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Critique de ollivier


Moi, moi et encore moi !
30 pages, les dimensions d'une nouvelle : "...ce désir de déclencher l'écriture du livre - que j'hésitais à entreprendre à cause de son ampleur." On peut rire ?
Une émission entière de "La Grande Librairie" (France 5) consacrée à cette publication - ce que c'est quand même que d'avoir des relais dans les médias - dans laquelle l'animateur (un journaliste ?) ne sait pas, comme à son habitude, pousser les auteurs hors leurs retranchements et de leurs silences ; on est très très loin des "Lectures pour tous" de Pierre Dumayet et Pierre Desgraupes, ainsi que plus récemment des entretiens Alain Veinstein sur France Culture à minuit où le journaliste savait vraiment écouter les auteurs interviewés et partager avec eux leurs interrogations.
Dans cette espèce de nouvelle, tout est centré sur l'auteure-narratrice ; le jeune homme, "A" auquel l'auteure n'accorde même pas l'obole de la sonorité d'un prénom (A ce pourrait être aussi "Ah ?"), n'est ici qu'un objet ; elle ne cache d'ailleurs pas le mépris intellectuel qu'elle éprouve à son égard : rien n'est dit de leurs échanges en dehors du sexe. Il n'est question que de l'égo de l'auteure-narratrice.
L'incipit de ce livre :"Si je ne les écris pas, les choses ne sont pas allées jusqu'à leur terme, elles ont seulement été vécues." Pourquoi "les choses" (?!) doivent elles aller à leur terme ? Traiter cette relation de chose en dit suffisamment sur son auteur.
Où es-tu Mallarmé : "“Le monde est fait pour aboutir à un beau livre.” ?
Où es-tu Jorge Semprun ? Il est temps que je relise "L'écriture ou la vie."
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