Ce fut l’été…
Ce fut l’été où la vie se présenta
un fruit aux feux timides
l’automne suspendu, la guirlande des regards
Abeilles, ô mort ! Et ces femmes vêtues de noir
et noirs leurs yeux qu’aucun sommeil n’étire…
Alors le temps filait dans les grains de nuit
les champs de blé marin
et le ciel se taisait
Alors le temps filait sur les tempes au velours
de faïence, ô l’enfance au lait bleu et les sorts
jetés sur l’eau…
Ce n’était qu’un vague avenir, une étoile sur la
page presque tournée
La mer sur le ciel, la main tendue au silence, le
voile à poser sur un visage aimé