Inhuman, tome 1

Bienvenue aux Etats-Unis dans un futur proche. le pays est désormais divisé en deux partie : à l'ouest, la zone saine où vivent les survivants d'un virus dévastateur et leurs descendants; à l'est, la zone sauvage où sévit toujours le virus. Ce virus, le ferae, qui dissémina 40% de la population des Etats-Unis, transforme les humains en bêtes féroces et les animaux en êtres hybrides monstrueux.

Lane, 17 ans vit à l'ouest avec son père. La zone sauvage est pour elle comme pour tous les habitants de l'Ouest, un mystère. On raconte des histoires terribles sur l'Est mais personne n'a vraiment pu vérifier leur véracité car un mur immense de 200 mètres de haut et s'étalant sur plusieurs centaines de kilomètre sépare les deux zones. La règle est très stricte, toute personne qui franchirait le mur serait bannie à tout jamais de l'Ouest. Mais Lane, contrainte et forcée par un ignoble chantage, va devoir le franchir pour sauver son père.

Kat Falls signe avec Inhuman une dystopie efficace et surprenante! Si la base du récit manque certes un peu d'originalité, la suite est tout à fait captivante! D'abord, il y a les symptômes et les conséquences du virus qui donnent lieu à un univers et à des créatures merveilleuses. On est vite transportés dans ce monde où la nature a repris le dessus et où l'aventure est présente à chaque coin de rue en ruine! Ensuite, il y a les personnages : Lane, Everson et Rafe. Malgré quelques petits côtés agaçants, ce triangle amoureux fonctionne bien car ni les personnages, ni le lecteur, ne sont dupes de ce cliché! Enfin, le rythme de l'histoire qui monte, bien sûr, en crescendo, nous assure un moment de lecture des plus distrayants! Et comme toute bonne dystopie, deux autres tomes sont prévus! Vivement la suite!

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Au départ j'ai trouvé l'histoire assez classique. On retrouve un monde coupé en deux par un mur qu'il est interdit de franchir. Les habitants ne savent pas ce qui se passe à l'extérieur, seules quelques folles rumeurs courent. Pourtant, très vite j'ai senti que ce roman allait se démarquer des autres dystopies.

Nous faisons la connaissance de Lane, lors d'une soirée organisée dans l'appartement de l'un de ses amis. Elle a réussi à convaincre deux garçons ainsi que sa meilleure amie, de monter sur le toit de l'immeuble pour envoyer un hélicoptère auquel est attaché une petite caméra, dans le but de filmer ce qu'il y a de l'autre côté du mur. Ce qui est, bien sûr, formellement interdit. L'opération va échouer et les quatre jeunes vont retourner à la fête comme si rien ne s'était passé. Sauf que l'on va venir chercher Lane...
Au début elle pense que c'est à cause de cette histoire d'hélicoptère, mais la réalité est toute autre et bien pire. Lorsque l'agence de lutte contre les risques bio-sanitaires la force à venir avec elle, Lane perçoit alors que le regard des gens à son encontre change radicalement. Il faut savoir qu'ils ont tous une sainte horreur des microbes et sont carrément obsédés par cela de ce côté du mur, au point de se promener en permanence avec leurs flacons de désinfectant. Une manie qui, je l'avoue, m'a faite sourire à plusieurs reprises.
Très rapidement, Lane va être confrontée à de dures révélations qui vont l'amener à faire un choix. Pour sauver la vie de son père, elle va devoir se rendre dans la zone sauvage peuplée de créatures qui hantent ses cauchemars depuis toujours.

En ce qui concerne les personnages, je les ai tous adorés ! Chacun a son utilité et son caractère. Chacun apporte sa pierre à l'édifice. Lane va réellement évoluer au cours de l'histoire. Une femme qui croise sa route à plusieurs reprises la compare d'abord à un lapin, puis à une lionne à la fin. C'est exactement cela. Au début Lane est une fille facilement impressionnable, bourrée d'a priori. Les évènements vont la pousser à s'endurcir et à se surpasser. Pourtant, elle a ses défauts et sait le reconnaître, c'est ce qui en fait un personnage si attachant.

En ce qui concerne l'écriture, le style est plutôt agréable. J'ai été ravie de découvrir un récit au passé car j'ai toujours plus de mal avec le présent. Par contre l'usage abusif du passé composé m'a un peu dérangée au départ. Cela donne parfois des tournures assez lourdes, mais j'ai fini par m'y habituer et ne plus le remarquer.

Et enfin, au niveau de l'histoire en elle même, elle était très originale en fin de compte, avec toutes ces créatures mutantes mi-hommes mi-animaux ou issus de croisements improbables entre espèces animales, qui parfois sont à glacer le sang des les veines ! La fin était moins frustrante que ce à quoi je m'attendais mais surprenante à bien des niveaux !


En résumé c'est une très bonne lecture. Une histoire en apparence simple qui a finalement su me surprendre par son originalité. le seul petit défaut que j'ai noté concerne le temps utilisé pour le récit, mais j'ai fini par m'y habituer. J'ai vraiment hâte de lire la suite !
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