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Citations sur Mon Amérique (57)

Le moteur du Suburan chauffe doucement dans l'allée, la caravane Airstream est attelée, prête à rouler, ses phares brillent comme ceux d'un avion sans ailes dans la lumière laiteuse de l'Aube. Sweetzer sent le retour de l'action, de l'excitation, la promesse des aventures à venir, et alors que je m'habille, elle gémit et se faufile entre mes jambes comme un chiot. Elle écrase sa truffe glacée sous mon caleçon pour capter mon attention. Un vieux truc de Labrador.
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Je ne sais pas où vont les saisons, mais elles passent vite, n'est-ce pas?
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Juste au moment où une saison s'achève, une autre recommence, et quand elle s'achèvera aussi, une autre prendra sa place dans le cycle sans fin de la vie sauvage.
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Mais à cette heure de la journée, alors que le soleil se couchait et que la lumière avait pris une teinte argentée, que les dernières éclosions de la saison avaient lieu, les poissons se nourrissaient parfois en surface, se prélassant paresseusement tels des marsouins et crevant l'eau de la pointe de leurs nageoires dorsales et caudales.
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Le Yaak est le domaine de Rick Bass et ceux qui connaissent un peu son travail savent à quel point il aime cette région.
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A la confluence de Rock Creek et de la Green River, le Desolation Canyon est plus profond que le célèbre Grand Canyon du Colorado. Au-dessus de nous, la paroi striée de rouge de la falaise s'élevait de plusieurs centaines de mètres, sculptée par les intempéries et la rivière. Elle prenait des allures de cathédrale gothique, de château fort ou de tourelles. On se sentait bizarrement dans un endroit de dévotion et de recueillement, un lieu de silence contemplatif.
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Et peut-être est-ce une simple question d’évasion après tout. On traîne avec soi tellement de bagages encombrants dans la vie, de sentiments de culpabilité, de colères, de traumatismes liés à l’enfance, de disparitions d’êtres aimés, de divers problèmes et regrets. (…)Ces fardeaux ne nous empêchent pas forcément d’agir, mais ils pèsent lourdement sur nos vies ; nous les rangeons dans des boîtes et nous les remisons quelque part au fond de notre cœur brisé, puis nous les trimballons ainsi durant tout le reste de notre vie. C’est la « condition humaine » dont parle Ortega y Gasset. La beauté du monde naturel, l’état de grâce que procure la chasse ou la pêche, l’attention de chaque instant requise par les poissons ou le gibier, les chiens et les compagnons avec qui nous chassons nous offrent un répit si pur, loin de nos fantômes, que l’on peut se débarrasser de nos petites boîtes pendant un moment et alléger considérablement notre âme. N’est-ce pas une raison suffisante en soi pour chasser ou pêcher et parcourir la campagne ?
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