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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Fin de cette trilogie virevoltante , se passant à New York et parlant de jeunes aspirantes artistes.

On est en 1949 et tout ce qui se passe en matière de comédies musicales nait à New York...
Les six jeunes filles pensionnaires de la pension Giboulée, n'ont qu'un rêve : réussir !
Danseuse, comédienne, chanteuse, elles ont toutes ce rêve en tête du soir au matin et de petits boulots alimentaires en auditions. Et comme elles sont douées , elles y arriveront et d'autres les remplaceront à la pension.. Mais en attendant, place au spectacle, à l'amitié (ou pas ) entre elles et à l'amour. Tout était possible en 1949, et surtout ptrendre un thé avec Grace Kelly, elle aussi aspirante actrice...
Tout est possible en 1949 à New York où se concentre tous les talents .

Un numéro virevolatnt et entrainant, bourré d'énergie dans lequel je me suis souvent perdue, ne me souvenant plus trop des béguins des unes et des autres,des caractères de tous les personnages et qui à tel talent ou un autre... Cela donne un portrait de l'époque assez réaliste , car à travers toute cette fièvre nocturne, tout ce talent qui s'aiguise, pointe le nez du maccarthysme...
L'une des histoires d'amour a pris (pour moi) le pas sur toutes les autres, pour s'arrêter net. C'est une volonté artistique que je respecte, mais je ne suis pas sure que cela était la plus forte, la plus intense..

Sympathique . A faire lire aux adolescents afin qu'ils découvrent une époque à un instant T , dans une ville qu'ils ont l'habitude de voir autrement..
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Deux ans et demi se seront écoulés entre la parution de "Un shim sham avec Fred Astaire" et le dernier volume de "Broadway Limited", "Un thé avec Grace Kelly", deux ans et demi qui ont passé à toute vitesse, riches de tant de livres et d'histoires… mais sur l'échelle de Broadway, ce furent neuf-cent-quinze (à peu près!) jours interminables.
Il faut dire que le tome 2 de la saga se terminait de la pire des manières pour le lecteur énamouré, attrapé, captif des intrigues, des drames et des amours de la Pension Giboulée! En de telles circonstances, deux ans et demi, c'est l'éternité.
Cette sortie tardive m'aura toutefois offert le plaisir de la relecture des deux premiers tomes et la joie, plus grande encore, de ne pas quitter New-York entre le shim sham et le thé! J'étais si heureuse de renouer avec la Pension, avec Jocelyn et tous les autres! J'avais hâte, surtout, de savoir comment tout cela allait se terminer, comment les différentes intrigues engagées allaient se résoudre, se croiser, se conclure!
Manhattan allait-elle révéler au grand Uli Styner ce qui la hante depuis "Un dîner avec Cary Grant"? Hadley allait-elle retrouver celui qu'elle cherche avant qu'il ne succombe à d'autres bras? Comment Chic pouvait-elle se sortir de cet amour bien trop lourd pour elle? Quel rôle pour Page? Et pour Etchika, l'oubliée du deuxième tome? Quel avenir pour Ursula et son amour réprouvé par la morale américaine, violente, inique et étriquée?

C'est donc avec une délectation non feinte que j'ai ouvert pour la première fois "Un thé avec Grace Kelly" et je l'ai dévoré, bande originale de "Singin'in the rain" puis best-of de Sinatra en fond sonore et tablette de chocolat praliné à proximité de la théière.

Que dire alors, que dire de ce tome tant attendu?
Peut-être qu'il faut commencer par ce qui fâche… Qu'on soit clair, j'ai adoré cette lecture, mais je l'ai trouvé un peu en dessous des deux premiers tomes… Alors peut-être que c'est de ma faute… Peut-être ai-je mis trop d'attentes dans ce roman attendu avec tant de ferveur depuis tant de temps, peut-être aussi que j'ai trop aimé "Un dîner avec Cary Grant" et "Un shim sham avec Fred Astaire"? Ils sont si réussis ces romans (et pour moi, le second surpassant le premier, le troisième ne pouvait être que meilleur encore) que je leur voulais une fin en apothéose, en feu d'artifice… Et ce n'est pas du tout le délire pyrotechnique que j'espérais. C'est peut-être moi, ou c'est peut-être la "Malédiction du dernier tome": souvent, quand on attend le grand final après avoir accompagné longuement des personnages, après y avoir projeté des attentes, le dernier acte se révèle souvent...déconcertant. C'est en tout cas une sensation qui, sans m'être familière, m'est connue (Oui tome 4 de "La Passe-Miroir", c'est à toi que je pense!). Peu importe au fond... Toujours est-il que ce thé avec la princesse de Monaco, bien que très bon, ne m'a pas paru aussi bon que ses prédécesseurs et c'est tout le problème. Fichue comparaison! Pourquoi? Et bien tout simplement parce que je l'ai trouvé assez inégal: il est assez long, plus long en tout cas que les tomes précédents et j'ai trouvé que les intrigues se délayaient un peu trop dans les deux premiers tiers du roman mais qu'arrivées dans le dernier, elles se résolvaient beaucoup trop facilement, beaucoup trop précipitamment comme si l'auteur voulait s'en débarrasser. de plus, elles ne se concentrent que sur quelques personnages et les autres sont un peu laissés de côté... Charity méritait plus de place, Ursula et Silas également, et je ne parle pas de Jocelyn qui est au coeur d'un vrai dilemme que la narration se contente de survoler, à ma grande frustration! Autre frustration, plus subjective cependant: l'ellipse à la page 637. Cette scène, je l'attendais depuis… depuis toujours… et… le blanc, le silence, l'ellipse. Hérétique ellipse, cruelle ellipse!
Au-delà de mon insatisfaction personnelle, l'escamotage de ce passage tant espéré me donne un peu l'impression du choix de la facilité… Parce que oui, cette scène était attendue et donc d'autant plus difficile à écrire... mais justement: quel panache il y aurait eu à tenter de la raconter plutôt que ce silence un peu pusillanime!

Malgré tout, "Un thé avec Grace Kelly" recèle aussi de vraies qualités et conclut avec brio la trilogie de "Broadway Limited": inventif (j'ai pour ma part adoré les chapitres centrés sur Ginger, un peu mystérieux de prime abord mais qui revêtent au fil du récit toute leur signification: Giboulée ne finira jamais!) il a su conserver la profondeur et la gravité déployée dans "Un shim sham avec Frec Astaire" en mêlant aux récits des trajectoires personnelles des personnages le portrait d'une Amérique schizophrène sans faire l'impasse sur le rythme, la musique et la légèreté qui parcourt toute la trilogie à travers des personnages résolument pétillants, très attachants et capable d'émouvoir les lecteurs, petits ou grands, à condition que ces derniers aient gardé en eux un peu de leur âme d'adolescents; à travers aussi une écriture fluide et très cinématographique et des guest star sortis tout droit de l'âge d'or d'Hollywood...

Il est pour les amoureux de cinéma et de théâtre le Broadway Limited, pour les danseurs qui virevoltent comme d'autres respirent et pour les amoureux tout court.
Un quickstep avec Malika Ferdjoukh pour un printemps enfin pétillant.

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Ce mardi 10 août 2021, suite et fin de la galvanisante trilogie de Malika Ferdjoukh : Broadway Limited.

Un bonheur. Pour la dernière fois, le Broadway Limited dépose sur le quai de la gare de New York des jeunes pleins d'espoir et prêts à conquérir le monde.

Nous sommes dans l'Amérique d'après-guerre. Nous sommes au printemps 1949. Tout commence à renaître après un sombre hiver, et il semble qu'enfin, la persévérance de nos héroïnes commence à payer. Nous retrouvons Page, Chic, Hadley, Manhattan, Ursula, Etchika et les autres pensionnaires de la Pension Giboulée qui, après avoir encouragé les rêves de celles et ceux que nous avons accompagnés pendant 3 romans, s'apprête à abriter les rêves de nouvelles pensionnaires.

C'est la fin d'une ère, le temps du changement, l'arrivée de la télévision, une nouvelle époque qui commence. Et même si dans l'ombre, la menace de Hoover plane encore, les inégalités raciales persistent et les injustices sociales mènent la vie dure à nos protagonistes, ceux-ci ne cessent de poursuivre leurs rêves, d'avancer, d'aimer, de décider courageusement ce que sera leur destinée.

Des coeurs sont brisés, des êtres sont retrouvés, des rêves sont enfin réalisés, des opportunités inespérées sont saisies.

Dans ce troisième tome, l'heure est au choix pour nos personnages. Faire ce qu'il faut ou suivre son coeur ? Rester dans son confort ou ouvrir la porte au champ des possibles ? le choix nous appartient. le changement ne s'espère ni ne se souhaite. Il se provoque. Et le bonheur, celui que l'on peut avoir, s'assume, se prend et se vit au présent.

Une merveilleuse saga que je recommande, qui encourage à aller de l'avant sans jamais perdre espoir.
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Ce tome de conclusion me laisse pour le moins perplexe. Je ne suis pas mitigée, mais j'ai trouvé que c'était un peu facile de laisser les lecteurs comme ça. Difficile de contenter tout le monde, je sais bien. C'est sympa de laisser l'imagination du lecteur travailler. Mais quand même! Pour ma part, et cela ne concerne que moi bien entendu, j'aurais préféré une fin différente.

Les personnages sont toujours aussi sympa, même si je dois l'admettre, Jocelyn m'a perdu et Chic, n'en parlons même pas, elle m'a terriblement agacée. Manhattan, Page et Hadley m'ont bien plus intéressée. D'autres personnages passent à la trappe et sont à peine traités. Quel dommage car le potentiel était énorme ! J'en retiens un 3e tome sympathique. Pas à la hauteur du premier certes. Mais si je prends la trilogie dans son ensemble, elle mérite amplement lecture car j'ai vraiment plongé dans le New-York des années 40 et ça, ça n'a pas de prix !


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Dernier arrêt pour le Broadway Limited ! J'ai pris un grand plaisir à remonter dans le train en compagnie de nos protagonistes. Après une bonne attente, le troisième tome est enfin arrivé !

Nous reprenons l'histoire où nous l'avions laissée. J'avais le coeur déchiré pour Charity, autant dans l'attente qu'Hadley et aussi éprise que Page... Ce troisième tome apporte de nombreuses réponses à mes trop nombreuses questions mais je reste un peu sur ma fin ! Pourquoi ? Pourquoi ? On n'assiste pas à LA scène, celle que j'attends depuis le tome 1 ? C'est tellement cruel ! Et puis, dans ma chronique du tome 2, j'exprimais l'envie d'en connaître un peu plus sur Ursula et malheureusement ma curiosité n'est pas du tout assouvie.

Nous avons une nouvelle venue à bord du Broadway Limited et si j'avoue avoir été décontenancée par ces chapitres au début, (bon, j'avoue, j'étais surtout impatiente de continuer les histoires de la pension Giboulée) finalement cela apporte une certaine fraîcheur ! Savoir que les histoires de la pension Giboulée pourront continuer avec de nouvelles arrivantes, c'est vraiment chouette !

J'ai tout de même adoré ! N'hésitez pas une seule seconde pour découvrir cette superbe trilogie !




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C'est un plaisir de lire enfin le dénouement des aventures des pensionnaires de giboulées. J'ai quand même l'impression qu'il manque un petit quelque chose, on nous laisse avec beaucoup de questions. Surtout pour notre perso principal, Jocelyn.
J'ai particulièrement aimé l'histoire d'hadley et arlan qui est très belle.
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J'ai retrouvé avec plaisir les filles de la pension Giboulée et Jo, le jeune français expatrié.

J'ai suivi avec enthousiasme les atermoiements de ces demoiselles dans le New-York de la fin des années 40.

Certaines ont retrouvé l'amour, d'un père, d'un fiancé disparu, d'un ami cher et depuis longtemps abandonné.

D'autres ont fait passer le bonheur d'autrui avant le leur, toutes ont en commun de nous entraîner avec elles dans leur quotidien virevoltant.

Une trilogie positive, émouvante et artistique à souhait.

À découvrir si vous aimez les arts, les bons sentiments et une écriture feuilletonesque qui nous fait nous attacher aux personnages.
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Le printemps est arrivé à New-York. Que va-t-il réserver à Jocelyn, Manhattan, Chic, Page, Hadley, Ursula, et Etchika ?

Les deux tomes précédents étaient des pépites, aussi, j'ai beaucoup attendu ce 3e et dernier tome. Mais j'ai été un peu déçue... est-ce parce que j'en attendais trop ? Peut-être, je ne sais pas trop...

Le roman est toujours aussi bien écrit et il y a même une scène très émouvante avec Artemisia vers le début. On prend toujours plaisir à suivre les débuts artistiques et amoureux de nos charmantes pensionnaires de Giboulée. Mais...

Mais... j'ai trouvé Jocelyn complètement effacé. Son choix de la fin qui est un énorme dilemme est résolu un peu vite. Aussi LA scène que j'attendais depuis quasiment le début de la trilogie et qui concerne Hadley, n'a pas été écrite. Elle a lieu, mais nous avons une ellipse. J'ai été très déçue moi qui m'attendais à sortir les mouchoirs. Et je trouve que par rapport à cela, Page tourne trop vite la page.

De plus, même si j'ai apprécié l'idée d'éternel renouvellement des histoires du Broadway Limited et de la pension Giboulée, je trouve que les chapitres sur Ginger étaient trop longs et coupaient l'histoire. Comme ils arrivent au début, ça m'a donné encore plus de mal pour rentrer dans l'histoire.

Bref, une trilogie de grande qualité mais un 3e tome qui pour moi n'était pas à la hauteur des génialissimes tomes précédents.
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Retrouver les pensionnaires de la pension Giboulée a été un réel plaisir.
Malika Ferdjoukh joue magistralement avec nos nerfs en mettant en scène à plusieurs reprises les retrouvailles éternellement manquées entre Hadley et Arlan. le pire étant qu'à chaque fois, j'y ai cru.
Le personnage de Chic, quoiqu'assez insupportable, est particulièrement réussi.
Cependant, on se prend à regretter que certains personnages soient presque totalement effacés du tableau, notamment Jocelyn.
J'ai été également un peu frustrée par les intrigues qui viennent s'intercaler avec le récit principal au dépend de celui-ci, notamment l'histoire de Ginger dont on devine assez vite la finalité.
Le final - façon comédie musicale - m'a pour ma part semblé tout à fait adapté à la trilogie.
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Retrouvez la chronique complète sur mon blog La Page Inattendue ! :)

Le troisième tome de Broadway Limited m'a conquise du début à la fin. Captivante, rafraîchissante et remplie de gaieté, l'histoire est soutenue par une plume pleine de vie, drôle et bienveillante.
Cette trilogie nous plonge dans le Broadway des années 40 avec ses artistes iconiques tels que Cary Grant, Fred Astaire et Grace Kelly mais aussi Woody Allen ou encore Marlon Brando ! Nous sommes pleinement immergés dans ce New York éclatant de vie, de fêtes, de paillettes ; c'est avec amusement et curiosité que nous observons, telles des petites souris, les coulisses des plus grands shows, les castings, auditions, répétitions... Mais Malika Ferdjoukh n'omet pas la dimension plus sombre de cette période qui, sous ses décors éclatants, dissimule une grande misère et une forte répression politique. Chasse aux sorcières communistes, lutte pour les droits des femmes, corruption, ségrégation raciale, mutilés de guerre... J'ai donc particulièrement adoré le contexte histoire de cette trilogie, l'autrice nous offre un véritable dépaysement, une bulle pleine de légèreté et de couleurs !
Mais cette saga se démarque également grâce à ses personnages ! J'avais lu le second tome il y a plus de trois ans, alors il m'était au début très difficile de me remémorer et de me retrouver parmi tous les personnages et toutes les intrigues : six personnages principaux, le double de secondaires et énormément de relations et de récits qui se croisent et s'entremêlent constamment. Certains lecteurs reprochent fréquemment cette richesse à la trilogie, mais je trouve au contraire que c'est ce qui fait tout son dynamisme et son originalité.
Néanmoins, la fin m'a déçue. le troisième et dernier tome de Broadway Limited se termine brutalement, presque sans transition, ce qui donne l'impression que l'autrice savait qu'elle devait finir et qu'elle s'est précipitée. le dernier chapitre, axé sur Jocelyn, (SUITE...)
Lien : https://www.lapageinattendue..
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