Le salon de beauté

Le seul intérêt de ce livre a été de me plonger dans la réalité colombienne, une première pour moi. Sinon, la narration est confuse, la première personne du singulier ou la narration "extérieure" peuvent correspondre à différents narrateurs et on ne comprend pas forcément pourquoi. L'intrigue n'est pas toujours très claire et elle est d'ailleurs peu intéressante.

J'ai découvert ce Salon de beauté APRÈS mon voyage en Colombie…et heureusement car ça ne donne pas envie de découvrir ce pays pourtant très attachant !
L'histoire est sordide et adhère à tous les préjugés que l'on peut avoir. Bien sûr, c'est un pays où la drogue, la violence, la corruption ont dominé. Bien sûr, les problèmes, les discriminations, particulièrement envers les femmes existent toujours. Mais dans ce roman, tous les aspects négatifs sont regroupés et seulement eux. Et puis, on se perd dans les intrigues, les narratrices.
L'idée était pourtant séduisante de réunir ces femmes de milieux différents dans un lieu où elles peuvent s'exprimer loin des oreilles des hommes (tous horriblement machos), mais il n'est pas nécessaire d'être exhaustif.
Ça commençait bien pourtant quand la première narratrice (Claire) énonce tout ce qu'elle hait : les ongles bariolés, les cheveux mal teints, les sourcils épilés, les parfums trop forts, etc. C'est amusant surtout compte tenu du titre !
Je pense que l'autrice a du talent, mais je dirais plutôt que les éditeurs n'ont pas fait correctement leur travail de débroussailllage et d'organisation.