Mathias est laveur de vitres, mais c'est surtout un jeune homme qui se pose beaucoup de questions. Et tout commence justement en haut d'un gratte-ciel, alors qu'il mange tranquillement en réfléchissant à sa vie que surgit un homme affolé qui l'interpelle.
L'histoire que nous a concocté
Frédéric Ernotte nous emporte dans le tourbillon des actions insensées que va commettre Mathias sur un malentendu. Tout part pourtant d'un bon sentiment, et nous permet à nous, lecteur non seulement de nous régaler de l'humour qui parsème ce roman, mais aussi de nous interroger sur nous même.
Que faisons nous pour aider autrui? En faisons nous assez? Est-ce suffisant face à cette détresse qui nous entoure, partout, chez nous, dans le monde? Jusqu'où irions nous si l'occasion de faire le bien se présentait de façon inopinée? Quelle est la limite entre le bien et le mal?
Frédéric Ernotte aborde des sujets plutôt sérieux mais avec une légèreté certaine et c'est ce qui fait que son roman un récit d'une grande qualité d'écriture. Pas facile de faire sourire quand on parle d'humanitaire parce que ce mot évoque plutôt la détresse, la faim, les guerres, la peur, la solitude, et pourtant il y parvient avec brio et ma seule déception c'est de ne pas pouvoir lire son premier roman, puisqu'il est introuvable actuellement.