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J'aime lire pour de nombreuses raisons, l'une majeure d'entre elles est la capacité de la littérature à générer des émotions.

Jusqu'ici dans mon parcours, j'ai ri en lisant, j'ai tremblé en lisant, j'ai eu peur en lisant, j'ai espéré en lisant, j'ai désespéré en lisant, j'ai rêvé en lisant, j'ai été bouleversé en lisant...mais je n'ai pas souvenir de m'être effondré en larmes, pétri de sanglots.

Dorénavant, c'est le cas.
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Quel récit bouleversant qu'est « le perroquet » d'Espé ! L'auteur-illustrateur s'est en effet inspiré de son propre vécu pour écrire cette histoire, celle d'un petit garçon qui a une maman « absente ». Absente lorsqu'elle fait ses crises, absente lorsqu'elle est internée, absente lorsqu'elle revient et qu'elle ne réagit plus à rien, qu'elle n'a aucune envie. L'enfant intériorise énormément ses sentiments et a parfois du mal à comprendre ce qu'il se passe. La bande dessinée est structurée de façon à ce que l'on ait le point de vue des différents personnages. Pour davantage marquer le coup, Espé a recours à un code couleurs qui n'est en aucun cas agressif. Quant au titre, « le perroquet », si vous vous demandez à quoi cela fait référence, il s'agit en fait d'un doudou que la maman a fabriqué à son fiston. Au final, on a une grande peine pour cette famille, cette mère impuissante et ce petit garçon désoeuvré. On est ému et on ne ressort pas indemne de la lecture de cette BD.
Lien : https://commedansunlivre.fr/..
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La mère de Bastien est bipolaire et fait des séjours en centre de repos très fréquemment. On voit ici la difficulté omniprésente chez la famille et la personne malade. Très bon roman graphique sur la maladie.
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Un récit poignant et tendre raconté par les yeux de Bastien, un enfant de 8 ans dont la mère est atteinte de troubles bipolaires à tendance schizophrène. J'ai été touchée par la véracité de la situation et par la justesse de certains instants. C'est un livre à mettre entre davantage de mains, à la fois pour montrer tout l'amour que comporte ce livre et aussi pour changer le regard que certains portent à ce type de maladie.
Lien : http://biblidamelie.blogspot..
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Quatrième lecture dans le cadre du "prix en bulles" organisé par la médiathèque, et quelle belle découverte... Très probablement un livre vers lequel je ne me serais pas penchée, et ça aurait été bien dommage...

Bastien a huit ans et sa maman est malade. D'une maladie invisible, elle a des troubles bipolaires à tendance schizophrénique. le petit garçon ne comprend pas toujours ce qu'elle fait, ce que son père et ses grands-parents appellent des crises. Nous suivons toute cette histoire du point de vue de Bastien, qui est un peu perdu face à tout ça...

L'auteur et illustrateur, Espé, s'est inspiré de sa propre histoire. C'est un témoignage magnifique sur une maladie qui est très peu abordée. J'ai été bouleversée à plusieurs reprises lors de ma lecture, j'ai même eu une véritable crises de larmes (ce qui m'arrive très rarement lorsque je lis).

Les illustrations sont originales et très belles. Elles reflètent bien la façon de voir les choses de Bastien, et la maladie de sa maman. J'ai trouvé que lorsque c'était perturbant et terriblement bien pensé lorsqu'elle avait les yeux noirs, comme gribouillés.

Chaque page tournée était un moment fort en émotions, et l'histoire ne m'aura pas laissée indemne. J'ai tout simplement adoré cette bande-dessinée qui m'a retournée.
Lien : http://anais-lemillefeuilles..
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Bastien a 8 ans. Il passe beaucoup de temps chez ses grands-parents. Depuis sa naissance, sa mère souffre de troubles bipolaires à tendance schizophrénique, une maladie invisible et silencieuse, et est souvent internée en hôpital psychiatrique pour y être « soignée » à coups d'antidépresseurs et d'électrochocs.
Pour s'extraire d'un quotidien pesant, le petit garçon, qui compare sa mère à une équilibriste « perdue entre deux mondes », se plonge dans la lecture des comics où il croise des super-héros dotés de pouvoirs qui lui rappellent sa maman quand les crises de démence la submergent. Avec humour, dont on sait qu'il est la politesse du désespoir, il s'en vante auprès de ses copains qui lui décernent le grade de « chef des super-héros ». Une bien mince consolation.
Témoignage terrible d'une enfance marquée par la souffrance, l'incompréhension et l'impuissance face à la folie et la culpabilité, « Le perroquet » est une BD coup de poing à la fois émouvante, fine et puissante avec un dénouement poignant.
Petit bémol : le code couleur – rouge au moment des crises ; vert, gris ou ocre pour les périodes plus normales – un peu agaçant et insistant.
Lien : http://papivore.net/litterat..
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Depuis quelques années se développent de nombreuses bande-dessinées autobiographiques ou d'auto-fiction sur la maladie et le handicap. On pense à « La parenthèse », « Mal de mère », « Ce n'est pas toi que j'attendais » et plein d'autres. Ces ouvrages sont des témoignages dont la portée doit permettre à la société de prendre en compte les souffrances de certains. Espé publie « le perroquet », qui traite d'un enfant dont la mère souffre de troubles bipolaires à tendance schizophrénique. le tout pèse 160 page et est publié chez Glénat.

Bastien a 8 ans. C'est l'angle qu'a choisi Espé pour raconter l'histoire. Il est donc spectateur de la maladie de sa mère. À aucun moment il ne peut réellement agir. Il voit ce qu'il se passe et souffre des situations. En effet, sa mère a des crises particulièrement violentes et multiplie les passages en établissement spécialisé. Parfois, elle semble aller mieux. Parfois elle est abrutie de médicaments.

L'auteur construit son ouvrage sous forme de chapitres. Cela engendre une lecture un peu décousue. Chaque chapitre relate un moment ou une description d'un personnage. Sur la fin, la narration se fait chronologique. Cette narration m'a gêné, me donnant l'impression d'un recueil d'anecdotes, comme quelqu'un qui me raconterait l'histoire de sa mère par ses crises. L'ensemble est glaçant, mais la vue par l'enfant met de côté l'aspect documentaire (au sens positif) de la maladie. Sa mère est malade depuis sa naissance. On n'en saura pas plus. L'histoire est centrée sur deux années de crises. Il n'y a pas vraiment d'évolution de la maladie. On ne voit pas Bastien prendre conscience petit à petit de la maladie de sa mère.

Cependant, les yeux de Bastien permettent un peu de respiration dans l'ouvrage. En effet, les quelques scènes avec ses copains amènent un peu de légèreté par leur naïveté. Mais la narration, omniprésente, m'a laissé très extérieur à ce qui se passait. Parfois, le silence en dit plus qu'un long discours et Espé peut se reposer sur son dessin. Je n'ai pas été ému par l'ouvrage, l'observant en retrait malgré tout ce qu'il s'y passe. C'est un sentiment étrange que de le lire une existence aussi difficile pour un enfant et de ne pas être touché émotionnellement.

Au niveau du dessin, Espé évite tout réalisme et c'est très bien. le trait est plus enfantin, adapté à son personnage. le choix de la bichromie lui permet de faire exploser les scènes de crise, d'un rouge intense. Lorsqu'il dessine la mère en pleine crise, c'est poignant. On sent la souffrance qui ressort des pages.

« le perroquet » est une bande dessinée dure, un témoignage fort sur une maladie qui touche une famille bien au-delà de la personne concernée. Mais la narration par l'enfant et par saynètes m'a peu convaincu et laissé extérieur à ce qu'il se passait. Cela reste une lecture nécessaire à ceux que le sujet intéresse ou interpelle.

Lien : http://blogbrother.fr/le-per..
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Les crises d'angoisses, les bouffées délirantes… Bastien sait ce que c'est… il a 8 ans.

Les périodes d'aboulie, les périodes de déprime, de pleurs… Bastien sait ce que c'est… il a 8 ans.

Petites bribes de vie directement sorties des souvenirs de l'auteur, « le Perroquet » raconte – avec des mots d'enfant – le quotidien aux côtés d'une maman psychotique. C'était dans les années 1970 et si le dispositif de soins a aujourd'hui changé, la souffrance de ces malades reste la même, tout comme celle de leurs proches. Un récit intemporel.
L'émotion remplit chaque page de cet album. L'auteur fait revivre l'enfant qu'il était. Guidé par des souvenirs marqués d'émotions, il livre des anecdotes poignantes de cette période de sa vie. Tout ce qu'il a éprouvé durant ces moments douloureux où tantôt sa mère partait, emmenée par des ambulanciers, tantôt elle revenait complètement sédatée et après des semaines d'hospitalisation en secteur psychiatrique… et avec toute l'incompréhension des événements que peut avoir un enfant de 8 ans.
Pour tenter de comprendre, l'enfant s'appuie sur son ressenti. Il observe, il décode et tente de trouver des réponses aux questions qu'il n'ose pas poser aux adultes qui l'entourent. En revanche, la souffrance de sa mère, il la perçoit totalement. Pour permettre au lecteur de ressentir le trouble de l'enfant et l'atmosphère si particulière qui planait chez lui, Espé s'aide des couleurs. L'artiste n'a retenu que peu de coloris pour raconter sa colère, sa tristesse… mais aussi l'étonnant calme qui s'installait par moments. Rouge, vert, bleu et un peu de marron, rien de plus.

Il est aussi question de la culpabilité d'un enfant. Cet enfant a 8 ans et des discussions que les adultes ont eues en sa présence lui ont permis de comprendre que la maladie de sa mère a le même âge que lui.
Il rend hommage à cette femme devenue mère à 19 ans. A son compagnon qui avait le même âge qu'elle. Certes, ils n'étaient plus des enfants mais il était encore un peu tôt pour être pleinement des adultes. Cette grossesse prématurée est venue tout précipiter. C'était en 1974. A l'époque, il était encore mal vu d'enfanter en dehors des liens du mariage et encore plus mal perçu quand on habite à la campagne, que tout le monde se connait et que la religion impose son jugement. A la campagne, une fille-mère est un outrage pour sa famille. Un blasphème. L'avortement est inévitable. Alors le jeune couple fuit, se trouve un refuge puis se marie. La famille désapprouve mais l'enfant se développe dans le ventre de sa mère. Il naîtra, il n'est pas un enfant unique, la maladie est sa jumelle.
Sa culpabilité est présente, souvent tapie dans les recoins ; il la contient mais parfois, elle explose, elle le rattrape et le dévore. Et puis sa mère lui manque. Alors pour évacuer toutes ces pensées qui tournent dans sa tête, l'enfant s'est réfugié dans un exutoire : le dessin.
Lien : https://chezmo.wordpress.com..
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Une BD très dure ... un petit garçon raconte la maladie de sa maman (bipolarité à tendance schizophrénique), sa solitude, ses peurs et sa compréhension des crises de sa maman....
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J'ai été profondément retournée à la suite de cette lecture. Voir la maladie psychiatrique à travers les yeux d'un enfant, le fils de la malade, est assez perturbant. C'est un récit très sensible avec un dessin qui va droit au but.
Je me suis demandé jusqu'au bout la raison du titre de cet album et la résolution à la fin du livre m'a beaucoup émue.
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Ce n'est pas précisé

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