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sur 109 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Anna, une jeune femme américaine qui pourrait être ordinaire a décidé de suivre son mari en Suiise (son pays natal), et elle y élève leurs enfants. C'est elle la Femme au foyer.
En apparence, tout est lisse, out va bien. Anna prend même des cours d'allemand pour mieux s'immerger dans sa nouvelle vie.
Pas de nuage à l'horizon, et c'est bien là le problème : Anna s'ennuie. Elle n'est pas amoureuse de son mari, et lui n'a rien de l'homme attentionné dont on rêverait, et elle ne s'épanouit pas dans son rôle de mère, sa belle-mère n'a rien d'un bout-en-train, et malgré tout, la Suisse, ce n'est pas chez elle.
Alors pour tromper l'ennuie, elle trompe son mari. Et elle se repasse en boucle les heures torrides qu'elle passe avec d'autres homme que son mari.

Bon... Ce roman n'est certes pas mal écrit. Il m'a semblé que c'est le roman que Gustave Flaubert aurait écrit s'il avait voulu pimenté son fameux roman - Madame Bovary fait des galipettes. Mais bon, l'ennui de la protagoniste était trop contagieux à mon goût et ses évasions désespérées via l'adultère bien tristes dans le fond.

Merci à Babelio et aux éditions Albin Michel de m'avoir permis de lire ce roman.
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Un des tous premiers romans de la rentrée de janvier 2016 lu grâce à Babelio dans le cadre de « Masse critique » et aux éditions Albin Michel mais pas forcément premier coup de coeur malgré les qualités évidentes du roman. On suit les alternoiements et le mal être d'une héroine américaine, Anna, obligée de suivre son mari, un banquier Suisse dans le pays de celui ci, dans la banlieue de Zurich où elle traine son désarroi et son ennui quotidien, qu'elle ne parvient à combler que par un appétit sexuel assez insatiable.

On le voit le fantome de Flaubert n'est pas loin mais cette énième variation de Madame Bovary ne convainc jamais vraiment: malgré une plume évidente, élégante et racée, cette quete sur l'isolement et l'incapacité à etre heureuse ne parvient pas à transcender son sujet et à rendre captivant ce portrait de l'ennui.

Quelques beaux dialogues- notamment lors des séances de psychothérapie ou lors des concours de langue qu'Anna suit ne viennent pas modifier le sentiment d'ensemble de ce roman qu'on lit non sans intéret mais sans hélas beaucoup de passion.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Anna est une femme au foyer, mariée avec trois enfants. Elle pourrait être heureuse et se contenter de son quotidien. Elle a besoin d'autres choses pour se sentir bien. le bonheur est-il vraiment possible?

Sa vie pourrait paraître idyllique pour un regard extérieur. Anna vit dans une grande maison avec ces trois enfants et son mari, Bruno. Elle a quitté les Etats-Unis pour vivre en Suisse allemande et son quotidien est très monotone. L'ennui la gagne vite alors pour passer le temps elle couche avec des hommes. Pas d'attachement, juste de quoi se faire plaisir et de libérer des hormones. Un homme lui a touché un peu plus le coeur, Stephen et avant son départ, il lui a fait un sacré cadeau. Pas d'ami, pas d'hobbie, pas d'envie, elle doit pourtant avancer chaque jour. Puis quelque chose se passe et tout va bousculer.

Je m'attendais à quelque chose d'autre surtout lorsqu'en quatrième de couverture, on fait référence à Anna Karénine ou Emma Bovary. Ces deux femmes ne passaient pas leur temps libre à faire l'amour pour aller mieux. Elles préféraient se lamenter et c'est en cela que le point commun se fait avec Anna. Jill Alexander Essbaum passe beaucoup de temps à raconter les états émotifs de son personnage principal. Comment elle va bien et comment souvent, elle ne va pas bien. Heureusement que l'histoire se ponctue de sa vie lorsqu'elle va prendre des cours de suisse allemand où lorsqu'elle va chez le psy car sinon tout sera terriblement chiant. J'ai mis 15 jours à le lire tellement j'ai eu des difficultés à accrocher à l'histoire. Et pourquoi en plus? Une fin qui vient sans aucune surprise qui va juste perturber un peu l'esprit suisse.

Si ce livre est au top des ventes au Etats-Unis, je me dis qu'ils doivent être drôlement déprimé en ce moment. Au moins, l'éditeur français a fait le choix d'annoncer clairement la couleur en donnant comme titre français Femme au foyer, au moins on ne s'attend ni à de l'aventure et ni à de l'action. L'ennui est déjà présent dès la couverture.
Lien : https://22h05ruedesdames.wor..
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http://liliandtheworldofbooks.blogspot.com/2016/01/femme-au-foyer.html

En général, l'histoire est pas mal, mais pas faite pour moi. J'ai trouvé que c'était long, mais très bien écrit. le style est facile à lire et les détails sont bien présents.

Comme le résumé le dit, Anna s'ennuie dans sa grande maison à tel point qu'elle va consulter un psy pour parler de ses problèmes, mais aussi de sa troisième fille qui n'est pas de son mari...

J'ai eu beaucoup de mal à accrocher avec le personnage d'Anna. Sa vie n'est pas toute rose et on le ressent. Elle n'est pas heureuse et cela se voit. J'avoue que je n'aimerais pas avoir sa vie. Même si elle reste attachante, j'ai eu du mal malgré tout.

Par contre, ce que j'ai aimé c'est les passages de son passé. C'est grâce à cela que l'on en sait plus sur elle.

Enfin, bref, je ne me repaîtrai jamais assez, mais il ne faut jamais s'arrêter sur un avis négatif. La seule chose qui est dommage c'est la fin, je l'ai trouvé long et l'on devine déjà bien avant se qu'il va ce passer. Mais aussi non, en général l'histoire reste pas mal.
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Desperate Housewife « Femme au foyer » de Essbaum

décembre 22, 2015
Assez régulièrement, j'ai la chance de participer à des masses Critique Babelio réservées à un petit groupe de lecteurs. Cette fois, je reçois en avant première Femme au foyer. le titre ne me fait pas rêver, loin de là. Mais ne nous attardons pas sur un titre. Voici le résumé proposé par la maison d'édition :

« Anna était une bonne épouse. La plupart du temps.
Best-seller aux Etats-Unis, le premier roman de la poétesse américaine Jill Alexander Essbaum renouvelle de manière magistrale la réflexion sur l'identité féminine et la quête de soi.
Anna, une Américaine de trente-sept ans, est l'épouse modèle d'un banquier suisse. Femme au foyer, elle se consacre à leurs trois enfants qu'elle élève dans une riche banlieue de Zurich. Une cage dorée très vite gagnée par l'ennui. Incapable de communiquer avec un mari de plus en plus distant, Anna enchaîne les aventures sexuelles, mais mettre fin à ces relations devient de plus en plus difficile…
Portrait intime et intense d'une femme en rupture, ce livre, où réalisme et poésie se mêlent subtilement, interroge la sexualité et le désir dans toute leur force libératrice et subversive. »



femme au foyer

Ce roman ne fera pas partie de mes coups de coeur littéraires pour l'année 2015 mais ce ne fut pas non plus une corvée de le lire. L'histoire est assez inspirée, selon moi, de l'histoire d'Emma Bovary. On y retrouve cet écart douloureux pour le personnage entre une réalité décevante et un rêve impossible. Mais contrairement à Flaubert, on sent bien que l'auteur n'a pas le même langage mesuré. Certaines scènes sont clairement explicites et le langage choisi est très crû. Est ce bien nécessaire ? Je m'interroge sur cette volonté pour accrocher le lecteur de mettre de la vulgarité dans la littérature. Je préfère de loin lorsque le langage joue avec l'implicite…



En résumé : une histoire déjà lue et un langage trop explicite mais ce roman se lit…
Lien : https://gourmandisesetplaisi..
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Une histoire terrible et terriblement triste. Un roman impossible a lâcher. L'histoire d'Anna, a la fois victime et coupable. Ses pulsions, sa fragilité font d'elle une " anti heroine" fascinante.
L'ecriture est plaisante. Soutenue, pleine de finesse. Les différents protagonistes, les seances de psychanalyse, les interventions de stephen permettent de rythmer sans alourdir le recit.
J'en ressort pleine de mélancolie, pleine de tristesse pour Anna avec l'impression d'avoir partagé ses instants de vie.
Une très belle découverte. Merci a son auteur...
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