Le Génie des alpages, tome 1

♫Dessine-moi un mouton
Le monde est triste, sans imagination
C'est ça, dessine-moi un mouton
Apprivoiser l'absurdité du monde
Quelle solitude
De se dire que la morsure du temps n'est rien
Le rêve est bulle de vie
Un bien majuscule utile au chagrin♫
-Mylene Farmer- 2000 -
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Ici Git...Go
Se souvenir du temps qu'on était oiseau
Je vous ai déniché un os au pied du mur
Du Bêllay fait, une bêle jambe de F'Murr
Deux cents moutons à peigner chaque matin
Plus mont petit Liré, que le mont Palatin,
Mais quand reverrai-je mon petit village
Un vent de démence souffle sur les Alpages...
Et plus que l'air malin des moeurs ovines
Philozoophique mais never jamais has-been
To be Shetland or simple toison
Comme cestuy-là qui panse ses moutons

Voici la série de BD que je préfère entre toutes ! Lue, relue, offerte mais à des personnes qui peuvent en goûter l'humour et les absurdités ! Tous les animaux sont doués de parole mais pas toujours de d'intelligence ni de sens pratique !

Dans ce premier album nous faisons la connaissance de Romuald bélier noir, seul mâle au milieu du troupeau de brebis ! Il aime à penser en être le chef même si dans la réalité il a beau faire et dire, les brebis ne faisant qu'à leur tête et surtout pas sur ordre !!

Les brebis, au nombre indéterminé (au fil des tomes plus de 200 seront créées), se nomment d'Abousimbelle à Zobéide en passant par Blériote, Dégonflette, Hamlette, Rominette ou Tranxène ! Leur seul but est de lyncher les étrangers et philosopher.

Le Chien, membre le plus intelligent et tout aussi absurde, est le génie de la bande ! Les serpents totalement déjantés, à tel point que l'on peut croire qu'ils ont fumé leur queue, sont tout à fait capables de se prendre pour des chaussettes !

Quant aux aigles, ils persistent album après album à vouloir dévorer les brebis, sans grand succès d'ailleurs tout aussi peu que le Renard ! D'autres personnages passent, trépassent ou s'incrustent puis disparaissent.

Le loufoque et le second degré son rois de ces BD et de très nombreuses références littéraires apparaissent régulièrement.

CHALLENGE PYRAMIDE VI – HALLOWEEN 2020

Enfant je gardais nos moutons. Quand plus tard, j'ai découvert F'Murr et son Génie des alpages, j'ai retrouvé toute la beauté de ces animaux et du mystère de la Pâture.
Un bon berger est un berger rêveur, les moutons reste toujours autour des rêveurs, cela les attire.
Seul le chien est bienveillance (bien voir), il est la partie raisonnable de la pâture dans les coteaux sauvages.
Il faut avoir connu cela !

Lien : https://tsuvadra.blog/2020/1..

La haut dans les alpages, il n'y a pas foule mais qu'est-ce qu'on se marre. Ça philosophe fort dans l'herbe grasse et les fleurs de montagne. Goûtez au gigot en herbe, leur saveur est sans égale. Vous en reprendrez bien une tranche ? Allez, on transhume.

Dès les premières planches dans Pilote ,j'ai adoré ce monde dingo et cet humour : le berger , son clébard fainéant et philosophe, ses brebis zinzins (et leurs noms hilarants) , le bélier Romuald sans compter mes "guest" , lion errant à la recherche d'un Petit Liré Dubellaysque , un sphinx immigré voire même Saint Exupéry . Totalement réjouissant et je retrouve le tout avec un plaisir toujours intact.

Je suis un inconditionnel de F'Murr, je lis et je relis sans me lasser.

Mon antidote au spleen. Comment exprimer l'indicible drôlerie, pétrie d'intelligence, de F'Murr, sans commettre le péché d'ennuyer son lecteur et arriver aux 250 mauvais caractères demandés? Puf puf puf... j'y réfléchis en tirant sur la pipe de papa.

Cette bd est complètement....génie des alpages.
L'humour employé est dans le pure style des années 70, absurde et débridé. Personnellement, ça me fait beaucoup penser aux monty python (le meilleur des compliments!), ce qui explique que cette bd a deux publics : ceux qui admirent et finissent pas vouer un culte, et ceux qui détestent en disant qu'il n'y a aucun intérêt et qu'on ne comprend rien.
Faites votre opinion!!

Faut pas chercher à comprendre: c'est d'un absurde assumé, donc dans son absurderie c'est cohérent.
Mon seul reproche, c'est qu'il y a eu trop de plats réchauffés: à partir du tome (de savoie) 7 (Tonnerre et mille sabots) ça s'essouffle.
Tiens, dans le genre, vous connaissez l'histoire du piaf et de la vache ?
C'est l'hiver, il fait si froid qu'un petit oiseau n'a même plus la force de voler.
Il se crashe dans un champ et se voit déjà mort.
Passe une vache qui -coup de chance- ne marche pas sur le piaf.
Malchance quand même: elle largue une belle bouse pile dessus.
Il s'imagine étouffé dans la bouse, mais elle est assez molle pour couler et ça fait une bouse avec une tête de piaf...
"Mais c'est que je suis au chaud!" se dit l'oiseau, et il se met à chanter...
Les "Cui-cui-cui" attirent un renard affamé, qui extrait le piaf de sa gangue puante, va le rincer dans le ruisseau le plus proche, puis ... l'avale tout cru.
Moralité1:
Celui qui te met dans la merdre n'est pas forcément ton ennemi.
Moralité 2:
Celui qui te sort de la merdre n'est pas forcément ton ami.
Moralité 3:
Quand tu es dans la merdre, tu te tais.