Voici un western un peu inhabituel.
Un voleur a oublié où il a enterré son dernier butin un soir d'ivrognerie. Il promet à son frère de le retrouver, et il part à l'aventure.
Durant ses déambulations, il va faire diverses rencontres, dont une indienne voleuse de chevaux et un gamin qui se révèlera une gamine débrouillarde et qu'il affublera du surnom de Calfboy, d'où le titre.
Quelques péripéties vont pimenter un peu le récit, mais celui-ci est assez insignifiant.
En effet, ce qui est important dans cette BD est le traitement graphique. Beaucoup de pages se présentent comme un assemblage de 16 vignettes reconstituant par leur ensemble un paysage où les héros cheminent
Les personnages sont réduits à l'état de minuscules silhouettes, au point où on doit les reconnaître à la couleur de leur chemise.
Tout cela m'a un peu décontenancée, d'autant que la narration manque d'énergie et de sentiments. Les personnages sont lointains et me sont restés indifférents.
Il y a quelques moments amusants, mais peu notables, et j'ai parfois souri.
Je ne lirai pas les tomes suivants
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