J'ai lu ce livre alors que j'avais à peu près le même âge que le personnage de
Bandini dans le livre. J'avais un peu la même vie aussi, je tirais
le diable par la queue et bouffais de la vache enragée.
Forcément, j'ai adoré !
La langue de Fante est tellement simple, tellement belle et claire dans sa simplicité que j'ai réussi à l'époque à lire le livre en anglais.
On y retrouve un
Bandini essayant de vivre de sa plume, un peu vagabond, en prise avec ses première relations amoureuses. C'est frais, c'est beau, c'est savoureux, un peu comme la vie peut l'être pour certains quand on a 20 ans.
On retrouve le même regard face à la pauvreté, la misère, le dénuement, l'inconfort d'une vie frugale, l'incertitude de l'avenir que celui d'Arturo dans
Bandini. L'insouciance de la jeunesse, de l'enfance, vous permet de passer à travers tout ça.
Sur le même thème, mais en version plus noire et tourmentée,
Moon Palace de
Paul Auster.
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