Lucina

Lucina est une novella de moins de 100 pages, 1er livre de son autrice. Nous suivons l'héroïne du même nom, muette, au cours de sa fuite de chez elle, ainsi que sa rencontre avec Alarick, beau garde d'une propriété proche.

Les idées sont bonnes, mais il m'a manqué quelque chose pour être pleinement convaincue et emportée.

Le récit est fait au présent, tout au long du roman, ce qui m'a déstabilisée. J'ai mis du temps à entrer dans le récit... Sauf qu'il est très court. Quelques répétitions d'adjectifs m'ont aussi gênée : Lucina a de petites mains, de petits pieds... Alberick est beau, simplement. Un peu stéréotypé .

J'ai donc eu du mal à apprécier les personnages, et à me soucier de leur sort. Encore une fois, le texte est court, et il se centre plus sur les multiples évènements et sur le développement des relations entre les héros que sur leur personnalités.

Il y a plusieurs bonnes idées qui apparaissent dans ce roman ; la relation entre deux peuples différents, les uns devant se cacher des autres pour survivre, le handicap et son acceptation... L'univers est aussi intrigant, avec ses légendes et la magie liée aux loups.

Un petit livre rapide à lire, avec un univers facile d'accès, mais je suis passée à côté. le côté conte du récit m'a une fois de plus rebutée, et je ne me serai pas dirigée vers ce livre si j'avais compris avant que c'en est un.

LUCINA est le premier roman publié de Mery Ewenn, édité par la jeune maison d'édition La lucarne indécente. C'est un roman court (romance et fantasy YA) sur le thème de l'acceptation de la différence.

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Emporté par cette plume élégante et subtile, j'ai découvert un magnifique conte que j'ai lu d'une traite tant j'ai été absorbé par l'histoire de Lucina et Alarick. Mery Ewenn y aborde un thème qui reste toujours d'actualité, la différence confrontée aux préjugés qui se colportent de génération en génération : ils sont différents donc dangereux ! Elle y dépeint une triste réalité : la haine qui engendre la haine.

Côté personnages. Lucina est lumineuse, autant par sa fragilité que par sa force. Alarick est touchant par sa bienveillance et son sens du sacrifice. C'est un conte qui aborde à la fois, la soumission et la maltraitance, l'amour et la protection, les préjugés, la haine, la vengeance et l'oubli.

La définition dit : “Le respect d'autrui et l'acceptation des différences sont les conditions pour construire toute société vivant en harmonie”.
Oui c'est vrai, l'harmonie régne dans la ville d'Ydrielz entre des loups gigantesques et des hommes. Mais d'autres n'aiment pas vivre en harmonie et ainsi le cycle de la haine et de la vengeance reprend son cours dans cette inlassable quête d'un monde meilleur…

Bonne lecture à tous ! 🙂