Citations sur Affirmez-vous ! Pour mieux vivre avec les autres (11)
Le principal est de t'exprimer, de donner ton opinion. Peu importe que les mots que tu utilises soient parfaits ou non, que tu bredouilles ou non. De toute façon, c'est en essayant que tu apprendras à le faire.
"Un caractère introverti présente de nombreuses qualités : richesse intérieure, sensibilité émotionnelle, capacités créatives, qualité de réflexion, rapports intimes souvent profonds, etc. Cette même sensibilité peut, c'est vrai devenir un handicap si elle confine à l'hypersensibilité. Si c'est votre cas vous aurez intérêt à essayer de vous affirmer un peu plus, en choisissant comme modèle une personnalité extravertie et en développant ses qualités : contacts chaleureux, aisance sociale, entregent, etc. Une personnalité extravertie a elle aussi tout à gagner à essayer de reproduire certains traits propres à la personnalité introvertie : discrétion, réflexion intérieure, etc...D'ailleurs on rencontre souvent dans le monde des affaires, des associations fructueuses entre des introvertis (les hommes de dossiers) et des extravertis (les apporteurs de clientèles). Ces "couples" fonctionnent très bien quand les deux partenaires se respectent mutuellement et cherchent chacun à développer un peu les compétences de l'autre".
Savoir dire non
Vos cinq étapes
1. DIRE NON, ce doit être votre premier mot (« non, je suis désolé » et pas « oui, mais »).
2. RÉPÉTER NON comme un disque rayé (« je vous le redis, ma réponse est NON »).
3. FAIRE PREUVE D'EMPATHIE pour montrer que vous avez bien compris (« je suis vraiment désolé d'apprendre que tu as des difficultés financières, mais je ne souhaite pas te prêter d'argent... »), puis répéter votre refus en boucle.
4. EXPRIMER SES ÉMOTIONS NÉGATIVES si l'autre insiste (« cela me gène que vous insistiez »).
5. METTRE FIN A LA DISCUSSION (« ma réponse est définitive: c'est non ») en ajoutant éventuellement un geste d'opposition (tendre la main, fermer la porte, etc.).
Les techniques du refus
Vos droits et devoirs
Avant toute chose, retenez ces trois idées fortes :
1. Lorsque vous ne souhaitez pas faire quelque chose, vous avez le droit de vous opposer franchement. Ne dites pas OUI MAIS, dites NON.
2. Vous ne devez jamais vous sentir obligé de vous justifier. Vous avez souvent de très bonnes raisons pour refuser quelque chose à quelqu'un, mais, si vous vous justifiez, vous inciterez votre interlocuteur à vous en demander encore plus, ce qui rendra votre refus de plus en plus difficile.
3. Si négociation il doit y avoir, et c'est effectivement souvent le cas et souvent votre intérêt, cette négociation ne se fera qu'une fois que vous aurez refusé la première demande. Il faut montrer à l'autre que vous refusez sa proposition pour l'amener à vous en faire d'autres et à négocier.
1 Vous avez le droit de demander aux autres si vous acceptez qu'ils refusent ou négocient votre demande (IDENTIFIER SES DROITS ET CEUX DES AUTRES).
2. Votre demande doit être précise, directe, claire et exprimée à la première personne (JE, PRÉCIS).
3. Vous pouvez persister si la demande est importante pour vous (PERSISTANCE).
4. Si la demande est délicate, il est préférable de bien tenir compte de l'autre, de ses émotions et de son point de vue (EMPATHIE, ÉMOTIONS).
5. Vous devez essayer de conclure positivement le dialogue (CONCLUSION POSITIVE).
Pour faire une demande
Formulez votre demande en appliquant la méthode JEEPP :
-J comme je. Commencez votre première phrase par je (« j'aimerais j'apprécierais, je souhaite... »).
- E comme empathie. Tenez compte de l'autre (« je comprends bien... mais j'aimerais »).
- E comme émotions, les vôtres (« je suis gêné d'avoir à insister ») et celles de l'autre (« je comprends que vous soyez embarrassé par ma demande» ).
- P comme précis. Demandez directement ce que vous voulez (« je viens vous voir pour vous demander de partir à 16 heures ce soir, s'il vous plaît »).
- P comme persistance. Répétez votre première phrase précise comme un disque rayé, en alternant avec l'empathie (« je comprends que cela vous pose des problèmes, mais j'aimerais sortir du bureau à 16 heures »).
Depuis deux heures que cette soirée a commencé, Alice, le dos collé au mur, se demande si elle va aller aborder les trois jeunes filles de son âge qui discutent entre elles.
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Pour gérer votre colère :
1. Identifiez les situations déclenchantes.
2. Maîtrisez vos émotions grâce aux techniques de relaxation ; maîtrisez vos pensées négatives ; adoptez un comportement constructif.
3. En cas d'urgence, procédez à une relaxation rapide, utilisez le stop mental et temporisez.
4. A titre préventif, évitez l'accumulation de situations à risques et exprimez régulièrement vos émotions négatives.
Pour gérer la colère de l'autre :
1. Analysez la situation.
2. Maîtrisez vos émotions et vos pensées négatives.
3. Adoptez une « position basse » : ne répondez pas.
4. En cas de danger, protégez-vous rapidement et arrêtez la discussion.
1. Pour faire face à une critique, commencez toujours par MENER VOTRE ENQUETE. Cherchez des informations en posant des questions ouvertes, utilisez l'enquête négative pour les faits et pour les émotions.
2. Si, après enquête, vous jugez que la critique est justifiée, argumentée, qu'elle porte sur des faits précis, RECONNAISSEZ votre erreur ainsi que la gêne chez l'autre et DÉCIDEZ de ce que vous faites: vous pouvez changer votre comportement, ne pas changer ou chercher un compromis.
3. Si, après enquête, vous jugez que la critique est injustifiée, peu argumentée, blessante, vous avez trois possibilités:
- Vous émettez une critique (c'est le DESC sur la forme).
- Vous éludez (c'est la technique du BROUILLARD).
- Vous fermez la discussion et vous vous protégez (c'est le REFUS DE FORME).
Voici la technique du DESC:
1 Commencez par décrire (D) précisément et objectivement la situation gênante. Vous direz, par exemple : « Lors de nos deux derniers rendez-vous, tu avais une heure de retard. »
2. Exprinez ensuite vos émnotions (E), directement, sans détour, en employant la première personne du singulier (avec « je » ou « cela me »). Dans notre exemple, vous direz: «Cela m'agace, je n'aime pas attendre. »
3. Proposez alors une solution constructive (S), raisonnable pour votre interlocuteur. Vous la formulerez de façon positive, toujours à la première personne du singulier. Par exemple: «J'apprécierais beaucoup que tu sois à l'heure la prochaine fois. »
4. Enfin, mentionnez les conséquences émnotionnelles (C) positives, si l'autre accepte votre solution. Pour en finir avec notre exemple, cela pourrait donner: « Je serais plus détendu pour discuter avec toi. »
Dans tous les cas, votre critique doit être brève : quatre phrases (une par point) suffisent le plus souvent. Plus vous serez concis, plus vous serez efficace : vous éviterez de généraliser et diminuerez ainsi le risque de conflit.