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Citations sur Le fétichiste (7)

Dans notre société, il est encore impossible pour une femme de se sentir libre d’aller et venir et d’agir comme bon lui semble. Elle n’a pas le droit de réussir. Toutes ces femmes, toutes les victimes de ce monstre avaient réussi à montrer qu’elles pouvaient s’en sortir aussi bien sinon mieux que leurs homologues masculins, c’est pour ça qu’elles ont été attaquées ! Ne nous trompons pas de cible, ne nous leurrons pas sur les explications !
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Les bruits autour d’elle paraissaient estompés comme si elle avait mis la tête dans du coton. Elle n’arrivait pas à bouger, son corps pesait des tonnes, à moins qu’elle n’ait été transformée en masse de béton. Ce qui la perturbait le plus était cette sensation de flotter, presque de voler, et ces flashs lumineux stroboscopiques qui lui donnaient des maux de tête épouvantables. Un ronronnement incessant l’entourait, régulier, hypnotique. Son esprit luttait désespérément pour reprendre le contrôle de lui-même, mais avec une lenteur exagérée.
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Dans notre société, il est encore impossible pour une femme de se sentir libre d’aller et venir et d’agir comme bon lui semble. Elle n’a pas le droit de réussir. Toutes ces femmes, toutes les victimes de ce monstre avaient réussi à montrer qu’elles pouvaient s’en sortir aussi bien sinon mieux que leurs homologues masculins, c’est pour ça qu’elles ont été attaquées ! Ne nous trompons pas de cible, ne nous leurrons pas sur les explications !
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« Il avait passé des heures à lire des milliers d’articles sur les drogues et les produits anesthésiants faciles à utiliser et surtout faciles à obtenir. Il avait bien pensé au Propofol, désormais bien connu du grand public depuis que Michael Jackson s’était offert un aller simple au paradis des chanteurs en se prenant une dose létale. À l’époque, au cours d’une soirée avec quelques-uns des très rares amis qu’il possédait encore, il avait entamé une discussion avec la sœur d’un de ses potes. Elle travaillait dans une clinique vétérinaire, ce qui avait éveillé son intérêt. Il avait passé la soirée à la bombarder de questions sur les anesthésiques pour animaux, jusqu’à ce qu’elle le largue, le trouvant totalement barré. Il en avait déduit qu’il n’était pas plus facile de se procurer ce genre de produits. Finalement, la kétamine offrait le plus de possibilités. Bien que son commerce soit rigoureusement encadré et son trafic lourdement sanctionné, il avait su trouver les bons interlocuteurs.
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Les bruits autour d’elle paraissaient estompés comme si elle avait mis la tête dans du coton. Elle n’arrivait pas à bouger, son corps pesait des tonnes, à moins qu’elle n’ait été transformée en masse de béton. Ce qui la perturbait le plus était cette sensation de flotter, presque de voler, et ces flashs lumineux stroboscopiques qui lui donnaient des maux de tête épouvantables. Un ronronnement incessant l’entourait, régulier, hypnotique. Son esprit luttait désespérément pour reprendre le contrôle de lui-même, mais avec une lenteur exagérée.
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« L’heure matinale ne changeait rien au fait : un hôpital donne toujours l’impression d’être en pleine effervescence. Le policier se fraya un chemin jusqu’au hall, mal à l’aise. Il détestait l’odeur des antiseptiques, celle des détergents, et plus généralement celle de la maladie, fade, lourde et omniprésente. Il se félicitait souvent que sa constitution lui évite la plupart des maladies, mais redoutait toujours la possibilité d’un accident de travail le conduisant directement aux urgences. Il esquiva d’un mouvement du tronc deux personnes âgées, une en fauteuil roulant et l’autre suspendue à sa potence qui lui distillait la vie par l’intermédiaire d’une poche au liquide ambré, et se présenta au comptoir d’accueil. Il se renseigna sur le chemin à prendre pour trouver le psychiatre, précisant qu’il était attendu, et suivit les indications.
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La fin de la journée s'avéra morose. Jack Whitlow se laissa tomber sur son siège, dépité. Il retira ses bottes trempées de neige et colla ses pieds humides contre le radiateur. Il était claqué. Il venait de passer sa journée à chercher un témoin identifiant formellement Jackson, en vain. Avec ce temps, les habitants de la cité avaient plutôt tendance à les envoyer bouler, lui et ses collègues. Il avait placardé le maximum d'affiches dans tous les secteurs en particulier ceux de grande affluence, mais il devait reconnaître qu'il n'avait pas avancé d'un pouce. Et, à voir les mines défaites des autres inspecteurs, il sut qu'il n'était pas le seul.

Le chef de la police lui avait envoyé quelques hommes en renfort, ce qui lui avait permis de boucler le quadrillage de la ville plus rapidement que prévu. Une maigre consolation, tout comme celle de constater que Pagglia avait renoncé à débarquer. Chacun se précipita autour de la machine à café dans l'espoir de pouvoir se réchauffer un peu, et les visages cireux montraient à quel point ils avaient souffert du froid.
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