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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
L'histoire d'un anti-héros laveur de vitres qui se met en tête d'arracher de l'argent aux riches pour aider les nécessiteux. Rythmé, très distrayant, et riche de petites phrases que l'on aurait pu attribuer à Michel Audiard. Un régal !

Ce livre me fait découvrir mon compatriote Frédéric Ernotte. « Ne sautez pas ! » est le deuxième des trois romans qu'il compte actuellement à son actif. Il est sorti dans une collection intitulée « Roman pas policier mais presque… », ce qui qualifie très justement ce récit, le côté policier ne s'imposant que dans les derniers chapitres.

Suite à un excès de vitesse, Matthias se voit condamné à une peine d'intérêt général et nous le retrouvons sonnant aux portes pour collecter de l'argent au profil de l'ONG « Îles de Paix » fondée par le père dominicain belge Dominique Pire, prix Nobel de la paix en 1958. Matthias se prend petit-à-petit au jeu et caresse le projet de s'engager davantage.

Mais après avoir passé une partie de sa journée à purger sa peine, notre héros retourne dans sa nacelle suspendue à la façade d'une gigantesque tour de bureaux bruxelloise: il est laveur de vitres. le temps d'une pause , il quitte sa nacelle et s'assied sur le bord du toit de l'immeuble, les jambes pendues dans le vide. Dans son dos, quelqu'un lui dit alors « Ne sautez pas ! ». Il s'agit d'un cadre de l'entreprise, qui serait ennuyé de le voir tomber dans le vide étant donné qu'il est en charge de la sécurité du bâtiment…

Je vous laisse découvrir quels plans cette méprise inspirera à Matthias pour collecter des fonds humanitaires, donnant un final « policier » à cette histoire rocambolesque.

J'ai passé un excellent moment de lecture, très distrayant. En particulier, je me suis délecté de la collection de petites phrases bien ciselées qui m'ont beaucoup amusé sans me lasser. Je ne résiste pas au plaisir de citer « Le reste de la journée s'est déroulé comme si un charlatan avait prescrit du Xanax à l'horloge » ou encore, lors d'une dispute, « Mon pire défaut, c'est toi. Tu es ma jambe de bois dans le sprint de la vie », suivi de « J'en ai marre que tu dragues tout ce qui bouge. Tu crois quoi ? Que tes bras c'est comme la mort et que tout le monde doit y passer ? ».

Sur ce, j'ai bien envie d'essayer « Comme des mouches », dans la collection « Roman policier mais pas que… ». Celui-là a été écrit à quatre mains par Frédéric Ernotte et son compère Pierre Gaulon. À lire leur interview sur https://gruznamur.com/2019/08/16/interview-1-livre-en-5-questions-comme-des-mouches-frederic-ernotte-et-pierre-gaulon/, je crois que je ne vais pas m'ennuyer…
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Après un premier thriller remarqué, Frédéric Ernotte aurait pu tomber dans la facilité et réutiliser les mêmes recettes pour passer l'étape cruciale du second roman. Ce n'est clairement pas son choix, pour le plus grand bonheur des lecteurs curieux.

Ne sautez pas, ou comment prendre de la hauteur sans tomber dans les clichés. Un personnage principal admirablement construit à travers ses failles, ses questionnements et son humour, dans un contexte mettant (indirectement) en scène le monde des associations humanitaires. J'en vois déjà ricaner et se dire que l'auteur s'est lancé dans une histoire sermonneuse.

Tout faux ! Et c'est là où Ernotte a fait très fort. Ce récit totalement inclassable ne tombe jamais dans un quelconque travers moralisateur ou culpabilisant. Ne sautez pas, ou l'art subtil de permettre au lecteur de se questionner sans y paraître. Un vrai et bon divertissement, plein à ras bord de bons mots et de surprises, et qui sait aussi être une bonne claque aux mauvaises odeurs.

Entre une atmosphère qui navigue entre profond cynisme et réelle empathie, on suit au plus près une tranche de vie de ce personnage qui se lance dans certaines actions peu reluisantes pour la bonne cause.

Que peut-on faire pour les autres ? Peut-on utiliser tous les moyens pour y parvenir ? Peut-on égoïstement s'épanouir à travers les bonnes actions ? Une histoire vraiment prenante, qui lance le débat sans pour autant être « à message » et qui n'oublie jamais son objectif premier : divertir.

Car on s'amuse beaucoup et on sent que Frédéric Ernotte l'a fait tout autant en écrivant ce livre. Je me suis clairement demandé, durant le premier tiers du roman, où il comptait nous emmener à travers ce récit qui n'a rien de linéaire. Très vite, je me suis laissé porté par sa verve et son humour assez personnel pour ne plus lâcher le morceau.

Ne sautez pas est un roman qui permet de relativiser, de passer un très bon moment de distraction, et pourquoi pas de se poser quelques questions sur notre société et nous-même. Franchement, c'est déjà beaucoup et tout le monde ne le fait pas avec le talent de Frédéric Ernotte.
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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En commençant ce roman, j'étais assez dubitative. Présenté comme un thriller, je n'ai pu qu'être déçue de ne pas avoir affaire au genre annoncé. Forcément, lorsque vous vous imaginez manger une forêt-noire et qu'on vous bande les yeux pour vous faire avaler une poire, ça n'a plus rien à voir. Pas que la poire ne soit pas bonne, mais simplement différente ! Puis, finalement j'ai appris à apprécier cette poire. Je l'ai déguster, savourer … Jusqu'à l'aimer autant que j'aurais aimé cette forêt-noire.
J'ai découvert, en ce jeune romancier belge, une plume légère mais incisive. Chaque mot est justement placé dans ses phrases afin de vous faire vous questionner … Vous interloquer … Vous faire réagir … Dans un sens ou dans un autre. Parce que, bien que l'oeuvre soit très basée sur les bons sentiments (dons aux associations, ONG, Médecins sans frontières …), l'auteur n'a pas choisi la facilité contrairement à d'autres. Il a eu le courage d'opposer plusieurs opinions entre elles, sans jamais favoriser l'une d'entre elle dans son intrigue. Non ! Il n'est pas là pour faire des leçons de moral. Il est là pour rappeler à tout un chacun, qu'il est libre de ses opinions et de ses choix. Que le bien et le mal ne sont que des perceptions et non des réalités avérées. Après tout, qui peut dire qu'il n'a fait que de bons choix dans sa vie ? Qui n'a pas, un jour, usé du « mal » pour obtenir le « bien » ? N'est-ce pas pour cela que l'expression « Un mal pour un bien » ne cesse de peupler nos conversations ? 
Pour moi, ce roman démontre parfaitement le syndrome des occidentaux face à la déchéance. Il leur est plus difficile de venir un aide à l'un de leur compatriote plutôt qu'à un étranger. Pourquoi ? Parce que le compatriote, lui, renvoie à une éventuelle image de soi. Une image d'échec. Et donc, une image à rejeter. Alors qu'aider un étranger, ne fait qu'accentuer (consciemment ou inconsciemment) le sentiment de supériorité qui l'habite. La question qui se pose est la suivante : Existe-t-il réellement des actes désintéressés ? 
Mathias m'est apparût comme un homme las de sa vie. Il aime sa petite-amie et il est heureux auprès d'elle, pourtant il s'ennuie. Il s'ennuie tellement, qu'un jour, il trouve la bonne idée d'aller ennuyer d'autres personnes. Sous quel prétexte ? Sous l'évident prétexte que les gens souffrent dans d'autres pays. Dans ce cas, escroquons des gens ! Soutirons-leur de l'argent (qu'ils ont durement gagner à la sueur de leur front) pour en faire don à des associations ! Un Robin-des-bois des temps modernes, en somme. Avouons-le-nous, cet homme est vraiment perché … Et pas que sur la nacelle qui le sépare de la terre ferme.
Elisa, pour ne pas dénoter avec le côté fictif de l'intrigue, est une jeune femme qui corrobore tous les délires de son cher et tendre. Tu veux escroquer des gens ? Fais-le ! Elle a beau être drôle et pleine d'imagination, elle n'en reste pas moins peu probable. Aimer n'est-il pas de se protéger mutuellement ?
Bien que la conception des personnages laisse parfois quelque incohérence (personne n'a porté plainte pour escroquerie, étrangement …), l'auteur a réussi à ancrer son lecteur dans une sorte de réalité alternative en parsemant son texte de références plus ou moins actuelles (par exemple, le méchant qui caresse son chat à la façon du docteur Gang dans l'Inspecteur Gadget).
En résumé, je trouve que le concept est bien trouvé bien qu'un peu tiré par les cheveux. Je salue le courage et le travail de l'auteur qui a osé ce que d'autres ne feront jamais : opposer des opinions pour convaincre, ou ne serait-ce faire réagir. Moi qui déteste entendre les auteurs me faire des leçons de moral sur le bien et le mal, le moral et l'immoral, l'égoïsme et l'altruisme, j'ai eu peur de devoir sauter de la nacelle pour éviter le naufrage. Mais, loin de là. J'ai découvert un auteur respectueux de chaque point de vue. Un auteur qui prône la tolérance et qui l'applique réellement. Un auteur, donc, intelligent. de ce fait, un auteur à suivre. 
En lisant le titre de ce roman, vous lirez : « Ne sautez pas ! » - Moi, je vous dirais : « Sautez-y à pied-joints ! »
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Le roman est sous titré "roman pas policier mais presque...". Personnellement, je ne le classerais pas dans cette catégorie. D'ailleurs, je ne pense pas qu'il puisse entrer dans une case en particulier. Et c'est ce que j'ai aimé dans ce livre. On part d'un quotidien un peu déprimant, pour aller vers le loufoque, qui va ensuite tourner au drame. L'enchaînement est bien fait, même si c'est parfois capilotracté. L'escroquerie de Mathias est bidon, c'est surtout une façon d'amener la fin.
L'histoire est originale et nous amène à réfléchir sur la charité, les oeuvres de bienfaisance et l'altruisme. Si on fait un peu de mal pour faire beaucoup de bien, est-ce vraiment si mal que ça ? Où se situe la limite ? Mathias va le découvrir à ses dépends.
C'est une lecture plaisante, atypique, un bon divertissement. J'ai passé un bon moment de lecture.

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Après un excès de vitesse, Mathias, laveur de vitres d'immeubles à Bruxelles, écope d'un travail d'intérêt général: vendre des modules d' Iles de paix. Tout un poème d'aller sonner aux portes de personnes qui s'en fichent comme de leur première culotte.
Il déjeune tranquillement en haut d'un gratte-ciel, quand un agent de la sécurité déboule en criant. Lui vient alors une idée saugrenue.......
Les éditions Lajouanie ont l'art de nous entraîner sur de fausses pistes! Une fois encore, "roman policier mais pas que...." prend tout son sens. Ne vous y trompez pas, pas de flingues ni de sang dans ce récit. Par contre, Frédéric Ernotte a créé un personnage maladroit, torturé entre sa volonté de bien faire et les conséquences, mais ô combien attachant. On en viendrait presque à lui dire "t'es un brave type, tu sais!".
Entre causticité, humour et sensibilité, un roman qui nous fait réfléchir sur notre égoïsme.......
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Le dernier roman de Frédéric Ernotte pourrait paraître plein de légèreté et être classé uniquement dans la catégorie « feel good ». Il pourrait aussi avoir l'air d'un roman moralisateur qui ferait passer la plupart d'entre nous pour de vils individualistes centrés sur notre précieux bien-être et ne nous mentons pas, c'est ce que nous sommes.

Pourtant, ce court roman évite tous les pièges qui lui étaient tendus. Il passe à travers les mailles d'un filet de lieux communs et réussit, là où d'autres auraient donné du sermon, à simplement se faire poser les bonnes questions sur notre aptitude ou notre inaptitude à faire le bien.

A travers l'humour de certaines situations ou de certains dialogues, le message passe sans un instant culpabiliser le lecteur tout en poussant à la réflexion.

Il pose sans imposer. Il questionne sans interroger.

Certes, Frédéric Ernotte n'invente rien. Sa recette est simplissime au fond et reprend quelques codes familiers mais c'est justement là, que repose la réussite de ce second roman : dans ce paysage intime que dépeint l'auteur.

Semée de détails de notre quotidien : programmes télé, personnalités ou bien encore musique, la vie du héros est si commune et ressemble tant à la nôtre sur bien des plans, qu'il est aisé de s'identifier à ses doutes et ses dilemmes. Une vie si ordinaire, qu'elle met justement en contraste la vacuité de certaines de nos priorités face à celles de millions d'êtres humains moins favorisés que nous par l'existence.

Difficile de classer ce récit dans une catégorie quelconque. « Ne sautez pas » n'est pas une fable d'un prêcheur vertueux mais un petit roman ordinaire et familier traversé par des gens ordinaires. Il donne des envies d'altruisme, il envoie des messages de bonté et de charité, il renvoie à nos propres doutes et notre propre vanité.

L'air de rien, de façon presque naïve avec son écriture fluide et récréative, l'auteur nous livre un joli roman empli de bons sentiments mais certainement pas d'angélisme.

In fine, un roman aérien qui repose les pieds sur terre. Tout en douceur.
Lien : https://sous-les-paves-la-pa..
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J'ai vu passer d'excellents retours sur le précédent roman de Frédéric Ernotte, je pensais bien me jeter sur le prochain et bien, c'est chose faite.

Mathias est laveur de vitres, il flirte quotidiennement avec la hauteur des buildings.
En train d'avaler un sandwich, il se fait surprendre les jambes dans le vide, par un agent de la sécurité.
L'homme lui dit de ne surtout pas bouger...qu'il fera ce qu'il voudra...

Au début, le lecteur sent bien qu'il n'y aura pas d'enquête et c'est presque un soulagement pour moi dans le sens où c'est une lecture qui change.
On sent aussi que l'auteur monte la structure de son édifice et ma curiosité est à son comble, il faut avancer pour voir où nous irons.
Attention le rythme n'est du coup pas celui d'un polar.

Je suis partie à Bruxelles pour un voyage original, d'ailleurs un soupçon d'humour bien appréciable est glissé par moment.

Le personnage principal est du style bien torturé avec ses questions existentielles, je me suis même demandée s'il n'était pas totalement soumis par sa copine ou alors complètement barré.

Il se produit parfois un déclic inattendu suite à un événement particulier, c'est bien ce qu'il s'est passé en Mathias lors de sa rencontre impromptue.

Alors à votre avis ai-je eu le vertige ? La réponse est oui j'ai un peu la pétoche avec les oiseaux de l'air.

Jusqu'à quel point sommes-nous matérialiste et vénal?
Jusqu'à quel point sommes-nous prêt à donner de nous même pour ceux qui en ont besoin?
L'auteur nous offre une belle analyse du sujet.

Mais c'est qu'on est à la limité du roman noir, j'aurais presque dit littérature blanche.
J'imagine bien un funambule sur son fil car on assiste à la vie du couple et c'est assez romancé pour le coup.

Je reste sur une lecture surprenante et qui change, seulement il m'a manquée une toute petite étincelle pour que mon cerveau s'enflamme.
La couverture est superbe, je vous conseille de sauter à votre tour.

Lien : https://leshootdeloley.blogs..
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J'ai eu la chance de rencontrer Frédéric Ernotte au salon de Noeux les Mines. C'est un auteur que j'espère revoir sur les salons avec d'autres livres car ce jeune belge en plus d'être talentueux et très sympathique.
Son livre m'inspire dès le départ par sa couverture mais il faut dire que je suis fan du travail de la demoiselle (Caroline Lainé).
Le pitch est très atypique et nous donne envie d'ouvrir ce livre.
J'ai aimé ce roman pour son originalité. J'ai eu un petit moment de flottement en ayant peur que l'histoire tourne en rond mais l'auteur a su rebondir et nous donner envie de ne pas sauter la fin de son livre. Un roman et un auteur à découvrir.
Mais ce n'est que mon avis...
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Mathias est un jeune homme qui a une profession peu commune, il est laveur de vitres. Il passe la plupart de son temps sur une nacelle à nettoyer des buildings de vitres.

Tout démarre avec son jugement pour excès de vitesse où il propose de vendre en porte-à-porte des figurines pour une ONG. Tout bascule à sa pause-déjeuner, les jambes dans le vide, sur la terrasse de l'immeuble d'une grosse société. Un homme lui propose de l'argent pour le supplier de ne pas sauter de ce toit... Mathias va alors agir et changer sa vie à jamais...

J'ai beaucoup aimé suivre les péripéties de Mathias qui essaye d'apporter de l'aide aux associations humanitaires. Est-ce qu'une personne seule peut agir pour une association ? Comment se rendre compte si cela va vraiment aider ces personnes ? A-t-on le droit de démunir des personnes pour en donner à d'autres ? Désormais Mathias s'en soucie et a le besoin irrépressible de faire le bien autour de lui et de soutenir les associations humanitaires. Néanmoins, il ne peut pas le faire seul, alors il élabore des plans aussi fou les uns que les autres... Une jolie leçon de vie, une vraie morale donnée par Mathias, un personnage plein de questionnements qui nous fait passer par tout un panel d'émotions.

Frédéric Ernotte se distingue de part son écrit pas commun. Son écriture est remarquable. J'ai noté de jolis phrasés tels que :

"On n'a jamais le temps. Il faut le prendre et le dompter pour en faire un prisonnier docile"

"L'horizon est bien plus lointain lorsqu'on ne pointe pas son nez en direction de ses chaussures"

"Je sais maintenant que la meilleure manière de tourner une page est de ne pas la lire à tout le monde"

"Entraîner quelqu'un dans sa chute ne la rend pas moins douloureuse"
Un roman pas policier mais presque... et qui mérite le détour ! Les éditions Lajouanie innovent encore et toujours. Une maison d'édition qui ose à ses risques périls et qui n'a pas hésité à sauter dans le roman de Frédéric Ernotte !
Lien : http://livresaddictblog.blog..
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j'aime les livres ou les personnages font preuves d'humour ou de dérision même dans les situations désespérées, j'ai été servi. il est très chouette ce bouquin et tu retrouves tout ce que tu peux entendre ou dire sur les dons aux assoc, tout y est!
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