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Citations sur Personne n'a oublié (31)

Aide-toi et le ciel t'aidera.
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Elle sait qu’elle va devoir y passer. Alors elle monte. En silence elle se déshabille dans le noir, se vêt pour la nuit, et elle s’étend sur le matelas. Il remonte sa chemise de nuit. Sa grosse paluche rêche et calleuse malaxe un de ses seins. Il écarte ses cuisses d’un geste brutal et s’allonge sur elle de tout son poids. Son corps l’écrase. Le souffle de son haleine postprandiale fouette son visage. Elle a envie de le griffer, de lui donner des coups, de lui arracher les cheveux. Au lieu de ça, elle reste raide est défigurée par le dégoût. Comme d’habitude. Son sexe dur et pressé pénètre férocement en elle. Elle a mal. Il donne quelques coups de reins. Le sommier crie. Elle, ne peut pas. Le visage tourné sur le côté, la mâchoire crispée, elle mort son poing jusqu’au sang. Il pousse un grognement, puis un deuxième et enfin un dernier, plus long, plus profond. La tension dans son corps se relâche. Il retombe lourdement sur le côté. Le bourdonnement de son flux et reflux respiratoire s’installe dans la pièce, régulier et puissant, enflant jusqu’à faire vibrer les barreaux du lit.
Colette a envie de hurler.
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Sam est mort et l'azur s'est vidé. Les oiseaux ne chantent plus. Les fleurs n'ont plus d'odeur. Plus rien n'a de goût. La beauté de ce monde est sortie de mon champ de vision. Je suis dans un caisson étanche. Je n'entends plus. Je ne vois plus rien. Tout a disparu. Sam a tout emporté avec lui.
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"Profite de l'instant", lui intime sa petite voix, car la vie n'est faite que de ça, que d'instants collés les uns aux autres. Des chapelets de moments qui mis bout à bout finissent par former une journée, un mois, une année puis une vie.
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On a souvent la capacité de comprendre et pardonner ce que l'on a déjà vécu soi-même.
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La jeune femme ne parvenait pas à se défaire de l’image cauchemardesque de son fils mort sur les pavés de la grange, sa
chevelure blonde, poisseuse et noire de sang, sa jambe désarticulée comme celle d’un pantin cassé. L’avenir sans Sam ne semblait
plus être qu’un abîme noir et froid, où toute diversion à sa peine serait vaine et grotesque.
Au fil des semaines, son chagrin devenait lourd et invalidant. Son corps n’était plus que le dégorgeoir de son esprit malade, et les
journées passées à vomir dans un seau le peu qu’elle avalait alternaient avec les suées nocturnes, qui trempaient ses draps. Elle se
vidait de sa sève par tous les pores de sa peau. Ses mèches brunes collaient son front, dessinant autour de sa tête un casque de
guerrière. Ses membres s’amaigrissaient pernicieusement. Colette ne tenait plus debout. Craignant pour sa vie, le docteur Verdier
l’avait transportée à l’hôpital. Elle ne luttait pas, attendant une chimérique délivrance. Mais les infirmières et les médecins, gonflés
de compassion à son égard, ne l’auraient pas laissée mourir. Perdre son enfant comme ça. Pauvre Colette. Ils s’étaient pris
d’affection pour cette femme gracile, pour ce regard bleu changeant, empli de sidération. Bourré de gardénal et alimenté par les
veines, à vingt-sept ans, le corps a des ressources. La tête aussi.
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Gagner son propre argent, dont elle pourra jouir comme bon lui semble, est un chamboulement onirique.
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Je sens que je ne saurai pas faire mon travail de deuil sans connaître la vérité. Cette quête m’a jusque-là maintenue en vie, mais aujourd’hui c’est cela même qui m’empêche de vivre pleinement. Ma conscience ne me laissera pas tranquille tant que la lumière ne sera pas faite, alors que je me sens prête à goûter de nouveau au bonheur. J’angoisse à la perspective du retour de Robert. Je vais devoir encore plonger dans l’horreur, faire ressurgir des souvenirs abhorrés, alors qu’en moi bout maintenant le désir de tourner la page. Mais je n’ai pas le choix. Je dois faire face. Une mère respecte toujours ses promesses.
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Un homme qui débarque comme ça dans un village, qui n’a pas de famille, pas d’amis, cela m’a toujours paru étrange.
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La naïveté du docteur lui donne envie de le serrer dans ses bras.
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