certains choix nécessaires faits par ces mêmes personnages nous interroge en notre qualité d'être humain.

À travers cet ouvrage, c'est une histoire complète et complexe qui nous est offerte et ravira les fans d'horreur et de post-apo.
Commenter  J’apprécie          10
Parlons BD avec cette intégrale haute en couleurs.



Un étrange virus commence à décimer la population en rendant les gens complètement fous. Ils deviennent tous sadiques, tueurs et violeurs, et toute trace d'humanité les a déserté.

Dans cette situation, un groupe tente désespérément de s'en sortir. Mais peut-on vivre dans un monde déchiré par la violence ?



Malgré un ou deux défauts, j'ai fort apprécié cette BD.



On sort ici, avec l'histoire, du scénario classique nous parlant d'invasion zombies. Ici, ce ne sont pas des morts-vivants, mais bien des vivants devenu complètement fous, ce qui augmente considérablement les possibilités pour l'imaginaire de l'auteur.

Beaucoup d'aspects sont vraiment très bien gérés, il y a beaucoup d'action et de retournements de situation et nous gardons toujours la peur au ventre.

Suite voir lien
Lien : http://www.lireoumourir.com/..
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (127) Voir plus



Quiz Voir plus

Comics : Les héros de Marvel

Elle peut se dématérialiser, et ainsi traverser les objets solides, les murs, les plafonds ... Il s'agit bien sûr de ...

Kate Winslet
Kitty Pryde
Hello Kitty
Katy Perry

10 questions
242 lecteurs ont répondu
Thèmes : comics , super-hérosCréer un quiz sur ce livre

{* *}