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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
On m'a beaucoup parlé de la série qui est inspirée de cette BD et comme je préfère d'abord lire l'original et que mon homme veut voir la série, je me suis attelée à la lecture de The Boys.
Alors, le moins que l'on puisse dire, c'est que le petit logo 'Pour public averti' pourrait être bien plus grand car on peut dire que ça arrache pas mal. C'est violent, c'est cru, c'est grossier mais je me suis vraiment bien amusée.
Pour une fois, les super-héros sont vus d'une façon différente et ça décape un peu le genre.
Les personnages sont intéressants et, aussitôt introduits, ils présentent une part de mystère qui donne immédiatement envie d'en savoir plus.
Côté dessin, le trait est épais, le dessin assez irrégulier...ce n'est pas ma tasse de thé mais ça fait le job.
J'ai hâte de lire la suite.
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• « The Boys, tome 1 : La règle du jeu » de Garth Ennis et Darick Robertson, publié chez Panini France.

• J'ai commencer cette lecture à la suite du défi lecture de BD de Babelio d'Avril, cherchant une BD avec un personnage principal barbu, dans le but d'étendre ma "culture" BD.

• J'ai découvert cette série grâce à son adaptation en série télévisé sortie en 2019, qui m'avait été recommandée par un ami proche. Après le visionnage assidue des trois saisons sorties sur Amazon Prime et la lecture de ce premier tome, je peux tout de suite vous conforter dans l'idée de commencer l'un ou l'autre de ces formats sans vous inquiétez du fait de revoir la même chose, car, bien que partant des mêmes bases, nous avons ici deux histoires très différentes.

• La bande dessinée est bien plus trash que sa version vidéo, par de nombreux aspects. Ceux qui connaisse Garth Ennis n'en seront pas surpris, car l'auteur est connu pour ses oeuvres sortant de l'ordinaire et pleine de débauches humaine. C'est cru, parfois dégoutant, nombres des personnages étant littéralement des porcs, dans leurs façon d'être, de traiter les autres.. C'est la face sombre de l'humain qui est dépeinte ici. Sexe, cassages de gueules, drogues, manipulations.. tout y est. Je pensais ne vraiment pas pouvoir apprécié un tel récit.. et pourtant..

• Et oui, surprenamment, je me suis laisser prendre au jeu. Plus j'avançais dans ma lecture, plus l'envie d'en découvrir plus sur ce monde outrancier me prenais, laissant de côté mes doutes du départ. Contrairement à "Happy", qui m'avait profondément ennuyer en comparaison de son adaptation (que je vous conseille fortement), The Boys m'a bluffée, et fascinée, d'une façon presque malsaine, et c'est ce qui fait des créations de Garth Ennis, des récits uniques en leur genre.

• Comme je le disais plus haut, la série télévisée est très différente du format originale. Moins trash, car diffusion vidéo oblige, la plateforme ne pouvant pas se permettre d'aller aussi loin ; adaptée pour un public plus large, la série papier étant destinée à un public plus averti. Les personnages, leurs situations et leurs personnalités sont également très différentes pour une majorité d'entre eux, quand d'autres n'existent tout simplement pas dans l'un ou l'autre des formats.

• le dessinateur est également très bon dans ce style. Il parvient à transmettre toute la vulgarité et l'obscénité de ce monde, la dépravation y étant omniprésente. le sang coule à flots, le sexe n'a aucun tabou.. Les émotions des personnages sont également très bien retranscris par ces dessins. Il joue parfaitement entre la douceur et la douleur des situations.

• Une véritable bonne surprise, tant je pensais le style de Garth Ennis inaccessible à ma personne. Je pensais ressortir frustré de cette lecture, ne lui offrir qu'une note en dessous de la moyenne, finalement j'en ressors avec une nouvelle leçon.
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Alors là... Je ne savais pas qu'un Comic de ce genre existait. Les super héros peuvent être des super salauds sous de belles apparences. Garth Ennis livre un scénario cru, réaliste en quelque sorte. le pire vient du fait que cette histoire présente des hommes machos, misogynes, violents, dénués de scrupules, adeptes du harcèlement sexuel, de scènes crues, mais justement c'est ce concept qui rend l'oeuvre plaisante et valide les règlements de compte...
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Enfin un comics assez original qui sort du lot. J'ai bien aimé ce côté très adulte qui nous change un peu.
Il y a également une thématique qui a d'ailleurs été reprise par le dernier Batman v Superman: l'aube de la Justice à savoir les dommages collatéraux provoqués par les super-héros. The Boys apparaît comme assez novateur.

Je viens d'enchaîner avec Top 10 et là, je peux dire aisément qu'il n'y a pas photo. Certes, The Boys est violent mais surtout dérangeant pour l'image qu'on avait des super-héros. C'est même assez subversif.

Il est cependant dommage que cela flirte avec le potache. Par ailleurs, le rythme est plutôt lent. Néanmoins, on ne s'ennuie pas à cette lecture avec des dialogues parfois savoureux. Il y a même de la profondeur chez certains personnages. J'ai bien aimé ces parcours parallèles de deux leader et de deux naïfs dans des équipes différentes. On sent que la confrontation va être intéressante.
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Découvert comme beaucoup de lecteurs suite au visionnage de la série, ce comics percutant est une satyre violente et décomplexée du capitalisme.
Dans ce premier tome, nous assistons à la mise en place des personnages : Hughie, tendre écossais au coeur brisé par la perte de sa petite amie suite aux excès d'un super, Butcher, poing massif et hargne sortie avec son chien violeur, le français et la fille, couple de barjos, la crème, grand mec au grand coeur et aux poings violents.
Face à cette troupe hétéroclite, des supers en pagaille, au delà des 7 principaux, des bandes jeunes supers décomplexés aux moeurs douteuses, des supers moyens qui se pensent au dessus du lot et des civils perdus.
La guerre des gang peut commencer dans les rues américaines.
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N'étant pas particulièrement friand de comics, c'est sur les conseils de ma libraire que je me suis retrouvé avec ce premier tome en main.

"Dans un monde où des super-héros sillonnent le ciel ou rôdent dans la nuit, quelqu'un doit faire en sorte qu'ils ne dépassent pas les bornes. [...] C'est là qu'interviennent nos p'tits gars."

La quatrième de couverture donne le pitch de la série, et la première planche se charge d'en donner le ton ! Violence, sexe, dépravation, gore sont à l'affiche, mais au service de l'histoire de ces cinq "p'tits gars" réunis autour de Billy Butcher, ex de la CIA.

Ce premier tome introduit les différents protagonistes, notamment le P'tit Hughie, frappé par un drame personnel et qui se voit recruter par un Butcher cherchant à remettre son équipe sur pied pour surveiller les "super-slips". Hughie se rendra vite compte qu'il s'agit d'un peu plus qu'une banale surveillance, et fera au passage connaissance avec les autres membres de l'équipe, dont le passé demeure flou pour le moment.

Petite précision, je relis en ce moment la série afin de mieux apprécier les trois derniers tomes.

Ce tome 1 est particulièrement rythmé et tient en haleine, car, derrière l'habillage trash assumé, on perçoit déjà la complexité et l'ambiguité des personnages, sur lesquels on aimerait en connaître davantage (patience, patience).

Dans sa préface, l'acteur Simon Pegg, dont le visage a inspiré le dessinateur Robertson pour les traits du P'tit Hughie, résume avec précision l'esprit de la série : "C'est drôle, malsain et dérangeant, et ça répond à cette vieille question : "Qui nous gardera de nos gardiens ?" Et la réponse, c'est : The Boys, les petits gars, et ils vont leur mettre une sacrée avoinée, en plus."
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Hughie un écossais moyen subit lors d'une intervention musclée d'un super-héro un dommage collatéral en perdant sa petite amie d'une manière atroce. Se remettant difficilement de cette perte, un dénommé Butcher vient à lui et lui propose de faire partie d'une équipe travaillant pour la CIA ayant pour but de démanteler entièrement " Les 7 ", organisation gouvernementale comprenant les 7 plus grands super-héros des Etats Unis.
The Boys est une sorte de parodie violente sur le monde des super-héros, Hughie ressemblant étrangement au héro du film " Shawn of the dead ".
Ici les prétendus gentils aux super pouvoirs ne pensent qu'à leurs intérêts et sont tous plus ou moins vicelards. The Boys veulent se charger d'apprendre aux gens leurs véritables natures. Quand aux " Boys " ce sont de véritables bagarreurs de rues ayant tous un caractère spécial différent n'ayant peur de rien.
Un comics qui ne se prend pas au sérieux avec du sexe, de la violence et un scénario qui tient bien la route se tournant vers un public d'adultes.
Les dessins quant à eux sont simples, colorés rappelant un peu les comics des années 80.
On en rigole, on est outré, on jubile des bagarres proposées, en conclusion on passe un très bon moment.
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Soyons honnête, si j'ai lu le premier volume du comics The Boys par Garth Ennis au scénario et Darick Robertson au dessin, c'est grâce à la série adaptée. Une série qui m'a vraiment donné envie de me plonger dans le comics original tellement j'ai adoré cette destruction de l'image du super-héros.

D'abord, n'hésitez pas à voir la série. Au vu de la lecture du premier tome de l'édition intégrale chez Panini Comics, il n'y a pas de soucis de comparaison. le comics est forcément plus étoffé avec plus de personnages, davantage d'intrigues et un ton encore plus trash et féroce que la série. Cette dernière adaptation n'est pas en reste et réussi à conserver cette image du super-héros trash et siphonné, notamment grâce à l'interprétation effrayante d' Anthony Starr, génial dans le rôle du Protecteur.

Mais parlons surtout de l'oeuvre de base. C'est tout simplement un régal. J'ai juste trouvé ce premier opus assez jubilatoire. Par contre, il faut aimer l'humour noir, il faut aimer le trash et les innombrables blagues mêlant scato, cervelles éclatées et autres vannes en dessous de la ceinture. le comics de Garth Ennis et de Darick Robertson, c'est d'abord un violent coup de pied irrévérencieux dans les valseuses de la moralité, un coup de pied qui défigure allègrement la face du super-héros. Déjà, parce que dans l'univers de The Boys, les super-héros sont de redoutables enfoirés pour la plupart. Ou alors, ce sont des pauvres jeunes vaniteux qui ne savent pas contrôler leurs libidos, des névrosés, des arrogants, ou pire de véritables sociopathes qui n'ont que faire du dommage collatéral que peuvent provoquer leur héroïsme.

Hughie , un jeune écossais un peu innocent, va être l'une des victimes de ce dommage collatéral et c'est à partir de là que sa route va croiser celle de Billy bad-ass Butcher , une sorte de Franck Castle toujours affublé d'un sourire narquois qui voue une haine certaine aux porteurs de capes et qui est bien résolu à leur faire mordre la poussière si ces derniers ne se contrôlent pas. Ce qui arrive plutôt souvent , entre scènes de débauches intenses, véritables tortures pour les escorts-girls ou meurtres collatéraux vite achetés et vites passés sous silence par les grandes entreprises de super-héros, sans compter de dangereux complots, la tâche est plutôt ardue.

Garth Ennis ne prend pas de gants avec son scénario ultra-violent. Cette violence assortie d'un humour assez crue fait partie intégrante du style d'écriture de Garth Ennis qui est notamment connu pour avoir écrit le démoniaque Preacher. Avec The Boys, l'humour corrosif d'Ennis va aussi de pair avec une belle critique à l'égard de l'imagerie iconique que représente le super-héros et? au delà? toute l'hypocrisie qui se cache derrière la "bravoure " et la dorure de la médaille, une bravoure aisément manipulable et véhiculé par les médias et le marketing. Mais ne nous y trompons, même si ce premier volume de l'édition intégrale possède un solide côté pamphlet, c'est avant tout un joli ramassis d'humour dégueulasse et de personnages foncièrement allumés. Cela ne rend pas les protagonistes antipathiques. La camaraderie et le détermination dont font preuve les boys est assez attachante et cela est notamment accentué par le personnage de Hughie, l'un des rares protagonistes "innocent" de cette joyeuse bande qui apporte un contrepoids un peu plus humains à l'intrigue. Mais c'est aussi sa relation avec le dangereux Billy Butcher qui est juste excellente et renforce l'empathie de ce groupe. Billy Butcher , quand à lui, est un personnage féroce et rusé. Un vrai bad-ass qui cache sa tourmente et son désir de vengeance derrière un perpétuel sourire et un flegme sournois. Garth Ennis construit des personnages forts dont les origines ne sont pas toutes dévoilées dans ce premier tome forcément. L'auteur étoffe progressivement son propre univers " anti" marvel avec des histoires d'abord indépendantes qui vous marqueront par une audace assez crue.

Pour façonner cet univers, Garth Ennis travaille avec le dessinateur Darick Robertson avec la couleur Tony Avina. Robertson avait déjà fait ses armes chez DC et Marvel mais je pense que The Boys doit être l'une de ses oeuvres majeures. Son dessin est parfois un peu lisse , notamment sur les traits de certains protagonistes mais cela rend justement les expressions encore plus frappantes. Robertson parvient très à s'accaparer le scénario d'Ennis avec un trait de crayon suffisamment efficace pour rendre justice à la violence du sujet. Les combats sont juste jubilatoires dans ce déferlement de violence outrancière. le dessinateur délivre aussi de très bons passages en collaboration avec Avina, notamment pour les épisodes 11 et 12 qui se déroulent à Moscour et dans lesquelles les dessinateurs distillent une bonne ambiance enneigée. A noter que Robertson et Avina joue beaucoup avec le clair-obscur, la noirceur des tenues des Boys tout en contraste avec les tenues bigarrées que portent les super-héros, une opposition graphique symbolique qui montre bien que les dessinateurs et le scénariste ont réalisé un travail d'équipe de qualité.

Au niveau éditorial, par défaut, je me suis lancé dans la collection Select Fusion chez Panini Comics qui présente des séries indé en intégrale et en softcover. Couverture en rouge et noir, délicat vernissage et une typo sanguinolente qui impose de suite l'ambiance. C'est une édition intégrale ( le 1er volume réunit les 14 épisodes du format kiosque) disponible en six tomes. Il existe une édition de luxe un peu plus avec couverture rigide mais, honnêtement, je ne sais pas si elle est toujours disponible.

Une bien agréable découverte comics après celle de l'adaptation live. Ce premier volume de l'intégrale de The Boys présente le début d'un univers anti superhéroique assez accrocheur grâce à son humour déjanté et sa galerie de personnages fêlés . The boys n'est cependant pas un récit à mettre entre toutes les mains en raison de son ultraviolence et de sa dégueulasserie assumée. Toutefois, pour qui cherche un comics indé autour du Super Héros assez original et très percutant, je conseille vivement ce premier volume.
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"The Boys, tome 1 : La règle du jeu" de Garth Ennis et Darick Robertson offre une plongée impitoyable dans un univers où les super-héros ne sont pas les sauveurs idéalisés qu'on imagine. Dans ce récit sans concessions, la CIA charge une équipe d'agents de surveiller et de réguler les super-héros, souvent de manière radicale. Les personnages, tels que Billy Butcher, le P'tit Hughie et d'autres, sont présentés de manière brutale et décomplexée, reflétant un monde où “le pouvoir absolu corrompt absolument”. L'histoire explore des thèmes sombres et provocateurs, remettant en question les idéaux traditionnels des super-héros et mettant en lumière les aspects les plus sombres de la nature humaine. le dessin, bien que non conventionnel, correspond parfaitement à l'atmosphère cynique et brutale de l'histoire. Bien que cette lecture puisse ne pas convenir à tous en raison de son contenu graphique cru et de ses thèmes provocateurs, elle offre une expérience unique et mémorable pour ceux qui cherchent une exploration sans compromis du genre des super-héros. Je n'en suis pas fan mais je reconnais que la thématique est très intéressante.
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C'est drôle de voir à quel point la série réussit à garder ce ton irrévérencieux et provocateur tout en édulcorant bien l'intrigue. Certaines scènes sont effectivement remodelées et j'ai été particulièrement surprise de l'arrivée originelle de Stella chez les 7, encore plus odieuse en dessin qu'à l'écran.

Ce premier tome dépeint la violence de cet univers dans lequel les héros sont finalement les plus vicieux et les plus agressifs. Abreuvés par leur statut et leur supériorité, les Supers se croient tout permis. Qui pourrait bien les affronter ?

Par contre, il faut vraiment accrocher au climat extrêmement sexuel et violent de la saga. Les scènes sexuelles sont très machistes, et les discussions autour de la communauté homosexuelle sont problématiques, même si ça peut être pour l'auteur une manière de critiquer les clichés et la haine des autres, comme j'ai pu le lire ici et là. Mais, l'intrigue autour d'un petit groupe de Supers malmené par notre bande de bagarreurs est plaisante.
Lien : https://entournantlespages.w..
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