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Citations sur Vivre le deuil au jour le jour (23)

Quand leurs enfants arrivent à l'âge qu'ils avaient eux-mêmes quand leur parent est décédé, quelque chose en eux se ré-active : sans qu'ils comprennent pourquoi, ils se sentent troublés quand ils voient leur enfant.
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La douleur du deuil est à la mesure de ce que l'on perd.
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Loin de nous enfermer dans les angoisses de la mort, la précarité de notre vie humaine nous invite à saisir la saveur inestimable de l'instant présent. C'est le dernier enseignement de celui qui est parti... Par sa mort, il nous implante encore davantage dans la vie... Dans une vie où on accepte, désormais, de vivre sans lui et où on apprend, en sentant sa présence silencieuse à nos côtés, à dire "je t'aime" en toute connaissance de cause.
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Dans sa détresse, dans son questionnement, dans sa quête de sens, la personne en deuil, silencieusement, nous enseigne. Mais c'est notre mouvement volontaire du coeur vers elle qui fait qu'on peut recevoir cet enseignement. Sans mot dire, elle nous guide vers les grandes interrogations de notre propre existence.
En silence, elle nous place, sans le savoir, au plus profond de nous-même.
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La culpabilité fait corps avec le travail de deuil. Elle en est presque indissociable. La culpabilité, c'est le fait de se sentir coupable : de ce qu'on a fait ou de ce qu'on a omis de faire, de ce qu'on a dit ou pensé. La culpabilité du deuil s'appuie sur le fait qu'il est trop tard pour revenir sur un vécu qu'on regrette amèrement. Le processus de deuil étant une relecture du passé, on rencontre immanquablement des choses qu'on a refusé de faire ou des actes qu'on a accomplis, en sachant qu'ils n'étaient pas en faveur de l'autre. Et aujourd'hui, on se reproche l'impossible. L'impossible, ce serait d'avoir tout fait, tout compris, le moindre regard, la moindre parole, le moindre signal qui aurait pu - qui sait ? - tout changer... p.98 et 99
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Il y a peu de relations qui soient aussi longues, aussi intimes et aussi riches en souvenirs communs que celles qu'on entretient avec un frère et une sœur. Ainsi, quand il ou elle décède, on perd une partie du passé dont il ou elle était dépositaire. C'est une partie de son histoire, presque de son identité, qui s'en va : les souvenirs de qui on était enfant, le témoins du passage de l'enfance à l'adolescence, de l'adolescence à l'âge adulte, le témoin aussi de tous les éléments familiaux, heureux ou douloureux. Un frère ou une sœur est une personne unique dans une vie.
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Quoi qu’on fasse, quoi qu’on dise, quoi qu’on pense, il n’y a aucun moyen d’éviter la douleur de la perte. On peut, pour un temps, essayer de la nier, de la minimiser, de la contourner, cela ne changera strictement rien au fait qu’elle est omniprésente et que le seul et unique moyen de s’en libérer est de s’y confronter.
... Et pourtant, personne n’a envie de souffrir. L’expérience quotidienne met en évidence l’imparable constat que la douleur de la perte doit être traversée si on veut un jour l’apaiser. Il n’y a pas d’issue, pas d’échappatoire possible.
Si on l’esquive aujourd’hui, on devra, de toute façon la retrouver plus tard, sous une forme plus ou moins déguisée et qui provoquera bien plus de dégâts psychiques qu’une confrontation directe, dans l’instant présent. La seule voie vers l’apaisement est l’entrée consciente et de plain-pied dans le travail de deuil. P.241
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La tonalité du deuil à venir est directement conditionnée par tout ce qui a été vécu auparavant dans la relation, avant le décès. p.32
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« Mais, au-delà de ce que pense autrui, il n’est pire jugement que celui que l’on porte sur soi-même, car c’est la légitimité de son statut de parent qu’on peut être amené à remettre en question : « J’ai échoué là où tout le monde réussit », « Je n’ai pas pu garder mon petit vivant », déclarait une jeune mère à la mort de son petit garçon. Cette mort ouvre la porte à la condamnation de soi. »
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« Le deuil n’est pas un état, mais un processus », explique le psychiatre anglais Colin Parkes. Il est fait de ruptures, de progressions rapides et de retours en arrière. Il ne faut donc pas s'attendre à un déroulement linéaire. Il est important de le savoir, sinon on sombre dans le désespoir lorsque la douleur semble s’aggraver avec le temps, en devenant encore plus pesante qu’au début. Il y a une logique derrrière tout cela. Le comprendre n’empêche pas d’avoir mal ; mais cela permet de donner un cadre à ce qu’on est en train de vivre. Même si on souffre, on comprend qu’on ne part pas à la dérive pour autant. p.32
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