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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
♫Boys, boys, boys♪

Houlà, allez peut-être pas leur fredonner ça aux esgourdes, ils pourraient mal le prendre, les gars.
D'autant que leur potentiel de nuisance semble aussi colossal que leur motivation.

Marre des super-héros super gentils, super lisses, aux questionnements existentiels aussi poussés qu'un Trump, ascendant kékçakovid, sur twitter, alors The Boys, vous dévorerez illico.

Car ici, l'homo superior est faillible, à la limite du con fini.
Misogyne, pratiquant le droit de cuissage comme un bizutage incontournable, forniquant tout ce qui bouge (entrainez-vous à 1,2,3, soleil, on sait jamais), se foutant comme de leur premier collant en latex d'éventuels dommages collatéraux...bref, autant de tares contemporaines faisant désormais de ces demi-dieux des malades de première bourre.
Et les malades, faut les soigner.

Heureusement, la brigade anti-supergland veille au grain.
Menée par Butcher, leader charismatique d'une clique au garde-à-vous, elle se fait fort de châtier tout débordement, fût-il d'ordre extraordinaire.

Un premier opus jouissif qui massacre les codes à grands coups de lattes dans toutes les parties du corps humain susceptibles d'être brisées, éclatées, explosées sans anesthésie générale préalable sinon la fête est moins folle.

Graphisme chiadé, dialogues raccords.

L'on me susurre qu'une série serait dérivée de cette franchise ultra prometteuse.
Si quelqu'un avait des infos sur le niveau du bestiau, je suis preneur.

Magistral.
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"The Boys Tome 1 : ça va faire très mal" : de Garth Ennis et @DarickR chez @paninicomicsfra

Pénétrons, et c'est le cas de le dire, surtout si vous connaissez déjà le travail de Garth Ennis (je pense à CROSSED), dans ce qui va être l'une des aventures la plus brutale, la plus fun et la plus brute de décoffrage que vous pourrez lire sur cette équipe spéciale anti-méta-humain. Pour une fois que la CIA, monte une équipe solide et qui tient la route, afin de mettre au pas les différents "super-héros", qui peuplent à foison ce monde tout droit sortie du labyrinthe tordu et glauque de Monsieur ENNIS, je parle bien sûr de son cerveau. Cette unité spéciale composée d'éléments assez particuliers et dirigée par une bite de fer par Butcher, fais régner l'ordre et la loi dans ce monde, l'ordre et la loi, même moi je ne me trouve pas crédible, ils font régner un semblant de loi et d'ordre, mais à leur manière et cela part généralement en impro totale et en gros merdier bien crade et bien saignant [...]

La suite de la chronique ici...
Lien : https://wordpress.com/post/y..
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The Boys se situe dans un monde contemporain parallèle au nôtre, où les super-héros existent ainsi que des surhommes, simplement appelés les « supers ». Si les exploits des super-héros sont vantés par les médias, la réalité est bien différente : la plupart sont des individus corrompus ou irresponsables, voire pour certains de véritables criminels, qui abusent de leurs pouvoirs et de leur statut de célébrités et apparaissent moins comme des protecteurs de l'humanité que comme des dangers publics.

Une équipe d'hommes et d'une fille va se former (sous contrôle de la CIA) pour surveiller, punir et faire traduire en justice pour leurs crimes ceux qui sont normalement là pour sauver le monde. Cette équipe sera dirigée par Billy Butcher, un aventurier britannique violent, sans pitié et porté sur le sexe, dont l'épouse est morte après avoir été violée par un « super ».
Il sera secondé par Hughie, un écossais dont la petite amie a été tuée accidentellement par un super-héros, est recruté par Billy Butcher pour rejoindre son équipe (surnommée les « Boys », et découvrira avec effroi la réalité derrière les activités publiques des super-héros.

Pour les aider, une substance qu'ils s'injectent leur donne une force et des capacités dignes de ceux qu'ils pourchassent.

Les 5 « boys » sont tous… un peu (beaucoup, passionnément, à la folie, pas du tout (barrez la mention qui vous semblera inutile à la fin de la lecture de ce tome1)), fous, paranoïaques, criminels.

The Boys est un gigantesque pastiche de la Ligue de justice d'Amérique et de tous les supers-héros en général. On pourrait croire un tas de chose sur cette série, mais la base de cette histoire et que malgré qu'ils sauvent le monde de la 72358ème catastrophes, les supers-héros font des dégâts. Ils détruisent les immeubles, les champs, les routes et ponts. Quand un immeuble tombe et tue les occupants, que font-ils en général après ? Ils s'en vont boire un verre et discutent entre eux. L'équipe de « The boys » à le mérite de mettre leur nez dans leur caca et … c'est bien.

Parfois d'un trait un peu lourd et incertain, mais qui n'enlève rien à l'histoire, car ce trait fait aussi partie intégrante de l'action. L'histoire va vite, avec des moments de tendresse (mais peu car on n'est pas là pour ça) et beaucoup d'action. le sexe y fait aussi tourner la baraque de l'histoire, pour le sale, le vulgaire, le dur, le rapide, le sans compromission. Mais jamais du vulgaire et totalement décomplexée, politiquement très incorrect et on aime ça.

Cette bd est hilarante tant dans les propos, leurs actions ou les dessins. Elle ne se veut pas sérieuse hormis le fait que les supers-héros se doivent d'assumer leurs actions.
Les boys, malgré leurs vices, sont tous très attachants et en deviennent sympathiques (ne leur dites pas le contraire sous peine de perdre votre visage ou pire et le moins pire ne serait pas de perdre la vie...)

Cette bd, je l'ai eu en main et ne l'ai plus lâché tout du long de ses 350 pages.

Vous voulez une bd, un truc de différents, de pas classique… lise-la !
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Il y a des comics qui ne devraient surtout pas être lu par n'importe qui ( Watchmen, V pour Vendetta, le Punisher…) et The Boys fait partie de cette catégorie.
On sent la patte de Garth Ennis dès les premières pages : un univers ancré dans la réalité et extrêmement violent tant dans les situations que dans les dialogues.

Alors oui, ce premier tome frappe fort et fait très mal mais il pause des bases qui donnent vraiment envie de continuer, en prenant le contrepied total des histoires de super-héros et en nous faisant découvrir l'autre côté du miroir…ce qui se passe lorsque les masques et les capes sont retirées.
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Normalement après un film ou une série on dit que le livre est mieux parce que [insérez ici une raison objective et/ou subjective qui ne regarde que vous]. Mais ici la phrase exacte serait "La série est sympa mais le livre est pire." Encore plus de sexe, de violence, d'irrévérence et d'humour. Garth Ennis est un incroyable scénariste qui se joue des codes et de la morale!
Un comics à découvrir de toute urgence et à ne pas offrir à votre petit neveu de 8 ans même s'il aime les bd et qu'il est très avancé.
*Oui je sais j'ai déjà mis cette critique mais je me suis trompée de tome*
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Je ne suis pas un fan inconditionnel des comics avec des super-héros, trop clean, trop lisses et trop parfaits pour moi. La perfection m'ennuie. Alors quand j'entends qu'une bande de P'tits Gars, embauchés par la CIA pour contrôler les activités des super-héros et leur botter le cul en cas de besoin, je plonge directement dans le scénario de Garth Ennis et le dessin de Darick Robertson. Aux super-héros qui se considèrent comme une caste d'élus accros au sexe et corrompus, pour qui les hommes "normaux" sont des dommages collatéraux acceptables, les cinq P'tits Gars opposent des méthodes très musclées voire radicales pour les brider et pour le bien de l'Humanité...!
La galerie de portraits est absolument savoureuse avec des personnages à la psychologie bien travaillée, les dialogues sont désopilants et le scénario ouvert à toutes les facéties d'Ennis. le choix de l'acteur Simon Pegg pour représenter P'tit Hughie est vraiment une très bonne idée et accentue le caractère déjà naïf et sensible du personnage.
Je note un seul bémol à mon avis pour le dessin assez grossier de Darick Robertson, surtout dans les arrière-plans, qui ne nuit en rien au caractère jubilatoire de l'histoire.
C'est violent, c'est trash, mais alors qu'est-ce que c'est jouissif ! On ne s'ennuie pas un seul instant.
C'est une BD jubilatoire et politiquement très incorrecte, mais qu'est-ce que ça fait du bien !
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Béats d'amour, Hughie et sa petite amie s'étreignent dans un parc où se déroulent quelques festivités. Une minute plus tard, la jeune femme se trouve pulvérisée contre un mur de briques, emportée par ce qui semble être un Super Héros. Hughie est pétrifié : de sa fiancée, outre le souvenir encore frais de leur échange passionné, il ne lui reste...que les avant-bras.
Victime collatérale d'un règlement de comptes entre Super Héros, le jeune écossais, naïf et pétochard, va être recruté par une cellule de la CIA visant à surveiller ces Hommes, habituellement présentés comme les sauveurs de l'Humanité. Entre la célébrité et l'argent, nombre d'entre eux semblent s'être égarés du droit chemin. Qui sont vraiment ces Super-Slips ? D'où viennent-ils et que cachent réellement leurs actions ?

Prudes s'abstenir ! ...
Le Canada Dry du conte de fées !...ça en a la couleur mais ce n'est pas un conte de fées ! Voilà un comics terrible qui ravira les adeptes des complots politiques dans une ambiance déjantée. A l'heure où les écrans nous déversent leurs histoires de Super Héros softs et propres sur eux, Ennis et Robertson nous basculent dans un monde parallèle où ceux-là sont plutôt égoïstes, corrompus, cupides, pervers, ou complètement idiots ! Sexe, trahisons, mensonges, perversions, jeux de pouvoir, discrimination raciale et sexuelle et j'en passe, le ton et le dessin ne laissent aucun répit au lecteur. Aucun blanc, aucun repos visuel, pour une balade trash au pays des Super-Slips !
Cru, violent, décalé, cynique...jubilatoire !
WildStorm a d'ailleurs stoppé l'édition au bout de 6 épisodes, jugés trop dérangeants. Les auteurs ont donc bouclé les 72 épisodes (regroupés dorénavant en gros ouvrages cartonnés (19)) sous Dynamite Entertainment.
j'ai adoré, évidemment ;)

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Initialement publié par Wildstorm, la société de Jim Lee fondée en 1999, The Boys affiche clairement une volonté de bousculer le monde des super-héros.

A l'image de Watchmen, d'Authority ou plus récemment de Jupiter's Legacy, les personnages de The Boys vivent dans un monde de super-héros pervertis, décadents, violemment trash et sexué.
Il fallait quelqu'un pour tenir ces gaillards à l'oeil, et ce sera les "P'tits Gars", des espions un peu glandeurs, limite psychopathes, dopés au composé V et en charge de faire le nécessaire pour "casser" du Super si besoin est.
Et P'tit Hughie, le nouveau, va pénétrer cet univers malsain à la mort de sa chère et tendre, victime collatérale d'un Super.

L'ironie de tout ça, c'est que lorsque DC rachète Wildstorm en 1999, il pense faire une affaire. Et c'est le cas. le label fonctionne bien, publie pas mal de séries qui fonctionnent, mais notamment parce que le ton est trash.
Horreur et stupeur chez Warner/DC : The Boys est trop violent. Ils en ont déjà bavé avec Authority, qui début 2000 le summum du trash. DC a voulu museler Authority, pour finalement flinguer la série. Ce qui reviendrait à dire "Marvel ne veut plus que Spider-Man ressemble à une araignée parce que ça fait peur aux petites filles."

Donc bye-bye The Boys, allez voir ailleurs, nous on veut du limite-limite, mais vous, vous franchissez toutes les lignes rouges.
Les 6 numéros publiés par Wildstorm sont regroupés dans ce volume. Les suivants seront hébergés par Dynamite, un éditeur Anglais en plein essor.

Bref, tout ça pour dire que The Boys est probablement la meilleure série de Garth Ennis. Pas parce que c'est trash, mais parce que c'est judicieux, pernicieux, jubilatoire.
Et en plus, c'est Darrick Robertson aux crayons, que demander de plus ?
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Garth Ennis, un auteur sensible et délicat !
Il prend ici un malin plaisir à détruire le culte du super-héro et nous en présente sa version bien différente: la frontière entre les gentils et les méchants devient très floue...
C'est politiquement incorrect, raciste, homophobe, misogyne... Justement ! C'est tout ce que l'auteur veut dénoncer.
Avec une violence sans limite, un humour sans finesse, et du trash sans retenu, l'auteur ne nous ménage pas, et ça fait du bien !

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Je ne connaissais pas ce comics avant de le voir en tête de gondole de ma librairie préférée, mis en avant grâce à l'adaptation en série qui vient d'en être faite par Prime Vidéo.
Je ne compte pas regarder la série. D'abord car je regarde très peu de séries, et ensuite parce qu'il gèlera en enfer bien avant que j'ai quoi que ce soit à voir avec Amazon...
Cependant, le nom seul de Garth Ennis m'a fait me précipiter sur les bouquins comme un membre du gouvernement sur un mandat non déclaré... Si tu me suis depuis un petit moment, tu sais à quel point j'adore une autre série de cet auteur, le formidable Preacher. C'est donc toute frétillante que j'ai entamé ma lecture.

L'intrigue se situe dans un univers parallèle au notre, dans lequel les super héros (super-slips...), loin de l'image d'épinal qu'on pourrait leur prêter, ne sont que les outils marketing d'une grande entreprise qui les a créés à coup de sérum. La plupart étant corrompus, profitant de leur statut pour être criminels, une équipe est montée par la CIA pour les encadrer, voir les neutraliser : Les Boys (Les P'tits Gars...), menés par le plus charismatique des salopards: Billy Butcher.

On comprend mieux en découvrant l'univers de cette série de bouquins pourquoi Wildstorm (filiale de DC Comics), qui l'éditait au commencement, l'a annulée au bout de 6 épisodes (la série sera par la suite reprise par Dynamite Entertainement)... Car en effet The Boys est à réserver à un public averti (d'ailleurs, c'est marqué sur la couverture). Cynique et très violent, irrespectueux et cru, The Boys est décoiffant, mais aussi absolument hilarant! Construisant une immense satyre du monde des super-héros, Ennis a développé des personnages complexes, particulièrement ambiguës, Butcher en tête, que j'ai aimé détester tout au long de ma lecture.

le trait de Darick Robertson manque parfois un peu de précision et c'est dommage, mais il a donné au personnage de P'tit Hughie les traits de Simon Pegg, et du coup, je lui pardonne tout.

Mention spéciale à la traduction signée Alex Nikolavitch, qui, je pense, contribue grandement à faire la qualité de ces ouvrages en version française. le langage employé étant particulièrement cru, imagé et drôle, je n'imagine même pas le travail que cela a dû être de traduire les blagues et autres traits d'esprits des personnages ! Ma découverte de The Boys ayant été l'occasion d'échanger quelques mots avec lui sur son travail, j'ai pu comprendre en quoi la traduction de comics avait ses particularités. Il s'agit en effet de traduire des bulles, donc un langage oral. Toute la subtilité étant donc de pouvoir donner à chaque personnage sa propre voix, tout en intégrant
les contraintes liées à la traduction. Je trouve vraiment que pour The Boys, Alex Nikolavitch le fait divinement bien. Les personnages ayant tous une personnalité marquée, leurs interventions ont en plus leurs propres singularités, les rendant immédiatement reconnaissables.

Tout cela cumulé fait de The Boys l'une de mes lectures les plus plaisante de ces dernières semaines et je te conseille, si tu n'as pas froid aux yeux, de te lancer à ton tour. Tu vas parfois être dégoûté, mais tu vas également beaucoup rire et te sentir vraiment libéré!…
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